Il peut se faire financer de pleins de manière différente. L'emprunt à une banque en est une, mais ce peut-être une aide de coop, ...
Parce que 2000 patrons qui représentent 99% des richesses, ça compte un peu, non ?
Hahaha ! Tu m'as bien fait rire pour le coup.
Regardes ici ou là, ça marche, et ce n'est pas un retour en arrière comme tu le fais si bien croire (faut pas écouter que TF1 et ne lire que le Figaro, le Point), mais un bond en avant.
Mais en quoi est-ce que ça rend l'agriculture intensive obligatoire ? Au contraire, il faut désapprendre ce que nous a inculqué le libéralisme et la mondialisation, avec ces représentants de la société de consommation. Non, les tomates ne poussent pas en hiver, non toutes les pêches ne sont pas rondes avec un diamètre bien défini, ... Il faut réapprendre aux gens ce que c'est que consommer.
J'achète du poisson à un mec qui va sur les ports de Bretagne et qui achètent directement aux pêcheurs du coin. Y a pas tous les poissons en surabondance, mais c'est du poisson frais, et bons, et le plus drôle, c'est qu'il est moins cher qu'en supermarché !
Ça ne coûte pas plus cher aujourd'hui de se nourrir correctement avec des produits de qualité, ça demande juste un peu d'effort (ha mince, j'ai dit un gros mot).
Pourquoi produire beaucoup ?
Pourquoi polluer plus pour produire plus ? Comme tout, c'est l'excès qui est mauvais. La bouillie bordelaise, que tu prends en exemple, n'est pas polluante en quantité raisonnable. Par contre, tu prends ta sulfateuse et t'en arroses des tonnes au m², là ça devient polluant.
Et non, on n'a pas besoin que les tomates produites à Marmande passent par Paris pour être vendues à ... Marmande ! On n'a pas besoin de centrales d'achats, de grossistes, et tout et tout. C'est le système capitaliste qui a mis tout ça en place, pour que des personnes, dans des bureaux, se mettent plein de pognon dans les poches au détriment de ceux qui produisent d'un coté, et de ceux qui consomment de l'autre.
Le problème, c'est que d'autres solutions existent, sont viables, fonctionnent très bien, mais ohlalala ! Faut surtout pas en parler, y a beaucoup trop de monde qui verrait leur petit eldorado disparaître. Alors, on préfère tourner à la dérision ces mecs, les identifier "bobos bio", "68tars sur le retour", etc... Ça rassure les marchés boursiers !
Les politiques français sont vendus aux lobbys agriculteurs intensifs.
Je vous laisse rechercher le reportage en question, qui démontre la volonté de la France à ne pas se tourner vers la culture bio, et protéger les secteurs de l'agriculture intensive et de la grande distribution.Envoyé par "reportage ARTE en 2011
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