Bonjour,
Voici ma situation.
Je travaille en SSII sur Paris depuis plusieurs années.
J'ai eu envie de faire un break professionnel, et la société ayant un creux d'activité, j'ai proposé une rupture conventionnelle.
Elle m'a été refusée et 3 jours après, mon entreprise me donne un ordre de mission pour rejoindre une autre entité du groupe, dans un autre département de l'IdF.
J'ai refusé cet ordre de mission (je refuse de voir doubler mes temps de trajets, pour prendre jusqu'à nouvel ordre une activité interne à faible intérêt).
Or, mon employeur n'a pas pris acte de ce refus, et comptabilise simplement mes jours d'absence dans la nouvelle structure comme absences injustifiées.
Il m'est ainsi stipulé que tant que je maintiens mon refus de mobilité, l'entreprise arrête de me rémunérer...
J'ai contesté en disant qu'il s'agit de menaces à la limite de la légalité.
Je suis bien toujours à mon poste, et ayant toujours des missions, j'apporte toujours la même plus value pour l'entreprise, et j'ai comme preuves les échanges mails réalisés.
Mon responsable répond qu'il est conscient que la démarche peut être illégale. C'est soit j'accepte, soit je pars aux prud'hommes, pour une démarche qui aboutira dans 3 ans quand lui ne sera plus dans la société...
Qu'est ce que vous feriez à ma place ?
J'hésite franchement à recourir aux prud'hommes si c'est pour passer 3 ans sans salaire, ni possibilité de travailler ailleurs...
Vos avis les bienvenus.
a+
W.L.
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