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Au Pied Levé - À Main Levée

III-4. BIBLIOGRAPHIE : LA POULPE ATTITUDE

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par , 01/04/2020 à 08h10 (43 Affichages)
APL-AML est une monographie fragmentée en plusieurs billets pour des raisons de volume.
Un billet SYNOPSIS et un billet SOMMAIRE agrègent tous les billets du blog via des liens hypertextes.

■ ■ ■ SOMMAIRE DU BILLET ■ ■ ■

Préface 2.0 de Bernard Weber
  1. Observer la poulpe attitude in situ
    • La famille du Blond
    • La famille Addams
    • La famille Simpson
    • La famille Bernouilli (Bonus)
  2. Disséquer le poulpe qui sommeille en nous
    • A-t-on découvert comment ça marche ?
    • Ou est installée l’intuition dans le cerveau ?
    • Instinct, intuition, réflexe
    • L’intuition a-t-elle un sexe ?
    • L’intuitiion, une affaire de QI ?
    • Questions
    • Pour finir
Postface
LA POULPE ATTITUDE
(Christophe Haag – 2011)

Préface 2.0 de Bernard Weber (Fourmis, Rire du cyclope)

L’école nous rabâche : « Répétez votre leçon », « Mémorisez votre récitation », « Faites comme les autres ». L’école n’apprend pas à s’écouter soi-même, à écouter son intuition, à utiliser sa liberté ; elle condamne de fait à obéir aux autres, que ce soient ses parents, ses professeurs ou ses employeurs.

Notre corps est plein de vérités automatiques que notre cerveau social ignore ou refuse de voir par peur de déplaire. L’intuition, c’est se rebrancher sur son moi authentique et sa petite lumière interne.

L’objectif d’une vie est d’être heureux. Le moyen d’être heureux est d’être en accord avec son moi profond. Le moyen de savoir si on est en accord avec son moi profond est de s’écouter. Mais pour arriver à cela, il faut oublier tous les censeurs qui, pour faciliter la gestion du troupeau, veulent que chacun se comporte d’une manière similaire. Et si on se sent en dehors du système, on invente son propre système pour ne pas être détruit par le système officiel. Le meilleur thermomètre pour juger si on est en phase avec son moi profond est tout simplement le plaisir.

Face à des décisions à prendre ultrarapides, on ne réfléchit pas intellectuellement mais instinctivement. Au début, cela fait peur, mais après, c’est grisant. Quand on n’a pas le temps de tout voir, de tout analyser, on cherche de grandes envolées ou des flashs. Et quand on en trouve un, le cerveau y prend goût et aime qu’on le sollicite dans la précipitation. En fait, le cerveau aime prendre des décisions intuitives sans réfléchir. Il aime se surpasser et découvrir des possibilités que lui-même avait oubliées. Il y a un plaisir à écouter son intuition, beaucoup plus important que le plaisir à écouter sa logique analytique.

L’intuition n’est pas une science exacte, c’est une sensibilité artistique qu’on développe comme le fait d’être mélomane ou cinéphile. La poulpe attitude consiste tout simplement à être soi-même.

Le poulpe dans la peau

Paul était ce célèbre céphalopode qui, dans son aquarium d’Oberhausen, en Allemagne, a été capable de prédire de manière infaillible les résultats des matchs de coupe du monde de football 2010.

Doués d’une intelligence pratique, les poulpes sont capables de résoudre des casse-tête complexes grâce à leur dextérité mentale. Ils n’ont pas besoins de réflexions interminables ou de schémas compliqués.

Adopter la poulpe attitude, c’est savoir sans savoir, autrement dit se fier à son intuition pour agir et réagir plus efficacement dans la vie de tous les jours. C’est décider vite et bien en anticipant les événements, en scannant en quelques millisecondes seulement son environnement proche, en se servant de ses expériences personnelles ou de ses connaissances tacites.

