Parce que ça arrive souvent ?Parce que rester développeur dans un grand groupe, il faut oublier sa fierté, quand on voit passer chefs de projet des jeunes sortis d'écoles de fils à papa... Evidemment, ils ont codé un ou 2 ans. Mais comme ils ne savent rien faire, on les passe CP.
Bonjour,
Tout à fait d'accord, d'ailleurs c'est ce que je fais. J'essai de voir autre chose que le java du boulot chez moi, C, C#, microcontrolleur, sécurisation d'OS (en ce moment, FreeBSD et les jails)... Mais tout cela demande du temps, que l'on n'a pas toujours. Le système de 20% consacré au projet perso de Google est une bonne initiative, malheureusement pas suivi par nos sociétés avide de gagner toujours plus.Se réserver quelques heures par semaine pour travailler sur des projets personnels et faire de la veille technologique.
Selon moi, il est primordial que le développeur soit positionné sur un projet qu'il juge épanouissant et qu'il se laisse influencer par les référents et architectes techniques.
C'est la seule manière de garantir un apprentissage quasi quotidien ( = veille technologique), cela va permettre au développeur de maitriser au fil des années de nombreuses technos, c'est ce qui va le différencier du jeune diplôme préformaté sorti d'école d'ingénieurs et justifier son TJM.
C'est une 'hygiène de travail' à adopter, il ne faut jamais se laisser aller car une fois largué du wagon, il est très difficile de le rattraper.
Passer CP ou Manager c'est faire une croix sur le technique. Si le souhait est de continuer dans le technique, il faut absolument refuser ce genre de poste (même si le salaire est plus alléchant).
Pour moi il est tout à fait envisageable d'avoir 40-50 ans et être un référent technique voir encore mieux Architecte technique.
je dirais simplement :
un -> on devient pas développeur, on est développeur et le plus souvent par passion.
Deux -> lorsque l'on est développeur c'est pour la vie, même après 40 ans.
Nous disposons a l'heure actuel de tellement de support pour parfaire notre connaissance, et 15 ans de métier ca fait tout de même la différence.
même avec un ingé qui sort d'un master ou d'une licence.
Pour ma part j'ai 37 ans, donc je m'approche de la quarantaine. Je suis développeur et cette question m'a tarabusqué plus d'une fois. La réponse que je compte y apporter est : la spécialisation.
Personellement je me spécialise en développement .NET. C'est suffisant pour occuper tout mon temps tellement les technologies avancent vite. Je reste en veille sur ce qui se fait et, effectivement, j'essaye de rester humble car on peut apprendre de n'importe qui.
Pour ce qui est de devenir indépendant c'est fait depuis mi-janvier et c'est vrai que c'est plutôt sympa.
+++
Ne pas être chef trop tôt : coder un certains nombres d'années, supporter les chefaillons, apprendre des erreurs des autres ...
Une fois responsable d'une équipe, se réserver une petite partie à coder soit même et rester au contact du métier.
Une fois super chef, continuer à coder malgré tout.
Et surtout être passionné, curieux des nouveautés, s'enrichir au contact des jeunes sorties des "écoles à papa" (sic).
Je ne suis pas le profil concerné par ce sujet, car je n'ai que 22 ans et travaille depuis septembre, mais en ce qui me concerne je me maintiens à niveau en me fixant des défis à résoudre.
Je me suis remis il n'y a pas très longtemps à réfléchir aux problèmes du project euler, j'en ai déjà résolu 36. J'en avais résolu une dizaine étant étudiant puis avais arrêté.
Ces algos à faire me servent de prétexte pour essayer des langages, c'est comme ça que j'apprends en ce moment le Python.
J'ai aussi l'intention de me mettre aux défis de rétro-ingénieurerie CRACKME et KEYGENME, dans lesquels j'ai commencé récemment à m'initier.
Je pense qu'il est important de se former, et surtout de trouver des exercices à appliquer. J'y consacre quelques heures par semaine.
Si vous moinsez, merci de répondre pour argumenter!
Ma présentation
Après un certain temps dans l'industrie, le mieux pour ma part est quand même de passer professeur en développement.
La seconde raison est, d'après Brion, le manque d'humilité. Beaucoup de développeurs "senior" commenceraient à croire qu'ils savent tout ...
Je pense que çà s'applique aussi à la plupart des développeurs "juniors"...non ?
J'aurai 53 ans bientôt et je ne me sent pas concerné. Je suis dans l'informatique depuis 30 ans. D'abord par passion (et je suis toujours passionné), puis comme professionnel.
Je suis passé du développement d'apps C/S sur mini-système IBM aux NTIC et j'ai eu et j'ai la chance de travailler sur des projets très motivants (BI & Web).
Passer aux NTIC ne consiste pas seulement à apprendre de nouveaux langages orientés objet, mais aussi à comprendre et utiliser les environnements technologiques, à acquérir une culture d'architecture applicative. Et çà prend énormément de temps si on souhaite rester dans la course.
Le secret pour rester dans le coup face à la concurrence des p'tits jeunes: L'humilité, la passion et beaucoup, beaucoup de travail (çà me "bouffe" tous mes loisirs et cela depuis 30 ans).
A suivre...
A mon avis, rester développeur doit d'abord être motivé par la passion du métier.
DU coup pour rester à niveau, il est important de se maintenir "à la page" et de se fixer de nouveaux objectifs comme passer des certifications sur différents langages de programmation.
Les certifications et l'expérience aident à négocier un cachet pas mal du tout lorsqu'on se lance à son compte ou tout simplement un très bon salaire.
Après ça reste mon humble avis.
