"Can you hear me now?"
Excellent!
Ca me fait penser au robot envoyé sur Mars
"Can you hear me now?"
Excellent!
Ca me fait penser au robot envoyé sur Mars
Security-Enhanced Linux (plus connu sous le petit nom SE Linux).
Je vous laisse regarder l'information "Orginal author(s)" dans le cartouche de droite.
Y'a un peu de troll dans ce message, je n'ai aucune connaissance sur le sujet.
Ah la Russie ! Grand pays des droits de l'Homme.
Depuis quand un "flic" est-il payé pour exprimer ses valeurs politiques ou juger de celles qu'il trouve "bonnes" ou non ???
Et donc il faudrait avoir X milliers de personnes dans les forces de l'ordre (la flemme de chercher le nombre que cela représente en France), travaillant dans la police / la gendarmerie / l'armée, etc etc, et ce, pour chaque "parti" politique ? Et on les feraient tourner à chaque élection présidentielle ?
On va tous finir flics avec le monde que cela va demander...
Surtout qu'au final je ne vois pas trop le rapport avec l'histoire Snowden, il n'était pas juste en "désaccord" avec son président, mais avec les pratiques de la NSA (qui ont toujours plus ou moins été les mêmes, peu importe le bord politique des différents présidents américains depuis)...
La Maison-Blanche demande de réautoriser la surveillance des données téléphoniques des Américains
pour une durée indéterminée
La collecte de métadonnées de télécommunication des citoyens est l’une des tactiques les plus utilisées aujourd’hui par les gouvernements pour soi-disant lutter contre le terrorisme. Les groupes de défense des droits de l’homme ont beau protesté, mais cela reste toujours d’actualité. Aux États-Unis, l’administration Trump vient de demander au Congrès de prolonger la validité de la USA Freedom Act, la loi qui autorise la National Security Agency (NSA) à collecter les informations téléphoniques des Américains, pour une durée indéterminée. La loi protège-t-elle réellement les civiles contre les attaques terroristes ?
La collecte de données téléphoniques en masse est une réalité aux États-Unis depuis les événements du 11 septembre 2001. La première loi dans cette catégorie a été la USA Patriot Act qui autorisait la NSA à collecter directement les données téléphoniques des citoyens américains, mais a expiré en juin 2015. Le gouvernement d’alors a adopté par la suite la USA Freedom Act qui restera valide jusqu’en décembre 2019. La nouvelle loi a reconduit certaines parties expirées de la précédente loi, mais a modifié la section portant sur la collecte de données téléphoniques en masse par la NSA.
La USA Freedom Act a modifié les directives de la précédente loi pour empêcher la NSA de poursuivre son programme de collecte de données téléphoniques en masse. Au lieu de procéder de cette manière, les compagnies de téléphone conserveront les données et la NSA pourra obtenir des informations sur les individus ciblés avec l’autorisation d’un tribunal fédéral. La loi, promulguée après que le prestataire de services de renseignement Edward J. Snowden a révélé l'existence du programme en 2013, devrait expirer en décembre, mais l'administration Trump ne souhaite pas qu’elle soit enterrée.
L'administration Trump veut que le cadre légal de la loi soit prolongé, non pas pour une durée précise comme lorsqu’elle a été promulguée, mais cette fois-ci pour une durée indéterminée. Elle a chargé celui qui est désormais l’ex-directeur du renseignement national, Dan Coats, d’envoyer une lettre au Congrès pour faire cette demande. Dans la lettre adressée jeudi au Congrès et obtenue par le New York Times, l'administration a exhorté les législateurs à rendre permanente l'autorité légale permettant à la NSA d'accéder aux journaux des communications nationales des Américains selon les dispositions de la USA Freedom Act.
Seulement, sur les communautés en ligne et les forums, les internautes ne semblent pas être du tout d’accord avec cette demande de prolongation. Plusieurs d’entre eux qualifient la loi de « violation flagrante » des libertés de communication. « Ils violent le 4e amendement et le Congrès n'a pas le pouvoir d'autoriser une surveillance téléphonique de masse. Tout acte du Congrès prétendant le faire n’est pas une loi, mais une usurpation. Tous ceux qui ont participé à cela ont violé leurs serments et devraient être condamnés à la prison pour violation de nos droits civiques sous prétexte d'autorité », a déclaré l’un d’entre eux.
