Systèmes de fichiers
On considèrera, tout au long de ce chapitre, un exemple d’implantation de système de fichiers dont les valeurs numériques proposées ne sont pas courantes. Elles se contentent d’illustrer les principes généraux de fonctionnement.
1.1 Structure physique du système de fichiers
Un système de fichiers réside sur une partie d’un disque qu’on appelle parti- tion. Une partition est une suite contigüe de N blocs (ou secteurs) numérotés de 0 à N −1. La taille d’un bloc est, suivant le système considéré, habituellement compris entre 512 et 8192 octets. On la fixera pour notre exemple à 192 octets.
1.2 Notion et contenu d’ i-nœud
L’accès à n’importe quel fichier se fait dans le système de fichiers par l’in- termédiaire d’un i-nœud associé au fichier qui contient, entre autres, les infor- mations suivantes (cf figure 1) :
• la catégorie du fichier (ordinaire ou répertoire) ;
• le nombre de liens sur ce fichier (i.e. le nombre d’entrées de répertoire qui
désignent ce fichier) ;
• la taille en octets du fichier ;
• un tableau des premiers blocs contenant le fichier (dans notre exemple, les
7 premiers blocs) ;
• le numéro d’un bloc de simple indirection donnant accès aux blocs sui-
vants ;
• le numéro d’un bloc de double indirection qui contient lui-même des nu-
méros de blocs de simple indirection pour les derniers blocs du fichier.
• dans notre exemple, il n’y a pas d’indirection triple (cela est pourtant le
cas dans d’autres systèmes).
Sachant que les blocs font 192 octets (dans notre exemple) et qu’un numéro de bloc tient sur 24 bits, donnez la taille maximale d’un fichier.
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