Le projet PRISM autorise les fédéraux américains à fouiller nos données stockées en ligne
un ancien employé aux renseignements le dévoile
Se basant sur des fuites d'un ancien employé au renseignement américain, l'éditorial américain Washington Post a révélé que l'agence de sécurité nationale américaine (NSA) et le FBI avaient accès aux bases de données de neuf poids lourds sur internet, parmi lesquels Facebook, Google ou même encore plus récemment Apple.
Le projet, au nom de code PRISM, mis en place depuis 2007, permet aux deux agences de fouiller les données clients de ces entreprises sans aucune ordonnance préalable de la justice.
Ci-dessous des détails sur le programme PRISM, notamment les années pendant lesquelles la collecte d'informations a débuté, associées au nom des entreprises où elles ont été prélevées. Cette opération coûte en moyenne 20 millions de dollars par an au contribuable américain.
Le Washington Post précise toutefois que les analystes faisant usage de ce système s'en prennent à des citoyens non américains ; avant de faire de quelconques investigations, la probabilité que la cible soit « étrangère » doit dépasser les 51 %.
Des millions de courriels, vidéos, photos et autres sont ainsi passés sous leur crible.
L'opérateur américain Verizon a dû quant à lui livrer à la NSA des « métadonnées » de ses clients comme les numéros d'appel ou les durées sur la période avril/juillet mais sans le « contenu des conversations » assurent les parlementaires qui confirment l'existence de ce programme depuis 2007.
« Les données sont stockées dans les serveurs de la NSA mais ne seront utilisées que s'il existe des soupçons précis » expliquent les élus.
Dropbox devrait rejoindre prochainement la liste de ces entreprises « mises sous écoute ».
Source : Washington Post
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