Discussion :

[gwadaboug]

Bonjour a tous,

Je suis sur la conception d'un projet simple, ayant besoin de l'utilisation d'une base de données. J'ai alors fait un MCD, afin de modéliser ma base de données. Le problème est que j'ai une boucle fermée, dont je n'arrive pas a me débarrasser.

Le projet est un simple logiciel de comptes. un utilisateur créé des comptes (bancaire) sur lesquels il effectue des opérations. L'utilisateur définit également des catégories avec des sous catégories. chaque opération doit être classée dans une sous catégorie.

Je vous ai transmis mon MCD en pièce jointe. Le problème est qu'au niveau des "opérations", il y a une boucle est fermé. Il y a donc une redondance d'informations.

A partir d'une "opération", il est possible de retrouver "l'utilisateur" :

• Soit en remontant par le "compte"
• Soit en remontant par les "catégories"

Si quelqu'un avait une idée, afin d'éviter cette boucle, ou surtout éviter la redondance de l'information utilisateur ?

Je vous remercie d'avance

[seabs]

Bonjour,

En attendant mieux, je peux te signaler que ta ternaire n'est pas correcte car, il n'est pas possible d'avoir une relation --1,1--. Les trois relations devraient être -- 0, n --

Il serait peut être envisageable de supprimer la ternaire. Ainsi, nous aurions :

Compte -- 0,n -- Contient -- 1,1 -- Operation
et
Categorie enfant -- 0,n -- Lier -- 1, 1 -- Operation

Maintenant, tu auras certainement des avis plus pertinent, qui te présenterons d'autres modèles de modélisation.

@+

[Richard_35]

Bonjour Gwadaboug et Seabs,

Je me permets de m'immiscer, Seabs...

Compte -- 0,n -- Contient -- 1,1 -- Operation
et
Categorie enfant -- 0,n -- Lier -- 1, 1 -- Operation

==> tout à fait !

J'ajoute que, à partir de ton MCD, Gwadaboug :

Compte -- 0,n -- Contient -- 1,1 -- Operation

tu obtiendras les tables suivantes :

Compte(Id_Compte, Nom, ...) ;
Operation(Id_Operation, #Id_Compte, ...).

Dès lors, je ne vois pas très bien comment Categorie_Enfant pourrait être liée à l'association "Contient" qui ne possède aucun attribut...

[gwadaboug]

Bonsoir,

Je vous remercie pour vos réponses. J'ai apporté une correction au schéma. Je pense a présent que celui ci est valide.

Mais la boucle fermée est toujours la, ce qui apporte une redondance d'information. Et je ne vois vraiment pas comment m'en séparer, sauf avec un trigger.

Mais je souhaite, si possible, apporter une solution dans ma conception, plutôt qu'utiliser ce genre de méthode.

Je vous remercie encore de m'avoir apporté une correction a mon schéma afin de pouvoir être plus précis.

[fsmrel]

Bonsoir,

A partir d'une "opération", il est possible de retrouver "l'utilisateur" :

• Soit en remontant par le "compte"
• Soit en remontant par les "catégories"

Dans l’état du diagramme conceptuel, il est possible de tricoter les opérations / comptes d’un utilisateur avec les sous-catégories/catégories d’un autre utilisateur :



Dans cette représentation on attire l’attention sur le fait qu’il faudra mettre place un mécanisme au niveau de la base de données permettant d’imposer le respect d’une contrainte d’égalité. Ceci passera par la mise en œuvre d’une assertion (instruction CREATE ASSERTION de la norme SQL) ou — si votre SGBD ne permet pas les assertions — se fera a priori au moyen d’un trigger pour s’assurer que l’utilisateur impliqué par une opération (via le compte référencé par l’opération) est bien celui qui est référencé via la sous-catégorie et la catégorie. Mais cette façon de faire ne semble vous convenir que très moyennement...

Note concernant les identifiants : comme l’utilisateur peut créer des comptes, des catégories et des sous-catégories, on peut distinguer d’une part les identifiants « système » tels que CompteId, OperId, CatId, SousCatId (primary identifiers, mickey « <pi> ») non modifiables par l’utilisateur et d’autre part les identifiants dont celui-ci peut faire ce qu’il veut, tels que CompteNo, OperNo, CatNo, SousCatNo (alternate identifiers, mickey « <ai> »).

