Paris et la Bretagne ont leurs extensions de noms de domaine
L'ICANN a validé le « .paris » et le « .bzh »
L'ICANN a dit oui. La demande d’une nouvelle extension pour la ville de Paris vient d’être validée. Il sera donc possible de déposer prochainement des noms de sites web en .paris et non plus simplement en « .fr, .net, .biz ou .com […] Il y aura d'ici quelques mois un petit nouveau appelé à faire de grandes choses », se félicite la Mairie.
Cette possibilité fait suite à la décision de l’organisme en charge des noms de domaines de diversifier les extensions. Une décision bienvenue pour les uns (plus de diversité et plus de possibilités) mais très polémique pour les autres. La multiplication des extensions multiplie en effet également la possibilité de « noms connexes » (entreprise.paris, entreprise.eu, entreprise.fr, etc.) et donc de fishing. Conséquence, un site devra multiplier les dépôts de noms – quitte à ne pas les utiliser - pour ne pas subir ce genre de désagréments. Avec à la clef une augmentation mécanique des revenus des organismes en charge de ces dépôts.
« Plusieurs dispositifs seront mis en place pour limiter les phénomènes de cybersquatting et les spéculations nuisibles à l'intérêt général », précise néanmoins la Mairie qui a visiblement conscience des effets de bord indésirables.
Toujours selon la Mairie, l’ouverture du « .paris » se fera en plusieurs temps. D’abord les « partenaires pionniers » (sans plus de précisions), puis les « détenteurs de marques ». Et enfin les particuliers.
Paris n’est pas la seule à avoir reçu le feu vert de l’ICANN ce week-end. La région Bretagne, aidée d'une association très active, va elle aussi bénéficier de sa propre extension en « .bzh ».
D’autres régions (Aquitaine, Alsace, Corse) ont également déposé des demandes, toujours en cours d’étude.
D’après Le Figaro, monter un dossier pour une nouvelle extension coûte une centaine de milliers d’euros de consulting plus les frais d’inscription (185 000 $).
Une estimation confirmée à peu de choses près par le Président du Conseil régional de Bretagne : « au-delà de la satisfaction que représente cette décision de l’ICANN, afin d’anticiper sur la mise en œuvre concrète de ce projet, le conseil régional de Bretagne a d’ailleurs voté l’octroi d’une avance remboursable d’un montant de 250 000 € ce 25 avril ».
La disponibilité des « .bzh » sera précisée cette semaine lors d'une conférence de presse.
Sources : Mairie de Paris, Association .BZH, Le Figaro
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