Adopter la poulpe attitude, c’est prendre instantanément les bonnes décisions, gérer des situations d’urgence, anticiper un danger, sentir ce qui pourrait arriver dans dix minutes.

Adopter la poulpe attitude, c’est faire le bon choix sans forcément avoir recours à des raisonnements logiques conscients.

Christophe Haag décrypte scientifiquement le sixième sens…

§ 2. Observer la poulpe attitude in situ

Trois courants de pensée expliquent l’intuition :

  • C’est un pouvoir paranormal ou un sixième sens magique relevant de pouvoirs extrasensoriels. En bref, une compétence obtenue sans pensée rationnelle.

  • C’est un phénomène complexe lié à l’expérience passée et à l’entrainement, qui puise dans le réservoir de nos connaissances subconscientes, fouille à toute vitesse dans notre mémoire pour permettre une compréhension profonde de la situation. En bref, plus on a de bouteille, plus on est intuitif.

  • C’est un ensemble d’éléments affectifs aboutissant à un savoir direct, sans recours à un raisonnement conscient, analytique. En bref, c’est une mécanique qui fonctionne selon les circonstances, à l’émotion, une huile de coude permettant d’atteindre une vitesse de pensée très rapide et de produire des jugements éclairs chargés émotionnellement.

L’intuition s’observe le plus fréquemment lorsque les personnes ont un fort pouvoir de décision, que leur décision est caractérisée par un haut degré de risque, qu’elles agissent sous de fortes pressions, dans des situations de crise ou d’urgence complexe et incertaines.

Les réalisateurs de cinéma et les grands décideurs offrent un terreau fertile et pertinent pour l’étude de leur gut-feeling, comme disent les américains, autrement dit, la perspicacité ressentie au fond de leurs tripes pour se montrer inventifs, imaginatifs et sacrément bons dans leurs décisions. Observation des uns et témoignages des autres mettent en évidence trois familles d’intuition donc trois manières différentes de « poulper » : la famille du « Blond », la famille « Addams » et les Simpson ».

La famille du Blond

Le Blond, personnage fictif du comique Gad Elmaleh, maitrise différentes zones d’expertise et fait face avec panache aux situations les plus diverses. Le reste de sa famille aussi. Leurs actions et leurs décisions semblent automatiques, faciles, fluides et rapides. Ils se parlent en « Blond » c’est-à-dire en « experts ». Leur intuition mobilise de façon automatique une expertise particulière face à des situations connues.

Le Blond est expertivore, son intelligence pratique, ses décisions intuitives se nourrissent essentiellement d’expertise. Cette expertise s’assortit d’une certaine assurance et d’une sérénité qui lui suffisent par leur force et leur intensité à repousser d’autres émotions souvent négatives, comme l’angoisse, la honte, la colère, ou encore la culpabilité.

Grâce à son cerveau intuitif qui travaille à l’ombre de sa conscience, le Blond sait sans savoir, il sait bien avant qu’un raisonnement cartésien n’émerge.

L’intuition est une forme de connaissance directe et immédiate qui donne une vision globale de la situation quand l’intellect permet d’en reconstruire le chemin.

Selon Tristan Farabet, président de Coca-Cola Entreprise France : « l’intuition a une vertu fondamentale pour nos organisations : elle est ce qui permet de penser la rupture ou la transformation, de penser out of the box. L’intuition est l’une des conditions de la créativité et une forme essentielle de la liberté individuelle. Accéder à l’intuition suppose de se mettre à l’écoute de soi et du monde. C’est d’autant plus utile dans l’entreprise, car l’application de modèles strictement rationnels conduit trop souvent à l’immobilisme. Nous devons veiller, dans nos organisations, au bon équilibre entre une réflexion stratégique et le jaillissement intuitif dont le brainstorming est l’une des applications les plus courantes. In fine, reconnaître la place de l’intuition dans l’entreprise c’est s’autoriser à être un homme complet, à la fois rationnel et à l’écoute de sa sensibilité propre. »

Selon Herbert Simon, économiste et sociologue américain (1916-2001), sans doute le meilleur analyste du management, l’intuition du manager est une façon non explicite de résumer son expérience et son expertise.

