Waow, fallait oser.Biologiquement on ne peut pas non plus nier à un plant de maïs le statut d'être vivant. Et au début, l'embryon, c'est un amas de cellule, pas un être pensant, ou ressentant
J'ai omis de préciser qu'on parlait bien d'un être vivant de l'espèce humaine, déjà unique (il n'en existe pas de semblables dans tout l'univers).
Et désolé mais je ne vois toujours pas pourquoi on doit le considérer comme une personne à 12 semaines et comme une chose à 11 semaines et 6 jours.
L'absence de pensée ou de ressenti (ses capacités) ne change rien à sa nature (espèce humaine).
Ce qui revient au même. Les croyants font l'Eglise.Je n'ai pas parlé de l'Eglise mais des croyants..
Et sur ce sujet, que ce soit le Pape, les évêques (le lien que je t'ai donné c'est bien la conférence des évêques de France) ou les prêtres de paroisse il n'y a pas débat.
Après il peut avoir des écarts entre ce qu'on croit et ce qu'on applique (pour x raisons, bonnes ou mauvaises).
C'est vrai pour tous les sujets mais ça ne change pas le fond : il y a un problème de cohérence grave à être catholique et se satisfaire de l'avortement.
Je passe sur tes élucubrations anti-papistes, mais tu devrais ouvrir un livre d'Histoire plutôt que de regarder des films.
Non, d'après le dogme, il n'a aucune raison de refuser l'absolution (sauf à douter de la sincérité de la repentance) et évidemment pas l'entrée de son église (as-tu conscience d'avoir de sérieuses lacunes en matière de catholicisme ?).Mais plus spécifiquement sur l'avortement, aucun curé n'a refusé l'absolution ou l'entrée de son église à une femme qui avait avorté, depuis belle lurette... Or, d'après le dogme,il le devrait...
Il ne s'agit en rien d'admettre des exceptions.Je trouve que c'est justement un signe que le Dogme, tout en étant rigidie dans ses écrits, admet des "exceptions" pour tenir compte de la vie réelle.
Pardonner une erreur n'est pas nier son existence.
C'est très curieux et très dommage.Et ne venez pas me dire le contraire. Mon épouse a eu un premier enfant mort à 2 mois. Et il n'a pas eu le droit à une cérémonie religieuse... car il n'avait pas été baptisé.
Il s'agit d'une erreur ou d'une mésentente. Cet enfant avait évidemment le droit à une cérémonie religieuse.
D'une part parce que, dans un cas comme ça, l'intention de baptême suffit ("techniquement" (!) il n'y a pas besoin d'un prêtre pour administrer le baptême).
D'autre part, parce qu'enfant ou pas, il n'est pas nécessaire d'être baptisé pour avoir "au-moins" une cérémonie (temps de prière) qui n'est pas une messe d'enterrement.
Merci de relire l'historique de la conversation, ce n'est pas moi qui ai parlé de meurtre.Parce qu'un meurtre est une notion juridique et morale s'appliquant à un être humain, et que ce qualitatif ne s'applique pas à un embryon de quelques semaines ?
Je répondais à certains intervenants (micka132 notamment) qui admettent volontiers que les fœtus sont bien des êtres humains et qui font donc une "exception" à l'interdit de meurtre dans le cas de l'avortement.
Il y a, si j'ai bien compris, deux positions :
- le fœtus n'est pas un être humain (sauf à partir de la 12ème semaine, là pouf, c'est magique enfin scientifique quoi). Donc on peut avorter tranquille jusqu'à la 12ème semaine mais pas après.
Mais pas de raison particulière de s'indigner des avortements pratiqués bien au-delà dans des pays "civilisés" (angleterre, canada,...).
Il est également permis d'exclure de l'espèce humain les bébés qui ne rentrent pas dans nos critères modernes de performance et rentabilité (trisomiques, etc).
- le fœtus est bien un être humain, il s'agit bien d'un meurtre. Mais on le tolère parce que ? Et là j'ai pas compris la raison, c'est donc bien ce que je demandais.
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