C'est vrai. La médiatisation de la vie privée de Sarkozy était à l'image du personnage, et c'est précisément ce que le PS critiquait, et que Hollande voulait changer avec sa présidence normale. Note au passage que Sarko ne revendiquait pas spécialement ce droit à la vie privée dans lequel Hollande voudrait se draper.
L'ennui, c'est qu'au lieu d'avoir un long "rien à déclarer" sur sa vie privée, on a eu Valérie Trierweiler, un rien omniprésente, au moins au début, puis installée à l'Elysée, donc "première dame" même si le titre n'existe pas. Et c'est cela qui pose problème aujourd'hui.
Au fond, c'est l'ambiguïté du statut de Valérie Trierweiler qui se retourne aujourd'hui contre le président, au moment, d'ailleurs, où l'ambiguïté de sa ligne politique commence se voir.
Je crois que c'est en ce sens que cette affaire est tout sauf une affaire privée. Tout comme le goût de Sarko pour sa grosse montre et sa copine mannequin, son côté nouveau riche, quoi, avait un impact sur sa façon de diriger le pays, la passion d'Hollande pour le clair-obscur, et sa difficulté à sortir de l'ambiguïté a des conséquences bien réelles.
Francois
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