L'article du Monde donne les deux points de vue, et ça me parait assez logique. Tu ne peux pas reprocher à la presse de trop reprendre les éléments de langage du pouvoir, et les critiquer quand elles mettent en doute le discours officiel du PG.
Je crois que ce qui fait débat, c'est la sortie TRES maladroite de la coprésidente du PG, qui a laissé entendre que la participation à un pot était le problème. Et le Monde reprend cet aspect des choses, parce qu'il va dans le sens de l'idée qu'on se fait d'une partie de la gauche, quand on la qualifie de "sectaire".
Pardon? Essaie de trouver dans mes posts précédents l'endroit où je "défends" ceci... Ou crois tu, comme certains cadres du PG que prendre un verre avec un opposant politique est le signe d'une alliance électorale.
Ceci dit, je ne suis pas sur que la phrase que j'ai citée exprime ta pensée... Si elle était vraie, si ces alliances électorales posaient problème, comment expliquer l'union de la gauche sous Mitterand? ou les votes Hollande au second tour de 2012? Ou les soutiens divers et variés aux électorales, municipales et autres?
Mais une fois de plus, l'histoire d'un pacte secret avec la droite, n'apparait que le lendemain, sur le blog de Mélenchon, et rappelle tellement les complots dont étaient friands certains régimes qu'on a du mal à le croire.
Ce qui me choque, dans cette affaire (et je ne suis probablement pas le seul), c'est cette idée de certains militants de gauche que "la politique c'est la vie", et qu'on ne peut pas s'entendre avec des opposants politiques, sous peine d'être accusé de trahison ou de collusion.
Je trouve que c'est une vision peu tolérante et pas du tout démocratique de la vie politique (mais je souviens que tu disais te méfier de la démocratie)
Francois
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