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MarieKisSlaJoue

7 axes pour réussir sa transformation numérique : L'un d'eux est l'arrêt de l'offshore

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par , 19/11/2015 à 11h27 (2059 Affichages)
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Stéphane Bout, consultant McKinsey est venu expliquer à la conférence dédiée à la transformation numérique comment une entreprise devait s’y prendre pour faire sa transformation digitale.

Avant tous il faut savoir que le digital est déjà très présent en France. Il représente 5,5% du PIP et pourrait bien générer dans les 10 ans à venir mille milliards d’euro de valeur. Les études montrent que les consommateurs français sont déjà très digitaux, ils sont même au-dessus de la moyenne par rapport aux autres pays. En revanche, les entreprises elles sont en retard et même en dessous de la moyenne.

Cependant, aujourd’hui toutes les entreprises on commencée leur transformation digitale, mais pas toute à la même vitesse. Nous avons celles qui sont dans l’adoption du digital (entre 90% et 95% des entreprises) puis nous avons les autres qui sont dans le déploiement à grande échelle.

On explique cette réussite de transformation à grande échelle par trois critères :
- Une orientation cliente très forte des DSI.
- Une transformation dite hybride.
- Une évolution de l’IT que ça soit au niveau applicatif, organisationnel ou opératoire.

Une transformation hybride signifie qu’en plus du côté expérimentation lié au digital il est nécessaire d’impliquer fortement le management et d’avoir une approche top down. Il faut avoir une bonne vision stratégique pour pouvoir passer d’expérimentation à produit différencient.

L’évolution de l’IT elle ne se cantonne pas qu’à la méthode agile. C’est un premier pas, mais très souvent très loin d’être suffisant car, seule les développements sont agiles, pas la mise en production. Le métier ne voit donc pas la différence, pour lui l’informatique fonctionne toujours pareil vu que la livraison des fonctionnalités prend du temps.

L'informatique a connus différentes phases, à ses débuts c'était simple et les coûts étaient donc plutôt faciles à maitriser. Puis le SI est devenu de plus en plus compliqué et la gouvernance de l'IT extrêmement difficile. Aujourd'hui avons une informatique qui arrive à être compétitive. On maitrise son coût et elle nous permet la création de valeur, mais ce n'est plus suffisant et avec le digital on demande à la DSI beaucoup plus. Elle doit être capable de développer des fonctionnalités plus rapidement, souvent de façon itérative. Elle doit aussi être capable de faire sa transformation avec un budget très restreint. En effet la transformation digitale à un coût, les nouveaux projets digitaux aurons un coût de développement et d'exploitation. La DSI doit donc réussir à faire encore baisser le coût de son SI pour absorber le digital. Enfin il faut aussi répondre maintenant à de nouvelles exigences de qualité de services, le digital place la barre encore bien plus haut en terme de SLA.

Pour réussir Stéphane Bout donne sept axes :
Premier axe est ce qui appelle avoir une architecture orientée client, il est nécessaire de raisonner avant tous sur les services qui vont être rendus au client et non plus sur le produit que l'on veut lui vendre. Pour lui il est nécessaire de prendre comme point de départ ce qui se passe avant l'acte d'achat du client et aller jusqu'à l'après acte d'achat. A chaque fois il est nécessaire de trouver les interactions que l'on peut avoir avec le client pour en faire des use case. En partant de ces use case, imaginer l'architecture et même la gestion de projet qui permettra d'y répondre le mieux possible.

Second axe il est nécessaire d’avoir des modes de livraison à plusieurs vitesses. Certaines applications nécessite d’être délivrées plus rapidement et de façon plus régulière que d’autre. Notamment les applications dites « digital »

Troisième axe, changer radicalement la façon de concevoir les applications, il emploie le terme de « smart application development ». Cette approche consiste, selon lui, à essayer de comprendre les points de souffrance que rencontrent les clients. De repenser les processus avec une approche lean pour qu’il soit le plus simple possible pour le client et pour l’entreprise. Enfin il est nécessaire de combiner ces réflexions avec des méthodes itératives comme l’agile.

Toujours dans l’idée de l’agilité le quatrième axe concerne l’infrastructure, qui doit être le plus automatisée possible et pensée comme un service pour le développeur qui va y déployer son application. Toujours dans l’esprit de proposer une nouvelle évolution d’une application le plus rapidement possible.

Le cinquième axe pointe du doigt le fait que les entreprises ont souvent préférées les profils bons en gestion de projet quitte à sous-traiter les profils plus technique. Hors aujourd'hui ces profils techniques sont la clé d'une transformation digitale et l'entreprise doit capitaliser ces talents, les faire évoluer. Stéphane Bout appelle cela le retour en grâce des profils techniques. De plus, en plus d'entreprise arrête l'offshore pour avoir les équipes de développement au plus près et être le plus rapide possible dans la livraison des produits.

Sixième axe, le pilotage financier. Il fait minimiser les coûts de fonctionnement et être plus dynamique dans ses investissements. Les plans à 3 ans des DSI n’a plus aucun sens dans le digital. Les portefeuilles de projet doivent être plutôt faits à 3 mois avec des changements réguliers. Ceci implique donc aussi de changer la gouvernance actuelle de son SI.

Dernier point le SI d’une entreprise doit être de plus en plus ouvert vers l’extérieur et doit donc être performant en termes de sécurité. Beaucoup plus dans le passé où le SI était composé principalement de solution interne.

Pour Stéphane Bout le digital à une approche très similaire au mode de fonctionnement de penser de la R&D en pharmaceutique. C'est-à-dire que nous lançons des initiatives qui peuvent durer longtemps et mener à une impasse et qu'il faut donc pouvoir arrêter au plus tôt. La peur de l'échec ne doit pas exister, si on se trompe dans une initiative il est important de vite passer à une autre même si on a beaucoup investie dedans. Il est aussi nécessaire de faire beaucoup de veille sur les concurrents, mais aussi sur les autres secteurs afin de ne pas se priver de bonnes idées.

Les processus de décision doivent donc être revus dans les entreprises pour être en phase avec cette nouvelle dynamique.

Pour les DSI en pleine transformation il est important de savoir où elle se trouve sur ces 7 axes, de définir sa cible, là où elle voudrait être et de se lancer le plus vite possible. Attendre d'avoir une stratégie extrêmement précise pour le digital n'est pas envisageable. Se transformer prend du temps et il faut commencer le plus tôt possible pour ne pas être retard ensuite par rapport au concurrent.

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Mis à jour 23/11/2015 à 10h14 par MarieKisSlaJoue

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