En tout cas, ça fait rire nos voisins, à voir le dessin de Burki dans le 24heures ce matin, où ici tout en bas de page :
http://www.24heures.ch/
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Bonjour,
Quand rOd parle des chien de garde il parle du film qui porte ce titre et qui explique bien le rôle des médias mainstream.
Pour mois les politiques sont à la solde du système et donc de l'UE avec la complicité évidente des médias. Les médias ne nous expliquent rien de ce qu'il se passe réellement simplement parce qu'ils sont financés par ceux là même qui détiennent le pouvoir.
Bien sûr que la France a perdu sa souveraineté depuis qu'elle a perdu le contrôle sur sa monnaie. Aujourd'hui les grandes décisions politique se prennent à Bruxelles. C'est la commission Européenne qui décide de la politique à menner en France, c'est cette même commission qui impose, via droit de regard, à la France les grandes orientations politiques dans la tenue de son budget. Bruxelles est la plus grosse concentration de lobbies du monde (voir reportage Brussel business).
J'ai créé une page sur Facebook avec des informations sur ce que nous impose la commission européenne. Il faut aller voir la page : Et si quitter l'euro et revenir au franc était une bonne idée. <-- 8 prix Nobels de l'économie le disent dont le seul Français Maurice Allais interdit de médias comme François Asselineau.
Ca balance, ca balance !
Renseignez-vous ils se passent des choses, la France est un grand pays et nous devons nous méfier des médias et de leur manipulation.
Marco,
Tu n'as pas lu les sources que j'ai cité.
Tu ne fais que répeter ce que le système dit en boucle.
Si nous quittons l'euro, le Franc sera dévalué de 2%.
La source c'est Arthus, PDG de Natixis, qui fait des rubriques dans tous les médias mainstream mais dont son étude n'a jamais été rendu publique.
Tu peux accéder au dossier via ma page Facebook et l'article "Les conséquences d'un retour au Franc"
Je tiens à souligner que toutes les dévaluations dont on parle, sont toutes basés sur des études dont on ne voit jamais le travail. Bref des paroles dites par ceux la même qui se sont trompés sur tout. Tandis que là tu as du tangible !
En admettant qu'il se trompe.
- Si nous devions revenir au Franc, la dette en Euro, sauf pour celle détenu à l'etranger, serait automatiquement converti en Franc. Ce qui est tout à fait logique puisque l'argent est dette. Ce que tu as sur ton compte, n'est qu'une créance que la banque a envers toi.
- Le prix du carburant est composé à plus de 80% de taxe. donc l'augmentation n'aurait lieu que sur les 20% restant.
Marco, en agissant ainsi tu fais le jeu du système, de l'europe et du pouvoir contre l'intérêt des Peuple.
Ou pas...
Selon Philipe Murer, si on veut tant empêcher des pays de quitter l'euro, c'est parce que si l'un commence, c'est la fin assurée de l'euro.
Il explique que si un pays sort de l'euro, automatiquement sa monnaie nationale sera dévaluée, ce qui logiquement entraînerait un gain de compétitivité important pour son industrie. J'écoutais justement le directeur du parlement européen à la radio nous expliquer que l'euro c'était super, parce que c'était une monnaie forte ça valait 1.37 dollars. Or une monnaie forte c'est bon pour les rentiers, mais est-ce que c'est bon pour l'économie réelle? Etrangement en Chine on sous-évalue énormément la monnaie nationale pour maintenir les exportations et en Suisse, la BNS achète des milliards d'euro pour empêcher le francs suisse de monter en flèche.
Enfin je n'ai pas les compétences suffisantes je pense pour comprendre toutes les implications d'un retour au franc mais je constate que les pays qui maîtrise leur monnaie et qui emprunte à leur banque nationale s'en sorte pas si mal. Et aussi, tout comme deuche ci-dessus, je me demande pourquoi tous ces gens qui pensent que le problème de l'euro ne se résoudra pas par de l'austérité, on ne les voit JAMAIS dans les médias et leurs arguments ne sont JAMAIS présentés au public.
