Il s'est retrouvé comment à Sigmaringen, à ton avis?
Céline avait pour lui d'être très célèbre avant la guerre, et a été assez peu inquiété à la libération.
D'autres collaborateurs on été défendus par leurs pairs, Brasillach, par exemple, mais sans succès. Peut être parce que cette génération, qui avait connu la guerre (les deux, en fait) était moins pétrie de certitudes que nos jeunes internautes. (Cela fait aussi un peu penser à Menuhin défendant Furtwängler...)
C'est exactement la question posée pour Céline et les autres. Les enseignants du secondaire, chargés d'instruire les jeunes générations, et de transmettre des valeurs républicaines, opposées au nazisme et à tout ce qu'il représente, peuvent ils leur faire étudier Céline? Le ministre de l'éducation peut il tolérer qu'il soit dans les programmes, ou que Gunther Grass, au passé douteux, soit enseigné en allemand, ou Nietzsche en philo?
Que se passe-t-il si demain, on découvre à l'arrière plan d'une photo posté sur le compte Facebook d'un ministre, ou d'un député, une bilbiothèque contenant des œuvres de Céline, de Drieu, ou d'un quelconque auteur risqué? Peut on accepter qu'un homme politique, ou un personnage en vue, exprime, sur son blog, par exemple, sa passion pour la musique de Wagner?
Francois
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