Selon Bertrand Collomb, ancien conseiller des ministres Alain Peyrefitte et René Haby, et aujourd’hui président d’honneur des Cimenteries Lafarge : « Pour décider, il faut être convaincu que dans des conditions différentes, où les choses ne se passeront pas comme prévu, la décision restera justifiée, ou en tout cas ne provoquera pas de gros dommages pour l’entreprise. Et comme il y a une infinité de variations possibles, le décideur confortera son choix par une appréhension plus globale, plus intuitive. » C’est ce qui conduit les analystes à attribuer certaines opérations à l’ego du manager lorsque leurs modèles analytiques ne peuvent les justifier.

La famille Addams

La confrontation à une situation inédite constitue un deuxième type de décision intuitive. La comédie macabre des Addams montre qu’un autre modèle alimente une décision : devenir « souvenirovore ». Les Addams utilisent ainsi souvent leurs souvenirs pour résoudre leurs problèmes.

Chaque fois que survient un événement important, notre cerveau l’ancre durablement dans la mémoire. L’expérience émotionnelle s’apparente alors à une photographie très nette et indélébile de cet instant, consultable à tout moment important. Via ce mécanisme de sauvegarde, notre cerveau s’assure que le passé reste présent. Et quand il est confronté à une situation jugée similaire sur certains points, il réactive automatiquement une expérience émotionnelle.

Comme la vie qui trouve toujours un chemin, dixit Ian Malcolm ce mathématicien fou inventé par Spielberg dans Jurassic park, l’esprit humain est plein de ressources.

L’appel intuitif du cerveau à une expérience émotionnelle pour désamorcer une situation critique se manifeste souvent à notre conscience par une impression de déjà vu.

Aboutissement de cogitations émotionnelles implicites, l’intuition soupèse à toute vitesse le pour et le contre dans le présent, d’un comportement émotionnel passé.
Très joueur, notre cerveau intuitif fait un pari et nous invite à le suivre par le biais de l’émotion qu’il suscite. Dans ce duel qui oppose raison à intuition, le cerveau intuitif gagne souvent.

Selon Philippe Houzé, président des Galeries Lafayette et des magasins Monoprix : « l’intuition, plus rapide qu’un ordinateur, rapproche des images, des impressions dans des associations intelligentes ou incongrues qui déclenchent une alarme, une alerte et peut-être bientôt une conviction. » Réflexions, intuitions, connexions, visions, convictions, hasards de la vie ont nourri son parcours.

Selon Thierry Boiron, directeur général des laboratoires Boiron : « L’intuition est la dimension qui nous différencie des ordinateurs, qui seule peut conduire à la découverte. C’est un tambour intérieur qui sous l’impact d’informations dites et non dites envoyées par l’environnement, produit un son, une vibration, une impulsion. Notre processus de réflexion accepte autant les inputs du rationnel et de la logique que de l’intuition. Refuser l’intuition serait comme de ne voir qu’en deux dimensions. »

Selon Pierre Kosciuso-Morizet, frère cadet de la ministre, cofondateur et DG de Price-Minister : « On cherche quelque chose sans raison objective, raisonnée, on est à l’écoute de tout, attentif à tout, on est instinctif, réactif, puis l’intuition se transforme en conviction… Rien ne se construit par hasard ; la vie nous envoie parfois des signes, c’est une question de rencontre et d’opportunités. Rencontrer les bonnes personnes, être à la bonne place quand il faut, avoir la bonne idée au bon moment… Parfois, on est trop en avance, parfois trop en retard. La difficulté est d’être dans le bon tempo. »

La famille Simpson

Confronté à une situation inhabituelle, sans expertise solide, ni souvenirs stimulants, le poulpe intuite de façon impulsive avec ses tripes, à l’instinct, guidé par l’émotion brute ressentie dans l’instant, ce vieux chiffon cousu génétiquement par nos ancêtres. L’intuition est alors sauvage, pulsionnelle, créatrice, indomptée.