Selon d’autres, cette surveillance et cette collecte de données téléphoniques en masse sont une persécution portant atteinte à la vie privée des citoyens américains et pourraient les mener à la paranoïa. Cependant, Dan Coats a spécifié dans sa lettre que le programme avait été suspendu depuis un moment par l’agence de renseignement pour une durée indéterminée. Selon Coats, la suspension est survenue après que l’agence ait rencontré des difficultés dans le tri des données. Autrement dit, des difficultés techniques récurrentes ont amené l'agence à collecter plus d’informations qu’il n’en faut. Cela est-il vrai ?
Il serait très difficile d’y répondre, car il n’y a aucun moyen de le vérifier et les informations sur le sujet sont classées secret-défense. Néanmoins, Dan Coats a tenté d’apporter quelques éléments explicatifs dans sa lettre adressée au Congrès américain.
« La National Security Agency a suspendu le programme d'enregistrement des informations sur les appels et a supprimé les enregistrements des informations sur les appels selon les dispositions de USA Freedom Act », a écrit Coats. D’après ce qu’il dit, l’état actuel des informations recueillies par la NSA ne permet pas d’en faire une bonne utilisation. « Cette décision (la suspension du programme) a été prise après avoir équilibré la valeur de renseignement relative du programme, les coûts associés, ainsi que les problèmes de conformité et d’intégrité des données causés par la complexité unique de l’utilisation de ces documents d’entreprise générés à des fins de renseignement », a ajouté Dan Coats.
En effet, une évaluation du programme aurait montré qu’il entraînait des coûts élevés et peu d'avantages, mais certains responsables ont fait valoir qu'il était logique de conserver l'autorité juridique au cas où des solutions techniques seraient trouvées pour améliorer son fonctionnement. Mais, ce n’est pas la seule loi que Dan Coats et l’administration Trump ont souhaité prolonger la validité de façon indéfinie. Coats a également demandé à ce que le Congrès rende permanentes trois autres dispositions juridiques sur la surveillance, principalement utilisées par le Federal Bureau Investigation (FBI). Elles incluent des dispositions qui permettent aux enquêteurs d’obtenir des ordonnances de la justice pour collecter des documents commerciaux pertinents pour une enquête de sécurité nationale et de procéder à des écoutes téléphoniques de terroristes « solitaires » sans lien avec une puissance étrangère.
Elles permettent également au FBI de procéder à des écoutes téléphoniques de toute personne soupçonnée d’être un espion ou un terroriste qui commute des lignes téléphoniques, un effort pour échapper à la surveillance. En ligne, l’on accuse l'administration Trump de vouloir sacrifier la vie privée des citoyens américains en cherchant à mettre en place de façon permanente la collecte de données téléphoniques de masse. « Il est plus que temps que ce programme de surveillance soit fermé une fois pour toutes », a déclaré Patrick Toomey de American Civil Liberties Union, une institution de défense de la vie privée.
« La NSA a passé au crible des centaines de millions d’enregistrements d’appels américains dans le cadre d’un programme extrêmement complexe et dépourvu de preuves tangibles de sa valeur. Nous ne devrions pas laisser un pouvoir aussi absolu et aussi imputable à nos agences d'espionnage », a ajouté Toomey. Comme ce dernier, d’autres personnes pensent également que le cadre légal de ces lois n’est pas justifié.
Sources : The New York Times, Lettre de Dan Coats (PDF)
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que faut-il privilégier selon, la vie privée des citoyens ou la surveillance de masse au nom de la protection contre le terrorisme ?
Est-il justifié de violer la vie privée des citoyens pour raison de sécurité ? Pourquoi ?
Est-il possible d'avoir un compromis entre vie privée et sécurité selon vous ?
Voir aussi
Le téléphone d'Angela Merkel mis sur écoute par quatre autres puissances, d'après le quotidien allemand Focus
Si vous vous souciez de la vie privée, faut-il jeter vos appareils Amazon Alexa par la fenêtre ? L'équipe d'Alexa pourrait vous localiser
Les cyberattaques de représailles sont le seul moyen pour arrêter le cyberespionnage de la Chine, selon un ancien directeur du FBI
Le projet PRISM autorise les fédéraux américains à fouiller nos données stockées en ligne, un ancien employé aux renseignements le dévoile
Punaise, ils viennent juste d'abroger ce droit à la demande des services de renseignements que déjà ils veulent le remettre. Les écoutes sont pire qu'une drogue !
