Voila.
Ce qu'a fait Faurisson est en fait une analyse hyper-critique : dans la masse colossale d'archives, il a relevé toutes les erreurs, imprécisions, hiatus, même les plus anecdotiques, et les a montés en épingle pour échafauder une thèse inverse. Sur une telle quantité de matériau historique, il est inévitable qu'elle présente nombre d'erreurs ou d'omissions. Ce qui est malhonnête intellectuellement, et scientifiquement aberrant, c'est d'écarter soigneusement tout le reste - l'écrasante majorité, tout de même - pour ne retenir que cela, et le présenter comme des « preuves » qui soutiennent sa thèse.
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