Des chercheurs japonais auraient percé le secret du sommeil
avec une expérience inédite permettant de savoir ce qui se passe dans un rêve
Depuis la réalisation du premier électroencéphalogramme par Hans Berger, les neurosciences n’ont cessé d’évoluer à un rythme très rapide. Aux États-Unis, un financement fédéral spécial a été accordé pour le projet « Brain initiative » initié par Barack Obama.
De nos jours, chercheurs et passionnés tentent d’expliquer les mystères du cerveau humain. C’est dans cette même lancée que des chercheurs japonais de l’« ATR Computational Neuroscience Laboratories » dirigés par le Professeur Yukiyasu Kamitani auraient, grâce à une expérience inédite, prédit certaines caractéristiques du rêve de sujets humains au repos.
L’expérience menée par cette équipe est fortement basée sur l’analyse des images IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) des sujets, prises pendant un sommeil bref et lorsque ceux-ci en éveil regardent des images proposées par l’équipe des chercheurs.
Concrètement, chaque fois que les EEG (électroencéphalogrammes) des sujets de l’expérience suggéraient qu’ils dormaient, ceux-ci étaient rapidement réveillés et invités à faire une description verbale de leur rêve. Ensuite, à l’aide de la base de données lexicale WordNet, des mots clés communs ont été issus des descriptions verbales. Ces mots clés ont été à leur tour utilisés pour la recherche d’images correspondantes dans une base de données en ligne appelée ImageNet.
Une IRM des activités cérébrales des sujets visionnant alors ces images a été faite, puis comparée à celles réalisées pendant leur sommeil. À l’aide de ces résultats, les chercheurs ont construit un modèle pour prédire si les images observées par les sujets à l’éveil avaient été vues au cours de leur sommeil.
Par ailleurs, une étude effectuée sur 114 volontaires a été menée pour mesurer l’intensité de la douleur éprouvée par chaque sujet. Pendant les analyses, ils ont été exposés à une source de chaleur d’intensité variable. Ils ont ensuite été invités à évaluer leur niveau de douleur sur une échelle de un à neuf. Les chercheurs ont ainsi pu, à partir des IRM réalisées, établir un profil cérébral commun pour la douleur éprouvée.
Source : ScientificAmerican
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