Et tu n'es pas le seul... Je suppose que si on interrogeait les 25% de ménages français les plus riches, on constaterait qu'une majorité se considère comme des prolétaires, ou des "classes moyennes/modestes".
Et je crois que ce décalage entre la situation sociale réelle de ces ménages favorisés, et leurs revendications, prolétariennes ou autres, est une des causes principales de la montée du populisme et du rejet des élites.
Un jeune cadre supérieur qui se prétend "prolétaire" parce qu'il est salarié est tout aussi ridicule qu'un Aquilino Morelle et ses goûts de luxe, ou un bon bourgeois, fils de bourgeois, qui se la joue "peuple" parce qu'il vote PS.
Les jeunes bourgeois qui singeaient les ouvriers, comme les dames patronnesses qui se croyaient près du peuple, faisaient déjà rire il y a 150 ans. Leurs descendants ne sont pas plus crédibles (enfin, peut être que si, dans la mesure où ils sont plus nombreux, et qu'ils ont l'internet, miroir de blanche neige, qui leur répète à chaque fois qu'il l'interrogent qu'ils sont les plus prolos).
Francois
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