Selon Guy Lacroix, chevalier de la Légion d’honneur, P-DG d’INEO, une filiale de GDF-SUEZ : « C’est ce qui nous permet d’aller au-delà de ce que l’on sait, pour faire confiance à ce que l’on ressent, à ce que l’on pressent ou imagine. C’est le sentiment d’être guidé par une impulsion, une détermination intérieure qui peut s’appeler intuition. »

Selon Jean Mongeville, polytechnicien chaleureux, au goût de l’autre sans cesse régénéré, président d’honneur de la société SPIE (Société Parisienne pour l’Industrie Électrique) : « L’intuition, sœur de la créativité, se rapproche en un sens de la prémonition, voire de l’art divinatoire. Loin de l’expérience et du hasard, se cache derrière l’intuition, le désir, le désir d’entreprendre, cette force étrange, émotionnelle, qui pousse à se lancer dans l’inconnu, à prendre un risque. La passion est la source et le fondement de toute entreprise entrepreneuriale… Reste ensuite à l’organiser, à mobiliser les compétences, à persévérer. »

Selon Dominique Amory, diplômé des Sciences-Po, de l’ENA et de Harvard, président de Lilly France, et athlète de haut niveau : « L’intuition s’articule autour de trois notions et aptitudes essentielles : la compréhension de l’autre, la vision et enfin l’envie.

  • Le sens de l’autre, c’est l’instinct animal qui sait reconnaître immédiatement l’ami de l’ennemi potentiel, qui se fie à une poignée de main, à un regard.
  • La vision, c’est imaginer un demain différent, incertain par essence, où la notion de risque et de pari l’emporte sur les faits.
  • L’envie ou l’écoute intérieure, c’est croire en soi, savoir s’écouter, accepter le langage de l’émotion et du cœur. C’est vivre ses ambitions au rythme de ses envies, c’est écouter son instinct comme on croit à sa bonne étoile.

Selon Jacques Séguéla, publicitaire aux mille vies en une : « L’intuition, c’est cette pulsion qui nous habite et nous dicte d’emblée le chemin. À trop réfléchir, complexés, formatés, inhibé, lyophilisés par une éducation cartésienne, nous étouffons cette pulsion. Un peu moins de tests, un peu plus de testicules. »

La famille Bernoulli (Bonus)

Cette célèbre dynastie de mathématiciens, physiciens, théologiens et médecins suisses originaires d’Anvers, avait une vision très mécaniste de la vie car tout peut s’expliquer et s’anticiper par une logique implacable. Toujours prêts à rationaliser nos moindres faits et gestes en se servant de lois scientifiques, leurs décisions étaient rationnelles, fondées sur des connaissances explicites abstraites et théoriques. Mais vouloir tout contrôler de manière rationnelle est un fantasme qu’il est impossible d’assouvir. En effet, plus on a d’informations et plus cela brouille le signal, nous déconnecte de l’« ici et maintenant ».

À l’opposé de ce type de connaissances mobilisées par la famille Bernoulli, la poulpe attitude se fonde soit sur un savoir faire tacite, informulé, acquis par l’entrainement et la pratique (Blond), soit sur un souvenir émotionnellement chargé (Addams), soit sur une émotion primaire (Simpson).

§ 1. Disséquer le poulpe qui sommeille en nous

L’idée même de savoir quelque chose sans savoir pourquoi est quelque peu anxiogène. Peut-on apporter du rationnel à l’irrationnel ? Peut-on décrypter l’intuition afin de permettre à l’être humain d’accéder un peu plus au potentiel incroyable de son cerveau ?

A-t-on découvert comment ça marche ?