L'effet Snowden est passé maintenant on recommence comme avant.
Certaines mesures sont plus pour réassurer la foule qu'autre chose. La surveillance de masse semble est celle faites pour réassurer les gouvernements.
Le gouvernement américain porte plainte contre Edward Snowden pour son livre Permanent Record,
pour violation d'accord de non-divulgation
Le ministère de la Justice américain pourrait ne jamais être en mesure de poursuivre Edward Snowden pour avoir obtenu et diffusé des informations hautement classifiées provenant du réseau de la National Security Agency. Mais les avocats du ministère de la Justice ont décidé de s'en prendre à une source potentielle de revenus (pour Snowden mais également pour Macmillan Publishers) : ils ont engagé une action au civil contre lui pour la publication de son livre, Permanent Record.
La plainte, déposée devant le tribunal américain du district de Eastern Virginia, ne cherche pas à faire cesser la publication ou la distribution de Permanent Record. Comme l'a déclaré un porte-parole du DOJ dans un communiqué de presse, « sous la jurisprudence bien établie de la Cour suprême [dans l'affaire] Snepp c. États-Unis, le gouvernement cherche à recouvrer tout le produit réalisé par Snowden en raison de son incapacité à soumettre sa publication à un examen préalable à la publication, en violation de ses obligations contractuelles et fiduciaires présumées ».
Le mémoire de Snowden n’aurait pas été soumis à la CIA ou à la NSA pour un examen préalable à la publication, une pratique obligatoire parmi les anciens employés des agences de renseignement. En tant que tel, le ministère considère le livre comme une violation des obligations contractuelles et fiduciaires de Snowden et désigne les éditeurs comme codéfendeurs dans la poursuite.
Étant donné les programmes et les documents encore classés qui ont été abordés dans le mémoire, il est peu probable que le livre ait été approuvé pour publication par les agences. Snowden reste un fugitif de facto du gouvernement des États-Unis et serait probablement poursuivi en vertu de la loi sur l'espionnage s'il retournait dans son pays. Ce nouveau procès civil pourrait néanmoins causer des problèmes à Snowden, interdisant potentiellement à ses éditeurs de publier le produit de l’ouvrage.
Un écran de fumée, selon certains défenseurs américains de Snowden
Bien que le Ministère américain de la Justice déclare explicitement que « La poursuite des États-Unis ne vise ni à arrêter ni à restreindre la publication ou la distribution de Permanent Record » étant donné que cela serait illégal au sens du Premier Amendement (liberté d'expression), de nombreux défenseurs américains de Snowden estiment que la poursuite soulève de réelles questions quant à la constitutionnalité du système d’examen préalable à la publication.
« Ce livre ne contient aucun secret gouvernemental qui n'ait été publié auparavant par des agences de presse respectées », a déclaré l'avocat de l'ACLU, Ben Wizner, qui a représenté Snowden dans d'autres domaines. « Si M. Snowden avait cru que le gouvernement examinerait son livre de bonne foi, il l'aurait soumis. Mais le gouvernement continue d'insister sur le fait que les faits connus et discutés dans le monde sont encore en quelque sorte classés ».
D'autres voient dans cette action en justice une tentative de détourner l'attention des révélations de Snowden. « Si seulement le ministère de la Justice s'inquiétait autant des violations légales systématiques commises par les programmes de surveillance de masse du gouvernement américain que d'essayer d'atténuer l'impact d'un mémoire personnel de la personne qui avait alerté le public », a lancé le directeur de la Freedom of the Press Foundation Trevor Timm. « Ce procès égaré est une raison de plus pour que tout le monde lise le livre de Snowden ».
Le gouvernement s'explique
Mais du côté du gouvernement, certains s'expliquent. « Les renseignements devraient protéger notre pays et non pas permettre de générer un profit personnel », a déclaré G. Zachary Terwilliger, procureur américain du district oriental de Virginie. « Cette action en justice garantira qu'Edward Snowden ne retirera aucun avantage financier de la violation de la confiance placée en lui ».
