
Envoyé par
Jean-marie Gouarne
Selon ses partisans, ODF correspond parfaitement aux deux niveaux de l'interopérabilité. Selon Microsoft, ODF est trop limité pour permettre une représentation correcte de toutes les possibilités offertes par l'état de l'art en matière de logiciel bureautique. Une telle objection est parfaitement recevable, à condition toutefois qu'elle soit assortie d'un inventaire précis des lacunes fonctionnelles du standard. Or, là aussi, l'impasse semble avoir été faite sur le débat technique. Plutôt que de publier la liste des défaillances reprochées à OpenDocument et, en tant que membre de l'OASIS, de proposer les extensions et aménagements adéquats, Microsoft a préféré développer une spécification entièrement distincte en relation avec un autre organisme de standardisation, et soutient à présent l'idée que deux standards valent mieux qu'un. Tout cela parce que, au fond, le vrai problème n'a rien à voir avec les richesses comparées des deux formats ; ce problème découle d'un désaccord sur la définition et le rôle des standards.
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