Version imprimable
Bonjour à tous,
connaissez des sociétés qui on franchi le pas ? Sont-elles revenues en arrière ? Ou au contraire, le challenge a-t'il été réussi ?
A quelle difficultés peut-on être confrontés ? Problème de performance, de fiabilités, de sécurité, ré-écrire tous les programmes ?
Je sais, c'est une vaste question, mais l'intérêt est réel : Faire des économies. Le prix des licences sur le mainframe étant astronomique.
Bonjour,
J'ai connu de l'intérieur un chantier de refonte totale du S.I.
C'était à l'occasion du chantier "an 2000", la société dans laquelle j'intervenais avait décidé (ou plus précisément : la holding avait imposé à certaines filiales nationales) de remplacer l'informatique 100% maison hebergée sur mainframe par un ERP hébergé sur AS-400
Les difficultés ont été nombreuses, pas tant à cause de la conduite du changement qui a été plutôt bien menée, qu'à cause des écueils techniques et fonctionnels nombreux et sévères qui ont couté une fortune. Détail significatif, les communications sur les coûts ont cessé à partir du moment ou le cap des 300% du budget initial a été dépassé, c'est à dire grosso-modo au moment du démarrage, sachant que les opérations pompier post démarrage ont duré trèèèès longtemps, et en particulier le mois du démarrage où une vingtaine de personne de la DSI a travaillé ... 31 jours sur 31 à raison de 12h par jour en moyenne ! Les requetes delete/update/insert à la volée sur la prod, étaient notre quotidien
Il faut dire que l'ERP était une version beta, farcie de bug, l'éditeur était aux états unis (obstacle linguistique, culturel et horaire), et de nombreuses fonctionnalités de l'ancien S.I. n'étaient pas couvertes par le logiciel. Et bien évidemment, la date de démarrage était non négociable.
Ce cas est une situation extrême, je n'en ai heureusement pas connu d'autres aussi critiques
Mais je dirai que ce qui reste commun aux grands projets de refonte de S.I. est que l'information diffusée par les communicants en interne et en externe sur les enjeux, les succès et coûts et très significativement différente de ce qui est mesuré par les opérationnels en charge du projet.
Les uns font du commercial et de la diplomatie, pendant que les autres font les pompiers et de la chirurgie lourde
Tout ca pour dire que bien souvent la notion de succès ou d'échec dépend de qui pose la question et de qui répond
Bonjour
lu récemment, la CAF est sortie du Mainframe --> https://www.caf.fr/sites/default/fil...iereunique.pdf
Bonjour,
La société Darty est en cours de changement, successivement :
Darty migre son Cobol du mainframe à Linux
Le distributeur en électrodomestique Darty amorce la migration de son Legacy sur mainframe IBM vers un système Linux ...
[Edit]
"Abandon du ZOS pour les systèmes distribués"
Linux n'est pas plus ni moins que z/OS un système distribué à la base, il s'agit stricto sensu, d'un abus de langage :
cf.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calcul_distribu%C3%A9
Calcul distribué — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archit...istribu%C3%A9e
Architecture distribuée — Wikipédia
bonjour,
l'article fait reference à la solution de la société Metaware.
cette société intervient sur le même sujet au PMU avec le même type de solution, le projet est disons ... hard..
j'ai eu l'occasion de rencontrer cette société dans le cadre de cette offre de migration, nous n'y avons pas donné suite, à l'époque malgré une présentation et des objectifs très prometteurs sur le papier, il n'y avait aucun client de dimension full en production avec cette offre. Personnellement même si le ROI est flagrant sur le papier, je doute qu'en y ajoutant l'infra, la maintenance, l'accompagnement au changement des MOE et du prestataire de production ce dernier soit si important que ça et que nous puissions avoir une même qualité et sécurité de production.
Cette opération et offre me semble acceptable pour de petits sites, je doute de sa justesse pour un site bancaire par exemple qui a encore 60% de sa production sur mainframe.
Enfin, migration soit, mais vers des technologie loin d'etre up to date..
bref, à mon sens une vision court terme de gain immédiat certe mais qui risque d'être "boulet" dnas les années à venir, car en aucun cas on n'opère une quelconque évolution technologique, or, c'est ce qui manque dans de nombreuses entreprises de dimension, oser évoluer, oser préparer l'avenir technologique.
par contre, le virage pris par Canal plus me semble plus bien plus interressant, personnellement c'est ce type d'orientation que je propose à mes patrons, même si nous ne prendrons pas l'option très osée Big bang de canal, pour des contraintes principalement reglementaire et de sécurité (Banque).