« Edward Snowden a violé une obligation qu’il avait contractée envers les États-Unis lorsqu’il a signé des accords dans le cadre de son emploi pour la CIA et en tant que contractant de la NSA », a déclaré le procureur général adjoint Jody Hunt de la division civile du ministère de la Justice. « La capacité des États-Unis à protéger des informations confidentielles relatives à la sécurité nationale dépend du respect par les employés et les entrepreneurs de leurs accords de non-divulgation, y compris de leurs obligations en matière d’examen préalable à la publication. Cette action en justice démontre que le ministère de la Justice ne tolère pas ces atteintes à la confiance du public. Nous ne permettrons pas aux individus de s’enrichir, aux dépens des États-Unis, sans se conformer à leurs obligations en matière d’examen préalable à la publication ».
Dans sa plainte, le Ministère américain de la Justice affirme que Snowden a violé les accords de confidentialité de la CIA et de la NSA qu’il a signés aux termes de son contrat de travail. Dans les accords de non-divulgation conclus avec la CIA, Snowden a signé qu'il reconnaissait « être tenu de soumettre son matériel à un examen préalable à la publication » avant de discuter [du travail] avec ou de le montrer à toute personne non autorisée à accéder à des « informations classifiées », ont expliqué les avocats du Ministère de la Justice dans leur plainte. « Snowden était également tenu de "ne prendre aucune mesure en faveur de la divulgation publique avant d'obtenir l'autorisation écrite de la Central Intelligence Agency de le faire ».
Dans le cadre de l'accord de non-divulgation, « Snowden a convenu expressément que "[en plus de tout autre recours auquel le gouvernement des États-Unis pourrait avoir droit, je cède au gouvernement des États-Unis tous les droits, titres et intérêts dans toutes les redevances, rémunérations et émoluments résultant ou pouvant résulter de toute divulgation, publication ou révélation d'informations ou de documents de ma part effectuée en violation de [l'obligation de publication préalable]] " ».
Un langage similaire est apparu dans un accord de confidentialité signé par Snowden lorsqu'il est allé travailler pour la NSA en tant que contractant de Booz Allen Hamilton. Dans les accords de la CIA et de la NSA, il a reconnu que ces conditions resteraient en vigueur jusqu'à ce qu'il reçoive une libération écrite des agences.
Macmillan n'est désigné dans la poursuite que comme un « relief party », dans la mesure où le gouvernement cherche à contraindre Macmillan à remettre tout le produit qui devait être remis à Snowden. Pour empêcher la distribution du produit des ventes aux États-Unis à des parties situées à l'extérieur du pays, le gouvernement demande une ordonnance de blocage temporaire « gelant tous les avoirs en possession de Macmillan relatifs à Permanent Record qui appartiennent à Snowden ou à ses agents, cessionnaires ou autres agissant en son nom ». Et la plainte demande au tribunal « d'imposer une fiducie au profit des États-Unis » pour percevoir toutes les entrées que Snowden et ceux qu'il aurait désignés comme cessionnaires pour les redevances auraient touchées (y compris des droits de cinéma et d'un développement en série télévisée).
La plainte vise également à empêcher Snowden de tirer profit de ses futurs engagements et œuvres écrites « sans lancer au préalable le processus de prépublication ».
Edward Snowden se dit être prêt à retourner aux États-Unis s’il a la garantie d'un procès équitable
Edward Snowden a déclaré être prêt à rentrer aux États-Unis s'il a la garantie d'un procès équitable après avoir été accusé d'espionnage et de vol pour avoir divulgué des secrets de renseignement en 2013. Lors d'un entretien avec CBS, l'ancien contractuel de la NSA, qui s'est enfui en Russie pour échapper à toute accusation au pénal, a déclaré que « L’un des grands sujets d’actualité en Europe est de savoir si l’Allemagne et la France m’invitent à demander l’asile (…). Bien entendu, j’aimerais revenir aux États-Unis ».
Dans sa dernière interview, Snowden a déclaré qu'il ne cherchait pas à obtenir une grâce de Donald Trump ou un traitement spécial de la part des États-Unis lorsqu'il évoquait les conditions possibles de son retour au pays. « Je ne demande pas de défilé. Je ne demande pas de pardon », a-t-il déclaré. « Je ne demande pas de laissez-passer. Ce que je demande, c'est un procès équitable ».
Sa vie est rythmée par des asiles. À Hong Kong tout d’abord, puis en Russie, où il vit depuis plusieurs années, et où il obtient un droit de résidence limité. En 2017, le Kremlin rallonge même ce droit jusqu’en 2020, qui arrive, de fait, bientôt à expiration.
