Le gouvernement français prié de « mettre fin » à l’IP Tracking,
Une pratique de surenchère des prix par les cybermarchands en fonction de l’adresse IP
Lundi 28 janvier 2013, l’eurodéputée Françoise Castex faisait entendre sa voix, réclamant à la Commission Européenne l’ouverture d’une enquête quant à l’utilisation de la technique dite d’« IP tracking » par les acteurs du transport.
Trois mois plus tard, le député socialiste Pascal Cherki suit le même chemin mais cette fois-ci à l'échelle du gouvernement.
Il interpelle le Ministre de la Consommation, Benoît Hamon, au sujet de ces pratiques et lui demande de se saisir de ce problème pour y mettre un terme.
Pour rappel, cette technique de vente en ligne fait usage d’algorithmes complexes chargés de gérer l'évolution des prix en fonction de l'offre et de la demande. Ainsi, l'attrait d'un internaute pour un produit ou un service pourrait être mesuré en fonction de ses recherches préalables.
Par son adresse IP, l'internaute serait alors identifié lors de ses premières consultations, l'objectif étant de favoriser le passage à l'acte d'achat en lui affichant des prix progressivement croissants.
Selon le député Cherki, il s’agit d’une technique de commercialisation « qui trompe manifestement les consommateurs ».
En effet, à partir du moment où l’internaute visite différents sites afin de trouver le meilleur prix possible, « le site Internet garde en mémoire l'adresse IP de l'internaute et propose, le plus souvent, des tarifs supérieurs à ceux précédemment visualisés, forçant l'achat immédiat du produit consulté ».
Le député termine en demandant au gouvernement quelles mesures il « envisage pour protéger au mieux les consommateurs en ce sens pour mettre fin à l'utilisation du "IP tracking" ».
Source : Assemblée Nationale
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