Le citoyen européen paie des milliards pour renflouer des banques, il est coincé avec une monnaie forte, une économie au ralenti et un endettement de malade. Si quelqu'un propose autre chose, pourquoi ne pas au moins l'écouter?
Mais bon c'est sûr que c'est probablement pas dans un journal qui appartient à Rothschild qu'on va t'expliquer que l'Euro et L'UE c'est mal.
Sur ordre de personne, ça fait le buzz, il se montre dans les médias parce que c'est un bonrépublicainpasantisémite, et on parle moins de Goodyear, par exemple.
Les membres de la commission sont nommés par les gouvernements de l'UE. C'est bien les 27 qui décident de ce que fait l'UE, et pas l'inverse. Quand on te dit "c'est la faute à l'Europe", bien souvent c'est un mensonge utilisé pour balancer la faute sur l'autre (c'est bien connu "l'enfer, c'est les autres") et planquer ses propres cadavres.
Nous sommes d'accord sur certains points, mais sur d'autres, c'est plus profond que la seule définition d'un mot. Lorsque je parle d'institution, je parle d'un corpus, représenté par des prérogatives (des pouvoirs), des acteurs (des personnes qui héritent de ces pouvoirs), des règles, des protocoles et des méthodes, le tout légitimé par un cadre légal. L'assemblée nationale est une institution. Le sénat est une institution. Les corps médiatiques sont des institutions. Les associations dans lesquelles je milite sont également des institutions, sauf que leur pouvoir est tellement faible que, dans mon discours qui consiste à mettre en équation des influences et des pouvoirs, ces associations sont négligeables. C'est, dit avec mes mots, ce que tu dis là:
A un détail près, c'est que je considère que les médias font partie des institutions. Donc ils se défendent aussi eux-même; ce qui, je vous l'accorde, est une tautologie, mais je le note par soucis de précision.
A noter que la notion de "chien de garde" vient de bien plus loin que le documentaire éponyme.
C'est très intéressant ce que tu dis là. En fait, au début moi aussi je me retrouvais bien dans cet héritage républicain. Car effectivement, je voyais la république comme une organisation, avec ses lois, ses devoirs et sa force répressive, comme un moyen de défendre les faibles. Mais avec l'expérience, je me suis rendu compte que notre république ne répond plus à cet objectif. Plus tard, je me suis rendu compte que les institutions, telles qu'elles ont été pensées et telles qu'elles ont évolué, ne peuvent pas répondre à cet objectif. C'est alors que j'ai découvert la différence entre réformiste et révolutionnaire, et que j'ai fait mon choix.
Soit je n'ai pas compris, soit je ne suis pas du tout d'accord. Si les médias pointaient de tels dysfonctionnements, ils mettraient en danger les institutions car ils les mettraient dans une position de faiblesse. Car ce qui se passe n'est pas un simple "mélange des genre", ni même un abus, ce sont des dysfonctionnement propre à ces institutions, dû à leur construction. Certaines institutions ont beaucoup trop de pouvoir, mais cela convient parfaitement et bien évidemment à leur membres, dont les médias.
Mais non, ces institutions se fichent bien pas mal de la souveraineté nationale. La classe sociale qu'elles représentent et qu'elles défendent est mondialisée. Ils sont parvenu à fait ce que l'internationale communiste n'a jamais réussi.
Mais non... tout ça c'est des écrans de fumée. Les classes dirigeantes s'en fichent bien pas mal de l'avortement et de la peine de mort. Eux ce qui les intéresse c'est le droit des affaires, la libéralisation des économies, etc. Et sur ces points-là, ils jouent parfaitement le jeu. Parfois même trop, et ça devient un peu trop flagrant.
En fait, le but de la classe dominante est simple, et c'est pour cela qu'il parviennent beaucoup plus facilement que nous à être unis: accaparer les richesses produites par les travailleurs. Certaines institutions comme les banques d'affaires, les bourses et les banques centrales n'existent que pour servir cet objectif. C'est leur unique raison d'exister. Les médias font un travail de désinformation en nous expliquant que les banques centrales servent à réguler (sic) l'économie, que les bourses servent à financer les entreprises, et ce genre de sornettes, et c'est un bon exemple de leur activité de chien de garde. Donc l'unique but des institutions est de défendre cet objectif d'accaparement de richesse, tout le reste (avortement, peine de mort, mariage homo, etc.) ils s'en foutent royalement.