La demande d'asile d'Edward Snowden en France, une possibilité ?
Concernant une potentielle invitation de la part de la France, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré être favorable à l'accueil d'Edward Snowden en France. Toutefois, selon les informations de RTL, l'Élysée n'est pas sur la même ligne ; il s'agit là d'une position personnelle de la ministre de la Justice. « Rien n'est tranché », indique un conseiller d'Emmanuel Macron.
Ce n'est pas la première fois qu'Edward Snowden réclame à la France l'asile politique. Il l'avait déjà fait sous François Hollande et n'avait pas obtenu gain de cause. Et rien ne dit maintenant que cette nouvelle demande change la donne. Au contraire, dit un proche du chef de l'État, il est peu probable que Paris réponde favorablement pour des raisons diplomatiques vis-à-vis des États-Unis. En l'accueillant sur son sol, la France se mettrait à dos Washington.
Interrogé par L'Express, Jean-Philippe Foegle, coordinateur de la Maison des lanceurs d'alerte (MLA), souligne qu'il n'existe actuellement pas de « statut de lanceur d'alerte en droit d'asile ». Auprès de l'Ofpra (Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides), l'Américain ne pourra donc pas faire valoir ce statut en cas de demande d'asile.
Sources : Ministère américain de la Justice, accords avec la CIA, accords avec la NSA, plainte contre Edward Snowden, RTL, L'Express
Et vous ?
Que pensez-vous de la décision du DoJ d'attaquer le livre d'Edward Snowden ?
Pensez-vous comme certains qu'il s'agit là d'un écran de fumée ou considérez-vous le fait qu'Edward Snowden a violé sa clause de non-divulgation ?
Un lanceur d'alerte devrait-il, selon vous, pouvoir librement publier des informations confidentielles ? Dans quelle mesure ?
La France gagnerait-elle à accueillir Edward Snowden ?
Voir aussi :
Signal, une application de messagerie rapide et sécurisée, approuvée par Snowden, mais est-elle vraiment plus sécurisée que ses concurrents ?
La NSA aurait lancé un programme d'espionnage visant à pister les utilisateurs de bitcoins du monde entier, d'après des documents publiés par Snowden
Haven : le système de sécurité portatif sur Android proposé par Snowden, peut-il rivaliser avec les caméras de surveillance ?
On sait que Snowden est dans le collimateur de l'Administration américaine depuis qu'il a balancé des crasses.
Il a déjà violé la clause de non divulgation en balançant avant, en tant que lanceur d'alerte, des informations sensibles mais bon, c'est pas grave.
Je ne sais pas si un lanceur d'alerte peut publier des choses confidentielles ... Tout dépend peut être de si cela va avec ce pourquoi il est devenu lanceur d'alerte.
La France gagnerai à s'affirmer face aux USA qui commencent à partir à nouveau en sucette pour sa politique internationale et commerciale (l'acier européen, la Chine, l'Iran, etc. ...).
D'un côté il y a dévoilé des "secrets défenses" , ce qui est pénalement répréhensible ... D'une autre côté il a pris le risque d'ouvrir la boite de pandore pour que Mr toutlemonde puisse constater avec effarement les méthodes peut scrupuleuses des USA en matière de surveillance ...
Le poids de Snowden est minuscule face au USA ...
Le droit a la vie privée est aussi un droit ... comme son nom l'indique. Les histoires de familles, de cul ou de la mère Michèle ne regarde que l'individu concerné et pas tout le monde.
Se pose aussi la question des données collectées . Seront elles revendues à des tiers ?
On en revient au même problème qu'avec le manque de sécurité des données médicales dans un autre article.
En gros on veut tout savoir sur tout le monde ... à un moment c'est gonflant car intrusif ... et toute les communications entre personnes sont loins d'être de l'open bar.
On peut reprocher X ou Y aux USA , les autres pays c'est pas mieux ...
Au départ comme il n'y avait pas vraiment de loi , cela a surtout été immorale ... rien d'interdit. Rien n’empêche un pays d'ordonner à ces espions d'espionner ces citoyens souvent pour d'obscures raisons ... Sans loi c'est la dictature et l'anarchie ... Forcement une fois qu'un gouvernement met la main dans l'engrenage il veut plus beaucouuuuuuuuuuuup plus
Niveau surveillance de masse les USA sont à des années lumières devant les autres.
