Sécurité informatique : les attaques envers les sites en web 2.0 en augmentation, selon le WASC
Le WASC (Web Application Security Consortium), dans son rapport bi-annuel sorti en août 2009, indique une importante hausse des attaques sur les sites en web 2.0.
Il est ainsi rapporté que dans le premier semestre 2009, les attaques envers les réseaux sociaux du web 2.0 (comme par exemple le populaire Twitter) consituaient 19% de toutes les attaques rencensées. Ces sites reposant sur le web 2.0 brassent généralement un grand nombre d'utilisateurs qui y ajoutent leur propre contenu, ce contenu pouvant ouvrir certaines failles et les offrir aux pirates (comme, par exemple, les très efficaces CSRF - attaques "cross-site request forgery" exploitant la confiance qu'une application montre à l'égard de ses clients en forçant le navigateur de la victime à envoyer une requête silencieuse à l'insu de l'internaute -).
Viennent ensuite les sites commerciaux qui récoltent 16 % des attaques pour les organisations médiatiques, et 12 % pour les vendeurs de produits technologiques.
Les résultats des sites politiques et gouvernementaux se sont effondrés de la première (en 2008) à la quatrième place avec 12%.
Enfin viennent les sites de divertissement, avec 7%, et les sites financiers et d'éducation, tous deux avec 5%.
Selon WASC, les attaques à injection SQL (comme dans le cas récent du vol de plus de 130 millions de numéros de cartes bancaires) sont les plus utilisées par les hackers, avec 19 %, suivies par diverses attaques inconnues (lorsqu'on ne peut pas détecter quelle vulnérabilité a été utilisée) à hauteur de 11 %. Les attaques par déni de service, le spoofing ainsi que les attaques par force brute arrivent à égalité en troisième position avec 10%.
Ces chiffres sont apportés par la Web Hacking Incidents Database qui tient une liste des incidents de sécurité causés par des vulnérabilités, mais ne recense pas les vulnérabilités elle-mêmes.
Source : http://www.breach.com/resources/whit...dents-2009.pdf
Qu'est ce qui a provoqué, selon vous, une telle chute du nombre d'attaques sur les sites gouvernementaux et politiques ?
Le web 2.0 est-il particulièrement vulnérable ?
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