Non pour moi, ce sont bien des chiens de garde. Il font partie des institutions dominantes, certes, mais ils ont un rôle bien particulier au sein de ces institutions qui est de l'ordre de la fabrique du consentement. tu devrais regarder le docu "les nouveaux chiens de garde", je pense que ça t'intéresserait.
Ni à Serge Dassault ou le groupe Lagardère. Enfin en général on a pas les bonnes info de tous ceux qui dinnent au siecle chaque mois.
Mais enfin il est vrai que l'ensemble des partis politique qui souhaitent sortir de l'euro ne sont vu que comme des partis extrémistes comme le FN en France et pire, l'aube dorée en Grèce par exemple.
Mais tout cela n'est que de la manipulation de conscience pour assimiler le fait que vouloir sortir de l'euro c'est être extrémiste.
En France il y a 3 mouvements qui pronent la sortie de l'UE, de l'euro et de l'Otan.
- Le PRCF dont j'ai la sympathie avec comme président Léon Landini, résistant de France acteur du CNR et héros du film les jours heureux.
- Le M'PEP situé à gauche également représenté par Jacques Nikonoff
- L'UPR, dont je fais parti, avec près de 4000 adhérents. C'est un mouvement qui est dans la même stratégie de rassemblement de De Gaulle, à gaucje comme à droite. L'UPR est le deuxième parti politique le plus visité sur le net. Le point fort est la maîtrise de l'information et l'éducation politique, remarquable, que fait François asselineau.
Les autres mouvements comme DLR ou le FN ne font que finalement du brassage d'air puisqu'il y ait essentiellement question d'une autre Europe. Une autre Europe nécéssite la modification des traités et pour que la modification des traités puissent avoir lieu il faut l'unanimité des 28 états. Dans ces promesses Hollande n'a pas réussi à changer une virgule.
En attendant l'UE coute 7 milliards à la France. La France verse 21 milliards et en reçois 14 avec une large partie pour la PAC.
Mais au final on paye pour les autres.
Et on va devoir, avec les allemands payer encore plus !
Enfin essayer de trouver une etude sur le chomage de l'UE avec ceux qui sont dans l'euro et ceux qui n'y sont pas et ous comprendrez pourquoi il est peut être important de débattre de la question :
Et si nous retournions aux Francs ? <- Franc, ca veux dire libre !!
Tu devrais en être content. Si on donne de l'argent à l'UE et qu'on en récupère moins, c'est qu'on est parmi les plus développés, et que cet argent part chez les autres pour qu'ils développent leur économie (pour qu'à terme ça ne soit plus rentable de délocaliser dans ces pays).
Bon, ça serait mieux si on avait réfléchi à un système où on perd pas notre niveau de vie pendant que le leur augmente. Je dis pas que l'Europe c'est le bonheur... mais c'est pas non plus la misère du peuple français.
Edit : les Francs étaient libres, les peuples qu'ils attaquaient, vachement moins (l'esclavage existait chez les Francs).
C'est vrai lorsque les 28 états sont d'accords ensemble, ce qui n'est jamais le cas pour les questions sensible.
Au final c'est un fédérateur qui tranche. Un fédérateur qui de préférence ne sera pas Européen. cf Général de Gaulle
José Manuel Barroso président de la commission européenne C'est un ancien de chez qui lui ? Goldman Sachs.
Bha je crois que le niveau de vie il augmente au début, comme pour les Grecques par exemple. Regardes où ils en sont maintenant.
Le problème de fond c'est effectivement cette compétition du tous contre tous où celui qui gagne est celui qui a les alaires les plus faible. Mais au final c'est le pouvoir d'achat qui se casse la gueule.
