Et pourtant, Android est bel et bien en position de force aujourd'hui. De plus, si Google se lance aujourd'hui dans le développement d'une application de domotique, il est fort à parier qu'elle sera compatible avec les anciennes versions de l'OS. Pour avoir développé sous Android (mais juste un peu), je peux te dire que la fragmentation de l'OS est un faux problème. Il suffit de cibler une plateforme minimale, puis d'utiliser l'API de Support qui apporte les nouvelles fonctionnalités aux anciennes versions d'Android (Jusqu'à Android 1.6 si je ne me trompe pas). Le seul défaut de cette approche est que la taille des applications augmente. Le problème est l'inverse avec la plate-forme d'Apple : les développeurs ne créent souvent que des apps pour la dernière version de l'OS. Bonjour l'obsolescence programmée.Or même quand Google sortira un jour son API, et même que sa base de clients soit supérieure à celle d'Apple (2 milliards ?), seul une infime minorité y aura droit. Ça et un pouvoir d'achat nettement inférieur des utilisateurs d'Android, et on comprend que Google ne sera jamais en position de force.
Sans tomber dans la catégorie Android fan-boy, j'aime mieux l'approche d'Android dans sa stratégie de distribution, car on y trouve de nombreux constructeurs vendant de nombreux modèles à une multitude de prix. Du coup, on a plus de chances d'y trouver son compte. Cela comporte cependant certains désagréments, comme cette fragmentation de l'OS et les surcouches des constructeurs.
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