Aucun autre pays n'a accès à tous les emails, tous les SMS, tous les appelles, tous les messages privés Facebook, Twitter, etc.
Les USA ont mis le monde entier sous écoute.
Les entreprises comme Google, Yahoo, Microsoft, Cisco, etc, sont obligé de collaborer avec le gouvernement US.
Le budget de la NSA c'est de la folie et depuis longtemps...
On ne peut pas comparer la surveillance des USA avec la surveillance des autres pays, ça n'a strictement rien à voir.
Ce serait beau, malheureusement ceux qui ont le pouvoir sont atlantiste, donc il n'y a aucun espoir à avoir...
Les gars comme De Gaulle ou Mitterand se méfiaient des USA, même Chirac a refusé d'intervenir en Irak.
Mais après ya eu Sarkozy, Hollande, Macron...
Sarkozy a bradé de l'or contre des dollars :
Cour des comptes : quand Sarkozy liquidait un cinquième du stock d'or de la France
C'est un peu l'inverse de ce qu'il fallait faire :
Bonjour,
On reparle de la Chine ?
Pour rappelle la chine dispose de 3 opérateur télécom :
China Mobile avec 760 millions d'abonnées (opérateur télécom possédant le plus gros porte feuille clients au monde !!!) : https://fr.wikipedia.org/wiki/China_Mobile
China Unicom avec 320 millions d'abonnées : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_..._en_Asie#Chine
China Telecom avec 310 millions d'abonnées : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_..._en_Asie#Chine
C'est près de 1,2 milliards de Chinois sous la surveillance du gouvernement chinois car les 3 opérateurs lui appartiennent.
Après on peut aussi en rajouter un couche. Hors de Chine c'est Vodafone-Softbank avec quelques 475 millions de clients qui a le deuxième plus gros portefeuille clients au niveau mondiale . Et le 1er opérateur qui a le plus de client Client à l'international : https://www.universfreebox.com/artic...teurs-mondiaux .
Vodafone-Softbank est un mastodonte car il appartient à l'Indien "Bharti" : https://en.wikipedia.org/wiki/Bharti_Enterprises . Bharti c'est quelques 300 millions de clients dans le monde : https://www.universfreebox.com/artic...teurs-mondiaux . 475+300 = 675 millions de clients.
Vous noterez que ce mastodonte Vodafone-Softbank-Bharti dispose de Holding à Singapour et Hong Kong ... Donc de capitaux chinois liés au gouvernement.
La Chine via des filiales et des holding arrive à mettre sur les télécoms d'Asie et d'Afrique à ça botte . Prochaine étape c'est l'Europe et l'Amérique Latine . Des opérateurs comme Hutchinson et j'en oublie surement sont en négociation pour fusionner des capitaux . Avec comme part enchantement des maisons mères basé à Hong Kong et Singapour !
Les chinois rachètent tout : https://www.google.com/search?q=Hutc...w=1600&bih=786
C'est des chinois que la surveillance de masse va venir et tout le monde y voit que du feux
Donc les USA peuvent aller se recoucher ... Les chinois pourront carrément surveiller l'infra il en se seront propriétaire + des portefeuilles clients ... ajoutez à cela des marques Huawei et Xiami qui inondent le marché ... Je vous laisse imaginer la suite
Les USA nous font bien rires
Puis bon pour la France manquerait plus que SFR-Altice ou Bouygues ou Free se face racheter
Peut-être que la Chine surveillera le monde entier dans le futur, mais pour le moment seul les USA en sont capable.
Les USA sont inquiet parce que les pays européen veulent utiliser des antennes 5G chinoise et ils ont peur que la Chine mettent des backdoors comme eux le font.
Si un jour il y a des Snowden/Assange chinois ils seront accepté en France sans problème ! La France n'est pas soumise à la Chine comme elle peut l'être aux USA.
Pour le moment les européens utilisent Windows et Google (Android, Gmail, YouTube, Maps), peut-être que petit à petit les produits chinois vont se substituer aux produits US, mais il y a de la route à faire... C'est dommage qu'il n'existe pas d'alternatives européennes, mais de toute façon elles seraient infiltré par les USA...
Le budget de surveillance US est gargantuesque depuis des années :
Communauté du renseignement des États-Unis - Budget
Ils en collectent des données...