Alors effectivement tout pendant qu'on a un travail rémunéré plus de 1500, 1600 euros ont s'en sort en France et c'est pas içi qu'on aura la diversité de la représentation du Peuple, mais il est un triste record : celui du nombre de repas offert par les restos du coeur. après pour moi le système il est très bien refléchit. Mais pas dans nos intérêts !
enfin vous avez vu Hollande qui dit : "Mais l'Europe n'a pas à nous dicter quoique ce soit ! " sur TF1 hein.
Bon, désolé les gens, on est parti sur une tangente avec Rod...
Dis moi si je me trompes, mais j'ai l'impression que ce que tu appelles "institutions", c'est assez voisin de ce qu'on appelle dans le langage habituel "le système", voire, c'est l'organisation sociale toute entière.
Cette définition m'ennuie, parce que j'ai l'impression qu'étant trop large, le mot ne veut plus rien dire. J'essaie d'en avoir une définition un peu plus restrictive, en la limitant aux seules structures de l'Etat et de ce qui en dépend directement, en gros, ce que les "pères fondateurs" ont mis en place pour organiser la société.
Quelque part, dans ma définition, le gouvernement, le système éducatif, la sécu (mais pas le système de santé proprement dit), les tribunaux, sont des institutions. Tout ce qui est privé, notamment les média, n'en sont pas. En gros, je limite le truc à l'étatique...
C'est un peu ce qui m'ennuie, parce que du coup, l'idée que les médias sont les chiens de garde des institutions perd de son intérêt. Enfin, je trouve...
Rien à dire là dessus, c'est effectivement ce qui nous sépare.
Non, l'idée est que les institutions sont bonnes, mais qu'elles peuvent être corrompues par les puissants de toutes sortes, à commencer par les politiques. Pour l'éviter, l'institution se défend en instaurant la séparation des pouvoirs, qui quelque part divise pour régner. Mais cette séparation des pouvoirs peut elle même être pervertie: tous les ministres de la justice ont tendance à abuser de leur autorité sur les magistrats, et la tentation, comme on l'a vu hier, de "faire défaire" une décision judiciaire par un organisme relevant de l'exécutif est énorme. Quant à la séparation entre législatif et exécutif, il suffit de voir comment le président et le gouvernement se comportent en période électorale (et le fait qu'une moitié des ministres sont des députés vacataires).
Du coup, l'institution est défendue par des contre-pouvoirs, qui lui sont extérieurs, et sont censés empêcher l'entrisme institutionnel. C'est le rôle de la "société civile", du monde associatif, des entreprises, des syndicats et des médias. Ne devant rien au pouvoir en place, ces structures peuvent porter sur les institutions un regard objectif, et on leur donne, à ce titre, un certain nombre de prérogatives (les diverses lois sur la protection de la presse).
Ces contre pouvoirs n'affaiblissent pas l'institution, ils la renforcent, en évitant qu'elle soit détournée au profit d'une classe dominante.
Là où ça devient compliqué, c'est quand tout ce monde sort de la même école (Sciences Po), vient du même milieu, et couche ensemble. Et c'est précisément le problème actuel. Il est d'ailleurs assez amusant de constater, sur le vaudeville présidentiel du moment, que le mot qui revient un peu partout c'est que tout le "milieu" savait, le milieu étant le mélange politique, spectacle, médias, qui constitue notre classe dominante (et qui, selon moi, détourne les institutions).
On est d'accord là dessus.
[Edit]
Sur le vaudeville du jour, cette fiction, que j'ai trouvée mignonne toute pleine
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le...778916_231.php
Francois
C'est un peu ça oui. C'est dans ce sens que le mot est utilisé par les philosophes politiques dans lesquels je me reconnais (Kropotkine, Debord, Chomsky, etc.). Il est utilisé pour différencier l'individu et le groupe, pas dans une approche sociologique, mais d'un point de vue politique. Dans ce sens, la famille est une institution par exemple. La famille au sens large, car c'est un objet abstrait qui pose des règles et des devoirs, qui a ses protocoles et des méthodes, et surtout qui donne des pouvoirs à certains individus (les parents ont certains pouvoirs sur les enfants par exemple, mais des devoirs aussi). Ce qui n'est pas institution, c'est soit l'individu seul, soit un groupe informel (les anonymous par exemple, qui ont un cadre, mais qui ne fournit à aucun de ses membres un pouvoir reconnu par un cadre légal), soit un groupe hors-la-loi.