Confronté à une situation stressante, plutôt que de prendre le temps de réfléchir à toutes les options notre cerveau est réquisitionné par ce que l’on appelle l’« inconscient d’adaptation » qui nous fait décider plus vite et mieux. Cet inconscient d’adaptation s’appuie sur le balayage superficiel, une « faculté qu’à l’être humain d’aller très rapidement au cœur des choses à partir d’indices qu’il capte en surface et qu’il rattache ».

D’après les spécialistes, l’intuition est une sorte de clairvoyance instantanée, c’est en tout cas le chemin le plus court pour aller vers la décision, une sorte de raccourci vers la conscience ; réfléchir trop longtemps n’amène que du bruit, complexifie, rend perplexe, indécis, et induit peut-être la mauvaise décision.

Où est localisée l’intuition dans le cerveau ?

L’hémisphère gauche de notre cerveau, siège de l’analyse et de la logique peut être vu comme le quartier d’affaires moderne et l’hémisphère droit, siège des émotions, comme la vieille ville, un Montmartre cérébral en somme.

Le système cortical (en particulier la partie inférieure du lobe pariétal) est impliqué dans différentes fonctions hautement cognitives comme les associations mentales, la mémoire implicite, la représentation de soi, le développement de concepts abstraits ainsi que les décisions automatiques et rapides liées aux expériences passées et aussi à ce qu’on appelle la cognition incarnée.

Chez l’homme, les aires impliquées dans les mécanismes dits « miroirs » sont les suivantes : le cortex prémoteur ventral, le gyrus frontal inférieur et le lobe pariétal inférieur. Ce mécanisme des neurones miroirs, impliqué dans les processus d’intégration visuo-motrice, facilite non seulement la prédiction des intentions d’autrui mais aussi ses émotions.

Le système sous-cortical, c’est-à-dire la région du cerveau située anatomiquement en dessous de la couche du cortex cérébral stimule, quand il est actif, des structures très importantes pour la mémoire implicite et l’apprentissage implicite, deux moteurs de l’intuition.

Instinct, intuition, réflexe

Un réflexe est une simple réponse neuromusculaire. Un instinct se réfère à un mécanisme de type animal. L’intuition est à la fois émotionnelle et cognitive et fait référence à la question de la prise de conscience d’éléments implicitement acquis et mis en mémoire dans notre cerveau.

L’intuition a-t-elle un sexe ?

  • Un attribut féminin

    La femme, plus empathique que l’homme est davantage attentive à de petits signaux, ignorés par l’homme.

  • L’intuition est asexuée

    Le Dr Richard Wiseman psychologue anglais à l’université de Hertfordshire, testa l’intuition des femmes et des hommes à travers une expérience qui s’est soldée par 72% de taux de réussite pour les hommes contre 71% pour les femme

  • Un concept misogyne : c’est l’intelligence sans raisonnement

    En attribuant aux femmes comme qualité première l’intuition plutôt qu’une capacité de raisonnement, d’observation, d’interprétation et d’analyse, l’« alpha dominant » chercherait à minimiser les capacités intellectuelles des femmes.

Conclusion : L’intuition n’a pas de sexe, il faut savoir l’écouter et l’accepter. Les hommes suivent généralement leur intuition pour une raison unique, ils ont une approche sélective dans leur prise de décision. Les femmes suivent leur intuition pour une multitude de raisons, elles ont une approche dite « compréhensive » d ans leur prise de décision.

L’intuition, une affaire de QI ?

Einstein :
  • « Je crois au pouvoir de l’intuition et d l’inspiration […] À un certain moment, je sais que je suis dans le vrai mais sans nécessairement pouvoir expliquer pourquoi. »
  • « Le mental intuitif est un don sacré. Le mental rationnel, un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et qui a oublié le don. »
  • « Dans notre société cartésienne, intuition rime avec mystique, illuminé ou farfelu… il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »

Herbert A. Simon, psychologue américain, prix Nobel d’économie 1978 pour ses travaux avant-gardistes sur l’intuition :
  • « Les décisions rationnelles ne sont que le prolongement du fantasme de l’homme machine. »
  • « Nous sommes limités dans nos capacités à tout expliquer, à tout entrevoir. Et l’intuition nous permet de décider de manière satisfaisante et rapide, ce qui n’est déjà pas si mal.