Les profits générés par le livre Permanent Record d'Edward Snowden où il expose l'espionnage américain
doivent aller au gouvernement, selon une décision de justice
Le ministère de la Justice américain pourrait ne jamais être en mesure de poursuivre Edward Snowden pour avoir obtenu et diffusé des informations hautement classifiées provenant du réseau de la National Security Agency. Mais les avocats du ministère de la Justice ont décidé de s'en prendre à une source potentielle de revenus (pour Snowden mais également pour Macmillan Publishers) : ils ont engagé une action au civil contre lui pour la publication de son livre, Permanent Record.
Permanent Record, qui a été publié en septembre, raconte l'histoire de la décision de Snowden de devenir un dénonciateur et d'exposer les façons dont le gouvernement américain espionnait les Américains ainsi que le monde à la fin des années 2000 et au début des années 2010. Snowden a fui les États-Unis en 2013 après que plusieurs nouvelles histoires ont été écrites sur la base de documents qu'il a divulgués et vit maintenant à Moscou, en Russie.
La plainte, déposée devant le tribunal américain du district de Eastern Virginia, ne cherche pas à faire cesser la publication ou la distribution de Permanent Record. Comme l'a déclaré un porte-parole du DOJ dans un communiqué de presse, « sous la jurisprudence bien établie de la Cour suprême [dans l'affaire] Snepp c. États-Unis, le gouvernement cherche à recouvrer tout le produit réalisé par Snowden en raison de son incapacité à soumettre sa publication à un examen préalable à la publication, en violation de ses obligations contractuelles et fiduciaires présumées ».
Le mémoire de Snowden n’aurait pas été soumis à la CIA ou à la NSA pour un examen préalable à la publication, une pratique obligatoire parmi les anciens employés des agences de renseignement. En tant que tel, le ministère considère le livre comme une violation des obligations contractuelles et fiduciaires de Snowden et désigne les éditeurs comme codéfendeurs dans la poursuite.
Étant donné les programmes et les documents encore classés qui ont été abordés dans le mémoire, il est peu probable que le livre ait été approuvé pour publication par les agences. Snowden reste un fugitif de facto du gouvernement des États-Unis et serait probablement poursuivi en vertu de la loi sur l'espionnage s'il retournait dans son pays.
« Les renseignements devraient protéger notre pays et non pas permettre de générer un profit personnel », a déclaré G. Zachary Terwilliger, procureur américain du district oriental de Virginie. « Cette action en justice garantira qu'Edward Snowden ne retirera aucun avantage financier de la violation de la confiance placée en lui ».
« Edward Snowden a violé une obligation qu’il avait contractée envers les États-Unis lorsqu’il a signé des accords dans le cadre de son emploi pour la CIA et en tant que contractant de la NSA », a déclaré le procureur général adjoint Jody Hunt de la division civile du ministère de la Justice. « La capacité des États-Unis à protéger des informations confidentielles relatives à la sécurité nationale dépend du respect par les employés et les entrepreneurs de leurs accords de non-divulgation, y compris de leurs obligations en matière d’examen préalable à la publication. Cette action en justice démontre que le ministère de la Justice ne tolère pas ces atteintes à la confiance du public. Nous ne permettrons pas aux individus de s’enrichir, aux dépens des États-Unis, sans se conformer à leurs obligations en matière d’examen préalable à la publication ».
Dans sa plainte, le Ministère américain de la Justice affirme que Snowden a violé les accords de confidentialité de la CIA et de la NSA qu’il a signés aux termes de son contrat de travail. Dans les accords de non-divulgation conclus avec la CIA, Snowden a signé qu'il reconnaissait « être tenu de soumettre son matériel à un examen préalable à la publication » avant de discuter [du travail] avec ou de le montrer à toute personne non autorisée à accéder à des « informations classifiées », ont expliqué les avocats du Ministère de la Justice dans leur plainte. « Snowden était également tenu de "ne prendre aucune mesure en faveur de la divulgation publique avant d'obtenir l'autorisation écrite de la Central Intelligence Agency de le faire ».
Dans le cadre de l'accord de non-divulgation, « Snowden a convenu expressément que "[en plus de tout autre recours auquel le gouvernement des États-Unis pourrait avoir droit, je cède au gouvernement des États-Unis tous les droits, titres et intérêts dans toutes les redevances, rémunérations et émoluments résultant ou pouvant résulter de toute divulgation, publication ou révélation d'informations ou de documents de ma part effectuée en violation de [l'obligation de publication préalable]] " ».
