Bonjour,
Dans l'exemple il s'agit, à priori, d'une mission au forfait pour un maçon. On sait que la plupart des missions en sociétés de services sont pour des services informatiques (en grande majorité dans ma maigre expérience... enfin non, j'ai bossé que pour des services informatiques en fait ).
Interim, tu es en CDD avec une date de fin.
Le plombier quand il vient changer ton chauffe eau, il ne mange pas chez toi, il ne te demande pas de valider ses congés. Bref, tu ne deviens pas son supérieur
L'informaticien en régie tu vas effectuer une mission (comme le plombier) mais, en pratique, ton supérieur est le client (même si ils ont plein de techniques pour ne pas se mettre en porte à faux vis à vis de la loi).
Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas l'avouer. Certains clients demandent spécifiquement une personne nommée et non une compétence (certainement parce que la personne a déjà travaillé pour le client et ils en sont contents). Vous n'avez jamais vu ça dans votre carrière (pour ceux qui ont bossé aux contacts de Sociétés de Services, évidemment) ? Vous allez me répondre que c'est comme chez le coiffeur ?
Yann
Oui, je m'attendais à une réponse de ce genre.
Juste que, lorsque c'est le cas, et que forcément votre commercial qui lui n'est pas forcément présent sur le même site (et c'est normal), vous pouvez (devez ?) à tout moment décrocher le téléphone.
Parce que oui, si le client viens VOUS voir VOUS, et vous demande à vous d'autres choses, et que vous acceptez (parce que au fond, c'est humain, on n'est pas non plus là pour foutre la mauvaise ambiance au taf en faisant le rigide/chieur/précodurier à chaque demande un peu limite), et bien c'est à vous de faire mettre à jour coté SSII les lettres de missions et autres si le client n'est pas passé par la voie "officielle".
Certaines rares SSII ont un suivi très rapproché, avec par exemple un commercial / directeur de projet directement sur site client (si vous êtes sur site client), des entretiens tous les 3 mois ... mais ça n'est pas le cas de toutes.
Mais même pour les pires, au lieu d'attendre la tournée bi-annuelle du commercial pour lui faire part des changements de la mission etc, vous pouvez (devez, encore) décrocher le téléphone (ou le mail). C'est d'ailleurs en général la meme débrouillardise pour les augments dans ces boites là : vous pouvez attendre tranquillement que le commercial arrive et vous dise "Hey, cette année je crois que tu as fait du bon boulot, tiens 15 % !!" - et bien sur ça n'arrive jamais -, ou bien vous bouger, et réclamer votre entretien annuel voire en réclamer un 2ième, un 3ieme dans l'année.
Je fait moi aussi choses sur des technos non citées au départ, sur des projets non mentionnés au début. Mais j'ai décroché mon tél et c'est maintenant inscrit dans ma lettre à moi.
Et en faisant ça, je joue le jeu, ça me donne des billes lorsque je veux me tirer d'une mission, puisque j'ai "élargi son périmètre".
En bref, et oui, il faut en effet se bouger le cul, comme tente le faire comprendre Souviron et d'autre depuis quelques posts.
jamais été dans les petites structures.
Je rêve ? 10ans de missions et 15 lettres de missions, certes pas datées du jour de l'entretien, mais jamais de 3 mois après la fin de la mission ... quand même ...Tu plaisantes ? La seule fois où j'ai eu un ordre de mission (antidaté et sans aucune instruction sur le travail à effectuer), c'est parce que l'employeur a été pris en flagrant délit, en présence de l'Inspection du Travail. Quant à l'objectif de résultat, tu rêves : la SSII n'a aucun intérêt à ce que le projet soit mené à bien (car projet fini implique fin de prestation).
OK je te met meme la source de la définition et tu la redéfinis. Forcément ...C'est juste, sauf que cet amalgame n'est pas de mon côté.
Bah oui, je suis l'admin du site de l'APCE, c'est écrit dans mon profil, bien sur !Mais ce n'est pas en contemplant son cas personnel
EDIT : sur cette dernière quote en particulier, oserais-je parler d'hôpital, de charité, tout ça ... ?
Tu es donc vraisemblablement au courant que les bolchéviques étaient une poignée de bourgeois, presque tous d'origine juive ; et que d'après certaines rumeurs et documents, leur révolution aurait été financée par des banquiers de Wall Street (eux aussi juifs). Ne nous étendons pas sur ce genre de discussions qui ont tendance à vite dégénérer en points Godwin et en accusations diverses.