Maintenant, une façon d’éviter la mise en œuvre d’une assertion ou d’un trigger peut consister à utiliser l’identification relative, symbolisée dans le cas par exemple de Power AMC par la mise entre parenthèses des cardinalités 1,1 (associations-types UTIL_COMPTE, COMPTE_OPER, UTIL_CAT, CAT_SOUSCAT) :



Ce choix a du reste une justification sémantique dans la mesure où un compte ne peut pas changer d’utilisateur (c’est l’utilisateur qui crée ses propres comptes), de même parce qu’une opération ne peut pas être rattachée à un autre compte, etc.

Dans ces conditions, le MLD qui est dérivé est le suivant (L’attribut UtilisateurId est propagé par les deux chemins jusqu’à OPERATION) :



La contrainte d’égalité ne concerne plus que la table OPERATION et revient à ceci :

UtilisateurId = CAT_UtilisateurId

Le plus simple est de pouvoir se passer de l’attribut CAT_UtilisateurId, ce à quoi on parvient en modifiant la référence OPER_SOUSCAT. Si on utilise Power AMC :

1) Afficher l’onglet « Jointures » de la référence :



2) Jouer sur « Colonne de la table enfant », à savoir remplacer CAT_UtilisateurId par UtilisateurId :



La colonne CAT_UtilisateurId devient sans emploi et l’AGL la supprime d’office. La table OPERATION ne comporte plus que la seule colonne UtilisateurId pour participer à la référence d’un compte et d’une sous-catégorie, la contrainte d’égalité est donc de facto respectée :



Si l’on ne dispose pas d’AGL tel que Power AMC ou WinDesign (ce qui semble être votre cas), la modification est à effectuer manuellement.

[seabs]

Bonjour,

@fsmrel
Je vous présente tous mes vœux pour cette nouvelle année et merci pour vos précieux conseils.

Une fois encore, vous touchez là où ça fait mal. Je n'avais pas vu le piège et pourtant je fais des efforts. Mais, le coup d’œil ne s'obtient qu'avec le temps.

J'ai encore à apprendre, alors je continue.

Avec vos remarques, @gwadaboug doit résoudre sa difficulté, car la présentation est limpide.

A+

[gwadaboug]

Bonjour,

Je vous remercie pour cette réponse détaillée.
Je pense finalement utiliser les triggers, car la deuxième solution me semble plus compliqué et risque d'alourdir la base de données. mais je pense en avoir compris l'essentiel.

Je n'utilise aucun éditeur pour mes bases de données, je fais tout par des scripts mais cela me permet d’être proche de ma BD et de tout contrôler.

Je considère ce post comme résolu, et espère que ça puisse aider d'autre personne qui se trouve dans ma situation.

Merci encore a vous tous, bonne journée.

[Richard_35]

Bonjour Gwadaboug, Seabs et Fsmrel,

Limpide, effectivement, Fsmrel .

Une chose m'a, sans doute, échappé : dans le post initial, il ne me semble pas qu'il soit précisé que l'utilisateur qui créé le compte doit être, absolument, celui qui créé les opérations.

L'utilisateur semble stocké uniquement en tant qu'information :

• qui a créé le compte ?
• qui a créé les opérations ?
• etc...

L'utilisateur créant des opérations n'étant pas, forcément, celui qui a créé le compte.

Si tu pouvais préciser, Gwadaboug, juste pour le fun...

[gwadaboug]

Bonsoir Richard_35,

En faite la c'est l'utilisateur qui créé les comptes, les opérations liées aux comptes ainsi que les catégories et les sous catégories.

bonne soirée a tous et merci encore pour toutes ces informations

[fsmrel]

Bonsoir à vous trois,


@seabs
Je vous remercie pour vos vœux et vous présente à mon tour les miens, ainsi qu’à gwadaboug et Richard. Bon crapahut dans les modèles !

Le piège que vous évoquez est un classique : dès que se présentent des chemins collatéraux finissant par se rejoindre, balek ! Des dégâts tout aussi « collatéraux » sont possibles...

Je n'utilise aucun éditeur pour mes bases de données, je fais tout par des scripts mais cela me permet d’être proche de ma BD et de tout contrôler.

Je vous conseille quand même de vous servir d’un outil avec lequel vous pourrez continuer à être au plus près de votre base de données, mais qui en plus vous signale des erreurs que vous auriez laissé passer par inadvertance et qui vous génère les scripts de création des tables. En l’occurrence MySQL Workbench (gratuit) pourrait parfaitement faire l’affaire (vous pouvez vous reporter à l’exemple que j’ai fourni ici).