Mais évidemment, dans ma logorrhée marxisante, la plupart du temps j'utilise le mot "les institutions" dans le sens des institutions qui ont LE pouvoir, c'est à dire les états, mais aussi les grandes institutions financières, ainsi que les médias.
Le système est donc, selon cette définition, l'ensemble des institutions et de leurs interactions.
Je comprend. Mais en revanche, cette définition est nécessaire au développement d'idées dans lesquelles on n'exclut pas l'hypothèse anarchiste. Car dans l'hypothèse anarchiste, on considère que l'être humain peut être un individu politique, dans le sens où il tout le monde peut potentiellement faire preuve de suffisamment de sagesse et de communication (savoir écouter et savoir argumenter sont indispensables pour faire de la politique) pour participer à la chose publique. Il nous faut alors un mot pour différencier tout ce qui est de l'ordre du groupe, et l'individu (au sens politique toujours)
Ben oui c'est l'idée, mais force est de constater que ça ne fonctionne pas.
J'ai grandi en pensant que j'étais fier d'un pays dont la devise est "liberté égalité fraternité". Je me suis construit là-dessus, sur tout ce qu'impliquent (et c'est énorme) ces trois mots. Mais dans les faits, on se rend vite compte que la réalité est radicalement différente. C'est idem pour les institutions. A l'école on nous apprend que le but de la justice des hommes est de défendre les faibles. Et puis on se rend compte, au fil des années, qu'en fait c'est l'inverse. Et puis on se rend compte que cet état de fait n'est pas récent, mais qu'il en a toujours été ainsi.
Donc, puisque tu es un scientifique; on te donne les sources d'un logiciel que l'on teste depuis 200 ans et qui retourne toujours un résultat erroné. Qu'est-ce que tu ferais?
J'ai un problème avec le potentiellement.
Ca suppose qu'il puisse y avoir un résultat juste, ce que je ne crois pas (oui, je squatte). Mais pour reprendre ton propos, de ce que j'en vois, le résultat est erroné oui, mais bien meilleur qu'il y a 200 ans (éducation, santé, accès à l'information, confort).
@deuche : On peut reprocher à l'Europe d'avoir laissé tomber la Grèce, ou d'avoir agit trop tard (pour un même résultat), mais à l'origine c'est la Grèce qui s'est foutu dans la merde toute seule. Après que la Grèce se soit mise dans la merde, l'Europe n'a pas fait son boulot, donc reprocher l'état de la Grèce à l'Europe, c'est comme si un mec bourré se plantait dans un platane, puis qu'on reprochait au SAMU de mettre trop de temps à arriver. C'est peut-être vrai, mais le conducteur bourré (la Grèce) est coupable aussi.
De même que les serfs sous Louis XIV avaient un problème avec le suffrage universel. Ok je sais, c'est facile... mais ça fait du bien
cool
Dans mon propos, il n'est pas question de bien et mal, donc de mieux ou de pire. Il est question qu'on a un objectif que le logiciel qu'on a implémenté ne permet pas d'atteindre. Liberté égalité fraternité est un objectif. La justice qui protège les faibles est un objectif. Donc oui, on peut avoir un "résultat juste", comme tu dis: il s'agit de l'objectif que l'on s'était fixé.
Donc soit on change le logiciel, soit on change l'objectif... et en ce moment, c'est plutôt le deuxième choix pour lequel les français semblent opter, en se tournant vers le FN. Et ça rejoint mon analyse d'un FN qui se prétend révolutionnaire, qui n'est à mon avis qu'une imposture, car lorsqu'on y regarde de près, on se rend compte qu'ils ne veulent pas changer le système, ou très peu, mais en revanche ils veulent changer les objectifs.