Louis Taillefer, physicien canadien :
  • « L’intuition, c’est ce qui fait la différence entre les chercheurs et les trouveurs. »

Henri Pointcaré :
  • C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons. »

Alain Connes, mathématicien, médaille d’or 2004 du CNRS :
  • « Il faut laisser parler l’intuition présente en nous mais que la plupart des gens refoulent. »
  • « Surtout, il ne faut jamais accepter ni autorité, ni dogme, la seule autorité en math, c’est moi-même. »

Garry Kasparov, l’ogre de Bakou, champion d’échec :
  • « C’est l’ordinacœur contre l’ordinateur (Le super ordinateur Deep Blue d’IBM) »
  • C’est une victoire de l’intuition contre la force brute du calcul. »

Daniel Tammet, autiste Aspeger, the Brain Man :
  • « Imaginez votre cerveau comme grande armoire avec des milliers de tiroirs dont vous avez mémorisé le contenu en leur attribuant des numéros ou des couleurs bien précises. Votre esprit devine lesquels ouvrir face à un problème particulier. Vous construisez ensuite des analogies en transposant à toute vitesse le contenu d’un tiroir vers un autre tiroir. De ces jeux de tiroirs naît la créativité. C’est tout simplement le principe de la synectique. »

Jean-Paul Sartre, écrivain et philosophe :
  • « […] Il n’est d’autre connaissance qu’intuitive. La déduction et le discours improprement appelés connaissance, ne sont que des instruments qui conduisent à l’intuition. »

Dr Marian Diamond, professeur à l'université de Californie à Berkeley
  • « l’analyse post mortem du cerveau d’Einstein (1980) révèle un nombre plus important de cellules gliales (cellules qui ont pour fonctions, la plasticité synaptique, les connexions, et donc, la vitesse d’apprentissage et des associations mentales) dans la partie inférieur de son lobe pariétal. Cela pourrait expliquer le lien entre intelligence, créativité et intuition. »

Paul Ekman, psychologue et expert en détection du mensonge
  • Le progrès des neurosciences sociales a confirmé que le cerveau intuitif humain pouvait détecter, de manière extrêmement rapide(en moins d’une seconde), des éléments qui échappaient dans un premier temps à la conscience, notamment ces fameux micro-gestes et micro-expressions qui apparaissent de de manière très fugace chez le menteur.

    Pour exploiter son cerveau intuitif, trois règles d’or s’imposent : expérience, confiance en soi et lâcher prise (let it go). Cette forme de perspicacité s’obtient lorsque l’on s’abstrait de la réalité et des contraintes conscientes pour entre en résonnance avec soi-même et le petit monde qui nous entoure.

Questions

  • L’intuition est-elle contagieuse
  • Quand faut-il suivre son intuition ?
  • Quand ne faut-il surtout pas s’y fier ?
  • Intuition et désir : quel rapport ?
  • Quels sont les signes intuitifs de l’amour ?
  • Quand l’amour peut-il être en danger ?

Pour finir :

Accepter et écouter un peu plus son intuition et son savoir inconscient (tout en respectant le contexte et la culture environnants) pourrait aider l’être humain à ouvrir le bon œil sur ce monde merveilleux qui nous entoure.


III BIBLIOGRAPHIE

▲ III-3. BIBLIOGRAPHIE : LA STRATÉGIE DES ÉQUIPES AD HOC
► III-4. BIBLIOGRAPHIE : LA POULPE ATTITUDE
▼ III-5. BIBLIOGRAPHIE : ÉLOGE DE LA CHANCE ou l’art de prendre sa vie en main

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Mis à jour 25/02/2024 à 09h45 par APL-AML

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