Qu'est-ce qu'une carrière de développeur réussie ?
Un bloggeur imagine la carrière catastrophe, un billet qui pousse à réflechir
Dans les métiers de l'informatique, les développeurs, un peu comme tous les employés, sont de plus en plus amenés à changer régulièrement d'entreprise, à la recherche de meilleures rémunérations, de meilleures conditions de travail ou de nouveaux défis.
Durant sa carrière, le développeur risque donc de passer par des postes qu'il pense, avec du recul, n'avoir jamais du accepter.
C'est en tout cas ce que relate Scott C. Reynolds, un bloggeur qui se définit lui-même comme "un collectionneur de rêves de carrières brisées".
Dans une série de cinq articles, il revisite des scénarios de carrière désespérants dans des domaines variés, allant de la biologie marine à l'archéologie en passant, domaine qui nous intéresse, au développeur informatique.
Dans sa colonne sur le développement informatique, Reynolds raconte, d'une manière satirique et caricaturale, une succession de déceptions d'un développeur fraichement sorti de l'école, encore nourri par les légendes de la Silicon Valley.
Mais la réalité qu'il découvre est toute autre. Son premier emploi se passe au sein d'un site de e-commerce qui récupère des composants d'ordinateurs et les revend sans les envoyer aux clients... à moins que ces derniers ne menacent de poursuites. Une belle arnaque en somme, qui finit devant les tribunaux.
Son deuxième poste est celui d'ingénieur chargé de développer un logiciel de soins médicaux, un emploi qui semble en tout cas plus prometteur et légitime que le précédent.
Seulement, en découvrant son planning le premier jour, notre ami est affligé. Sa journée sera remplie de réunions. Il découvre les joies de la bureaucratie et du management traditionnel. Le rêve de se donner à fond pour une startup innovante s'amenuise de jour en jour.
Il tient tout de même le coup, et après 3 ans, le produit sort. Mais sans fanfare... ni clients qui se bousculent pour tester son produit. Pire, le lancement se passe mal à cause de la "stupidité des utilisateurs qui cliquent où il ne faut pas et tapent ce qu'il ne faut pas taper". Une tirade ironique que le développeur utilise pour qualifier la non robustesse de son logiciel.
Mais il reste quand même dans cette société, par soucis de stabilité et de sécurité. Promu manager, il ne développe plus et se contente de briser les rêves des jeunes développeurs qu'il encadre.
Un scénario catastrophe pour certains, mais tout à fait classique pour d'autres.
Et vous ?
Qu'est-ce que pour vous une carrière de développeur réussie ?
Et quel est (sans diffamation... et donc sans nom) votre pire souvenir de poste ?
Et au contraire, celui que vous avez refusé et que vous regrettez encore de ne pas avoir pris ?
Source : le site MCSWEENEY’S
En collaboration avec Gordon Fowler
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