C'est vrai, mais en même temps, cette définition très large ne me parait être opérante QUE si on aboutit à l'hypothèse anarchiste. En gros, une fois que tu dis que tout "système", ou institution, est composé d'individus et de structures qui œuvrent à leur perpétuation, et donc oppriment ceux qui n'en font pas partie (je simplifie, je sais), alors l'anarchie apparait comme la seule solution.
D'abord, je me méfierai du jeunot au fond de la salle qui me dit, "y'a qu'a tout réécrire avec le langage machin et la méthodologie truc". Ensuite, comme Manus Dei, je ne suis pas d'accord que le système donne un résultat erroné. Je suis persuadé qu'il est perfectible, qu'il pose un certain nombre de problèmes, mais il me semble qu'il a de bons fondamentaux et qu'il s'appuie sur pas mal d'expérience. Bref, je me dirais qu'on doit pouvoir améliorer l'état de l'art...
Francois
Je te paraphrase. Dans l'hypothèse de moi-même (mais pas que), je considère que l'être humain peut être un individu barbare, dans le sens où tout le monde peut potentiellement faire preuve de suffisamment de connerie et de brutalité pour participer à la chose publique. Ce qui est plus simple, et plus rapide que de faire preuve de sagesse et de communication (on frappe pour faire taire l'autre, une batte de base-ball, 5minutes, fin du débat). On constate régulièrement que justement la connerie et la brutalité sont souvent mises en avant, suffit de lire les appels au rétablissement de la peine de mort sans discrimination ni réflexion à chaque fait divers sordide. Ou l'histoire des resto du coeur avec l'utilisation de la photo de Coluche, pendant 2 jours le photographe était un gros pourri, avant qu'on constate que ben non, en fait pas du tout.
Quel objectif ? Aujourd'hui, comparé à il y a 200 ans, la justice est plus égalitaire, tout le monde a droit à un avocat. Sur la santé, l'éducation, et bien d'autres sujets on vit beaucoup mieux maintenant qu'avant.
Le problème avec ce nouveau logiciel, c'est le même qu'avec tous les projets où quelqu'un propose de recommencer à zéro "pour faire plus propre". Ca aboutit rarement. Et là, un projet qui part du principe que l'humain est capable du meilleur, je crains que ça fasse comme le communisme en URSS, pas de contre-pouvoir et une catastrophe qui débarque (pas forcément du même genre, mais une catastrophe quand même).
Edit : j'ai failli parler du jeune qui propose de recommencer à zéro, mais en mieux, je vois que fcharton2 l'a fait
Deuche, je te propose de créer un sujet a part pour la sortie de l'Europe et de l'Euro. Ici, ca va être trop le bordel pour en parler sereinement.
Oui mais plus la dette serait dévaluée, plus le prix du pétrole, donc de l'essence monterait, et plus l'économie française s'enfoncerait dans la crise, faisant remonter la dette. Du coup il n'y a pas grand chose à y gagner et tout à y perdre.
C'est pas comme ça qu'il faut voir les choses sur ce sujet. La monnaie utilisée sur le marché pétrolier c'est le dollar. Or l'euro est très fort par rapport au dollar. Donc avec un euro on achète plus de pétrole qu'avec un dollar.
Or si l'euro est fort c'est principalement grâce (ou à cause) à l'Allemagne. Donc sortir de l'euro ça veut dire se faire défoncer la moumoute sur le rapport franc/dollar et donc voir mécaniquement les prix de l'essence monter.
Le coup des 2% c'est bien mignon mais c'est pas une vue dans la Palantir de Sauron. On ne sait pas ce que ça pourrait donner. Ca pourrait donner 2% comme ça pourrait donner 50%.
Bref je trouve ça beaucoup trop risqué, en plus une montée trop rapide de l'écart franc/dollar pourrait entraîner littéralement une syncope de l'économie française. Ca ferait péter l'euro comme tu le dis et nos principaux partenaires sont européens. Donc à part entrainer tout le monde encore plus bas je vois pas bien le bénéfice.
Ah mais je suis d'accord avec l'interprétation qui dit que l'Europe agit contre l'intérêt des peuples mais c'est pas aussi simple que de sortir ou non.
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