Il est certain que l'industrie du codage informatique est foisonnante et qu'elle tend tout comme l'industrie tout court se transformer :
Auparavant le codeur devait tout faire à la main (calculer le nombre de jours entre deux dates, trier des données par des algo puissants, voir créer une gestion de fichiers indéxés...). De nos jours on utilise des fonctions du langage, des API, des moteurs de BD, des librairies dont l'origine et les méthodes ne sont pas toujours très bien maîtrisés.
Du coup le travail de codage tend vers une compétence de bibliothécaire, capable non d'effectuer un travail mais de découvrir le meilleur outil adapté déjà existant. Dans les années 1980, développer en COBOL sur mini nécessitait de connaitre les quelques dizaines de termes du langage plus quelques dizaines de services système contenues dans l'OS propriétaire. Le reste était affaire de méthode et d'érudition algorithmique. Comparez cette complexité avec PhP, Java ou tout autre langage...dont les versions pleuvent au rythme de la rectification des bogues.
Cela nécessite une part de plus en plus importante de recherche et de documentation, compliquée par le fait des "modes" insufflés par les services marketing des éditeurs puissants.
Le dilemme est donc de savoir quand on développe, jusqu'où on s'autorise à dépendre 1) de la qualité des outils clés en main 2) de la versatilité du marché.
Ce dilemme se pose autant aux vieux qu'aux jeunes. Les jeunes n'ont cependant pas le choix : le travail d'acculturation considérable auquel ils sont contraints les éloigne de la méthode et de l'algorithmique. Certains pourtant manifestent de l'intérêt pour cette voie et se réfugient dans des niches technologiques où les outils clés en main n'existent pas ou peu. Ils ont alors la satisfaction de "tout faire eux mêmes".
Dans ce bas monde, il y a de la place pour toutes les lubies. Je ne suis pas sûr que l'âge y joue un grand rôle, sauf effectivement si le vieux se fige dans son savoir. Mais ce n'est pas réservé à l'informatique.
En fait c'est justement la le probleme, beaucoup de langages facilitent tellement le travail au developpeur qu'on devient comme tu l'as dit just un bibliotecaire.
un gus qui connais toutes les fonctions mais qui ne saurait les reecrires si un probleme survenait. mais pour moi je dirai qu'on ne peu pas se dire bon developpeur dans ce cas. et d'ailleur avec le tempson est moin interresse par la chose, car dans ce cas il n'y a rien de passionnant.
je pense que la passion chez le developpeur vient dans le desir de creer quelque chose, la satisfaction d'avoir ecrit un code pas dans l'assemblage de fonction.
c'est pour cela justement pour prendre mon cas que je reecris en C ce qui existe en python. pour avoir la satisfaction du travail accompli et non pour ecrire efficacement et facilement un programme.
bien entendu dans la vie professionnelle il faut bien justifier son salaire alors on reinvente pas la roue au boulot.
je conclus en disant que pour garder la passion il faut avoir une bouble vie. en prive on developpe des trucs ou on apprends, qui nous passionne. et au boulot ben on peut etre just un linker de fonction. souvent ce qu'on a appris a la maison sert aussi au boulot
Ce n'est pas tout à fait exacte je pense.
Dans les années ... enfin y'a longtemps, pour développer sous Windows 3 il fallait faire du C++ ou du Visual Basic (voir les deux). Enfin il existait bien Borland Pascal for Windows et probablement quelques autres langages, mais rien de folichon.
VB à l'époque ne permettait pas de faire des composants, on avait donc des développeurs C++ pour faire des composants et des développeurs VB pour les utiliser.
Quand Borland a sorti Delphi 1 c'était une révolution, un compilateur Pascal aux performances qui rivalisent avec le C++ et une interface à la simplicité de Visual Basic. De plus, Delphi permettait de créer ses propres composants !
Et bien déjà à l'époque on trouvait deux types de développeurs Delphi, ceux qui se sont jetés sur la conception de composants et ceux qui se sont jetés sur ces nouveaux composants pour jouer aux Lego
Pareil en PHP aujourd'hui, les concepteurs de framework et leurs utilisateurs, ou en .Net, les concepteurs de composants et leurs utilisateurs.
Alors parfois c'est la même personne qui conçoit et qui utilise, mais pour parler de mon expérience personnelle, cela fait longtemps que j'ai laissé de côté la conception de composant dans mes applications, cela demande beaucoup trop de temps de faire un composant installable qui accepte qu'on le triture de façon interactive et illogique (activer un BDD qui n'a pas été configurée par exemple). Il est bien plus simple de créer des bibliothèques de composants à instancier à la main, et en plus ça ne demande pas d'installation sur l'environnement de développement.
je suis tout a fait d'accord avec toi et ca nous ramene au sujet.
ceux qui jouent au lego sont selons moi ceux qui perdent plus facilement la passion avec l'age.
faire quelque chose pour le salaire ca motive mais on peut vise s'en lasser et passer a autre chose surtout quand le autre chose en question rapporte plus. d'ailleur ton exemple de lego est bien choisis car avec l'age les legos ca interresse moins
Ceux qui jouent au légo ! Mon prof d'IA nous sortait ça à propos du Java.
"C'est trop simple, tu peux faire les choses trop vite et trop bien. Alors que si tu prends du bon C++, là tu vas en chier, là tu vas prendre beaucoup de temps à faire amoureusement les choses, là tu seras un homme !"
D'un autre coté, tu regardes un langage comme rails pour le web, qui a mis de coté tout ce qui n'est pas strictement utile, au détriment de la robustesse (comme retirer les roulettes - typage faible, pas de ; etc etc) en pensant que les utilisateurs seront bons.
En deux lignes de rails, tu fais 40 lignes de Java et 6000 lignes de C.
Mais qu'est ce qui compte au final ? Que tu saches la composition exacte du béton, ou que tu saches construire une belle maison rapidement ?
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