En tout état de cause, je passe très vite sur ce point, car c'était comme je l'ai dit, "une parenthèse dans une parenthèse" (et donc, contrairement à ce que tu dis, pas du tout un point essentiel de mon raisonnement).
Voilà donc ! Les petites SSII représentent la plus grande partie de la masse des salariés du secteur (et un formidable réservoir de main-d’œuvre pour les grandes structures).
Moi j'ai été dans de grandes structures par le passé (c'est pas mieux que les petites mais pour d'autres raisons), et je suis actuellement dans une petite SSII ; j'ai donc un point de vue plus complet que le tien.
Pour info, si les grandes SSII ne pratiquent pas le prêt de main-d’œuvre, elles n'hésitent pas à recourir à de la main-d’œuvre prêtée pour palier à un manque de ressource sur un projet (même quand elles ont un grand réservoir de consultants en inter-contrat).
La définition abrupte du texte de loi peut sembler obscure. Moi je te donne la définition jurisprudentielle qui permet de savoir dans quels cas le prêt de main-d’œuvre peut être qualifié.
Bof, on fait faire du java aux gens maintenant. Plus besoin de contraire les pointeurs. Les entreprise sont en demande d'informaticien, et ne veulent pas s'en donner les moyens => on brade des moins bons.
Tu serais surpris de voir combien de candidats sont capable d'écrire une fonction de tri par exemple à l'embauche (une question que j'ai souvent posée). Beaucoup ne sont pas capable de faire ne serait-ce qu'un bubble sort. Ça explique ton constat.
On est en plein dans une bulle, comme début 2000, en mode « les réseaux sociaux, c'est supayr \o/ ». Tu vas voir que ça va faire mal, et je sais qui va gicler.
J'en cotoie quelques un des "Rang 2" comme on les appelles chez moi, vu qu'actuellement ma SSII sous traite à 2 autres "petites". Eh bah ils sont encore plus carrés que chez nous, mieux lotis sur les 4 points cités plus haut (qui au passage ne sont pas obscurs. Tu les as lu ?)
dans mon cas, on "sous-sous" traite pour des points particuliers (expertise sur un progiciel de niche).Pour info, si les grandes SSII ne pratiquent pas le prêt de main-d’œuvre, elles n'hésitent pas à recourir à de la main-d’œuvre prêtée pour palier à un manque de ressource sur un projet (même quand elles ont un grand réservoir de consultants en inter-contrat).
Comme dit plus haut, les 4 points que j'ai linké plus haut, parlent précisément de la différence entre sous traitance et prêt de main d'oeuvre illicite, ce que je trouve plutôt moins obscur qu'une définition d'une seule de ces deux notions en omettant l'autre.La définition abrupte du texte de loi peut sembler obscure. Moi je te donne la définition jurisprudentielle qui permet de savoir dans quels cas le prêt de main-d’œuvre peut être qualifié.
Bah j'ai programmé mon premier tri quand j'étais encore collégien, je ne connaissais aucun algo de tri, je ne sais même pas si j'avais déjà entendu le mot "algorithme" mais j'avais besoin de trier des entiers dans un petit programme de jeu que j'écrivais (en basic (sur atari)).
Le problème a été réglé en dix minutes. Bien sur c'était un algo de complexité quadratique, mais j'aurais réussi ce test en entretien.
Merci Papa et Maman de m'avoir donné un cerveau.
Tu le fais probablement exprès.
J'ai cliqué sur ton lien, je n'y ai rien appris de nouveau. Cela ne réfute en rien l'évidence que j'énonce, à savoir qu'un grand nombre de SSII sont de simples loueurs de main-d’œuvre, ce qui est illégal en vertu des lois contre le prêt de main-d’œuvre à but lucratif et le marchandage de main-d’œuvre.
Si tu n'as toujours pas compris je t'invite à consulter le lien suivant : http://www.juritravail.com/Actualite...euvre/Id/15697.
