La Corée du Sud, cible du plus gros hack de son existence
La Chine suspectée
35 millions de personnes, pour un pays qui compte 49 millions d'habitants, c'est beaucoup. Et quand les données personnelles de 35 millions d'utilisateurs de Cyworld (un réseau social sud-coréen) et de Nate (un portail d'information/ webmail) se retrouvent dans la nature, il en faut peu pour dire que c'est l'une des plus grosses attaques qu'ait jamais connue la Corée du Sud.
Certains pensent à une cyber-guerre (cyberwarfare), d'autres s'étonnent de ne pas y voir la marque des hackers d'Anonymous et ou encore ceux de Lulzsec.
Le communiqué de presse de l'agence Reuters reste évasif sur les détails de l'attaque : SK Comms, l'entreprise propriétaire des deux sites communautaires, aurait été hackée. Les cybercriminels seraient en possession des noms, numéros de téléphone, adresses emails et "de données non spécifiées" des utilisateurs de Cyworld et Nate.
On se rappelle tous de l'immense fuite de données due au hack d'Epsilon en avril dernier. L'entreprise qui collectait les données marketing de ses nombreux clients (Verizon, CitiGroup, JP Morgan, etc.. Donc une base de données plus que conséquente) avait été victime d'une attaque de spear phishing.
Les hypothèses sont nombreuses pour étudier ce nouveau cas de fuite de données ; les traces laissées par les hackers laissent à penser que ces derniers sont chinois, comme la majorité des attaques dont a fait l'objet la Corée du Sud depuis le début de l'année.
Sources : Reuters, Information Systems Research, Theinquirer.
Et vous ?
Est-ce une attaque de cybercriminels dans un objectif de gain financier, à l'instar de l'affaire Epsilon ?
Une attaque d'hacktiviste ?
Ou encore, une cyber guerre larvée entre la Chine et la Corée du Sud ?
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