Android « repose sur les épaules de Microsoft »
Affirme un avocat de Redmond en expliquant les redevances imposées aux constructeurs
Dans le secteur du mobile où les conflits sont nombreux au point qu'il est difficile de savoir qui attaque qui en justice, Microsoft se distingue en étant l'entreprise qui a signé le plus d'accords à l'amiable. Plus de la moitié des smartphones vendus sous Android rapportent désormais des redevances à Microsoft.
Un fait que Google dénonce comme faisant partie d'une conspiration contre son système open source, orchestrée avec Oracle, Apple et autres.
Dans une interview accordée au San Francisco Chronicle, Horacio Gutiérrez, conseiller juridique adjoint de Microsoft, répond à cette assertion et accuse même Google de « reposer sur les épaules de compagnies comme Microsoft, qui ont mis des milliards de dollars en investissement ».
« Ces appareils sont passés de systèmes rudimentaires en devenant des ordinateurs à part entière, avec des systèmes d'exploitation modernes et sophistiqués ». Et ils n'y sont arrivés qu'en puisant de systèmes établis par des investissements étalés sur des décennies, explique en substance l'avocat.
La situation actuelle est pour lui naturelle : « c'est une période d'agitation et de réajustement, jusqu'à ce que les revendications sur la propriété des différentes pièces technologiques deviennent bien définies, puis, il y a une période de délivrance de licences et de licences croisées qui relégueront ces problèmes en arrière-plan », estime-t-il.
Quant aux voix de plus en plus nombreuses qui s'élèvent contre les brevets logiciels, Gutiérrez a une réponse : « Beaucoup de choses qui étaient dans le passé implémenté par du Hardware, comme les commutateurs de téléphones et les circuits, sont maintenant implémentées en logiciel, » remettre en question la possibilité de breveter du logiciel serait : « en un sens, la même chose que de demander si une partie importante de l'innovation technologique qui se passe aujourd'hui doit être protégée ».
Et d'affirmer que les licences ne sont pas quelque chose de « néfaste dont on devrait s'inquiéter », mais plutôt une « solution au problème de brevets à laquelle les gens réagissent négativement ».
Source : San Francisco Chronicle
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