Pourquoi les "petits" partis y sont-ils hostiles ?
Les critiques se focalisent principalement sur la substitution du "principe d'équité" à l'actuelle "règle d'égalité" des temps de parole des candidats. "Franchement, est-ce autre chose que verrouiller le débat présidentiel au profit de trois partis politiques dominants ?", s'indigne le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.
Jean-Luc Mélenchon dénonce "la bande des trois" qui dresse "un barbelé supplémentaire autour de ses intérêts". Philippe Poutou, candidat du NPA en 2007 et 2012, assure à francetv info que "le PS a la volonté d'éliminer le moindre petit candidat à sa gauche, même un candidat qui ne ferait que 1 ou 2%, comme moi".
Quant à la transparence des parrainages, certains redoutent qu'elle décourage les élus. "Ce sera encore plus difficile pour un maire de donner son parrainage", estime le candidat Jean Lassalle à francetv info. Pour le député MoDem, cette réforme est pensée "pour favoriser les trois grands candidats, disqualifier les Verts et, si possible, Jean-Luc Mélenchon."
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