Notamment le paragraphe 2 intitulé "Les critères jurisprudentiels permettant de distinguer l’opération licite de prêt de main d’œuvre de l’opération illicite d’œuvre " où il est notamment stipulé : "Ainsi, la mise à disposition d’une entreprise d’un personnel spécialisé ne constitue l’apport d’un savoir-faire spécifique rendant licite la fourniture de main d’œuvre que si ce savoir-faire est distinct de celui des salariés de l’entreprise utilisatrice". Aussi, tout prêt d'un salarié d'une SSII à une autre SSII, à une DSI ou à un éditeur de logiciels est a priori illicite (soit probablement plus de la moitié des prestations).
Les grosses SSII quant à elles, sont également des viandards, mais utilisent des méthodes plus légales (encore que...).
+1
moazossi, une fois j'en ai eu besoin, et j'ai codé un tri à bulles(sans savoir que c'en était un) en quelques minutes. C'était dans un langage que je ne connaissais que depuis 6 heures(le Java, je venais du monde Cobol). Je n'avais jamais été formé à faire des tris(formation non-informatique). Et c'est ça qu'on attend d'un programmeur. Etre capable de s'adapter, de rentrer rapidement dans un nouvel environnement, de trouver des solutions créatives à des problèmes(un tri à bulles, niveau créativité, ça ne casse pas 3 pattes à un canard).
En bref, ce que je viens de décrire("inventer" un algo simple, dans un langage non maitrisé, et faire fonctionner le tout) n'est pas un exploit, mais une des bases du travail d'informaticien professionel. Si pour certains c'est de la connerie inutile, alors il est temps qu'ils disparaissent de notre profession.
A mon humble avis c'est justement tout le contraire : il faut être capable d'utiliser des choses existantes sans réinventer la pierre à couper l'eau chaude à chaque fois (d'autant plus que le tri à bulles est un algorithme lent, et qu'il en existe déjà de bien plus efficaces).
Edit : je n'ai jamais dit que les algorithmes tris sont inutiles, j'ai dit que je les ai appris il y a une dizaine d'années et que ne les ayant pas pratiqués depuis lors, je ne m'en souviens plus.
PS : vous pourrez me mettre autant de "-" que vous voudrez, mais réinventer des solutions boiteuses au lieu d'utiliser des solutions existantes qui ont fait leurs preuves, c'est justement tout le contraire d'un travail d'ingénieur.
Petite précision sur la sous-traitance, issue du lien donné plus haut :
L’entreprise sous-traitante se sera engagée à l’exécution d’une tâche définie par l’entreprise donneuse d’ordre dans la mesure où elle ne peut pas l’accomplir elle-même avec son propre personnel, pour des raisons d’opportunité technique ou de spécificité technique (ndlr : et donc pas sous prétexte d'un manque de personnel).
Elle assumera la responsabilité de l’exécution des travaux et encadrera le personnel qui y sera affecté. Le personnel du sous-traitant ne devra donc pas être intégré de fait dans l’entreprise utilisatrice, en jouissant notamment des mêmes conditions de travail que les salariés de cette dernière.
Elle percevra une rémunération forfaitaire pour l’accomplissement de la tâche (la facturation au jour/homme est donc suspecte).
On ne te parle pas de réinventer la roue sans cesse, mais de savoir comment elle marche (et donc d'être effectivement capable de la réinventer, si jamais il faut).
Quand on ne sait même pas comment marche une roue, encore moins comment marche un moteur, on ne se dit pas concepteur de voitures. C'est pareil en info.
P.S. la réalité et toi, ça fait au moins deux, je crains.
C'est faux ! Je réagissais à cette phrase : "une fois j'en ai eu besoin, et j'ai codé un tri à bulles (sans savoir que c'en était un) en quelques minutes (...) En bref, ce que je viens de décrire ("inventer" un algo simple, dans un langage non maitrisé, et faire fonctionner le tout) n'est pas un exploit, mais une des bases du travail d'informaticien professionel".
Il s'agit donc de quelqu'un qui se félicite de réinventer des solutions sans savoir qu'elle existe déjà et qu'il en existe de bien plus performantes. Pour reprendre ton analogie : c'est comme si un concepteur de voitures venait te dire qu'il vient d'inventer une machine à vapeur qui permet de propulser le véhicule (ça existe déjà depuis longtemps et c'est largement dépassé).
Bref, un professionnel se doit de réutiliser un maximum ce qui existe déjà ; et non de réinventer approximativement des solutions inadaptées et périmées.
PS : tu devrais peut-être te contenter de mettre des "-", parce que tes interventions écrites ne sont pas encore au point.
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