La décision du juge
Edward Snowden ne sera pas autorisé à profiter des ventes de son livre Permanent Record, après qu'un juge fédéral en Virginie a statué mardi que Snowden aurait dû demander l'approbation de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA). On ne sait pas si Snowden, qui était auparavant un employé de la CIA et un entrepreneur de la NSA, fera appel de la décision.
Selon les documents déposés par le gouvernement, Snowden a signé trois accords de confidentialité avec la CIA en novembre 2005, août 2006 et avril 2009. Il a également signé trois accords de confidentialité avec la NSA en juillet 2005, mai 2009 et mars 2013. Tous ces accords étaient sans ambiguïté, selon le juge, et obligeait Snowden à obtenir une revue de prépublication avant la publication du livre.
Snowden a soutenu que son livre ne contenait aucune information qui n'était pas déjà publique (grâce à lui, bien sûr), et qu'il ne voulait pas que la CIA « édite [sa] vie ». Les agences de sécurité nationale ont tendance à être sélectives sur qui peut faire l'objet de poursuite pour violation des accords de confidentialité, selon Snowden.
« Il est fort probable que le gouvernement aurait spécifiquement soumis monsieur Snowden à un tel traitement discriminatoire », ont déclaré les avocats de Snowden à Associated Press le mois dernier. « Un dénonciateur que le gouvernement considère comme un traître aurait demandé la permission aux agences à propos desquelles il a dénoncé son opinion sur la surveillance ? »
Le gouvernement américain a également fait valoir au cours de l'affaire que Snowden avait violé son accord de confidentialité en donnant des conférences publiques par vidéoconférence lors d'une conférence TED, d'un salon de la sécurité sur Internet et dans diverses universités.
« Au cours de chacun de ces événements, Snowden a fait afficher et discuter, entre autres, au moins une diapositive qui a été marquée classée Top Secret, et d'autres activités liées au renseignement de la CIA et de la NSA », a noté le juge. « Il n'a jamais soumis de matériel ou de diapositives à la CIA ou à la NSA pour examen préalable à la publication et n'a jamais reçu l'autorisation écrite de faire ses remarques publiques ou de publier ses diapositives ».
Le juge a statué que le gouvernement avait droit à tout produit issu de ces interventions publiques. Quant à savoir comment cette décision pourrait être appliquée, c'est une autre affaire.
« Il est farfelu de croire que le gouvernement aurait examiné de bonne foi le livre de monsieur Snowden ou tout autre document qu’il a soumis. Pour cette raison, monsieur Snowden a préféré risquer ses futures redevances au lieu de soumettre ses expériences à une censure gouvernementale inappropriée », a déclaré Brett Max Kaufman, avocat principal au Center for Democracy de l'ACLU et membre de l'équipe juridique de Snowden.
« Nous ne sommes pas d'accord avec la décision du tribunal et nous examinerons nos options, mais il est plus clair que jamais que le système d'examen de la prépublication injuste et opaque affectant des millions d'anciens employés du gouvernement a besoin de réformes majeures ».
Source : décision de justice
Et vous ?
Que pensez-vous de cette décision ?
La décision n'est pas choquante vis à vis de la loi.
Je ne comprends même pas qu'il ose tenter de publier ce livre aux USA...
Je comprends la philosophie, mais c'est voué à l'échec...
C'est un peu, si on parlait d'autre extrême, comme si un terroriste publiait un livre sur comment faire une bombe.
Bon on est d'accord que l'Etat des USA n'est pas tout rose, mais les actions de Snowden, même si bienvenues, sont tout de même illégales...
Illégale mais légitime. Il a été très courageux de sacrifier sa vie pour exposer la vérité.
Parfois entrer dans l'illégalité et la bonne chose à faire, par exemple quand une partie de la France était sous occupation Allemande, les Français sont entré en résistance, c'était officiellement des terroristes vu qu'ils s'en prenaient aux pouvoir Allemand, ils ont eu raison de le faire.
Je ne pense pas que les profits du livre soit très important pour Snowden, le gars n'est pas libre de faire ce qu'il veut, il ne doit pas tellement avoir besoin d'argent.
Cette histoire fait de la pub au livre, en cette période de noël c'est peut-être une bonne idée de cadeau.
Bonjour,
pour contrer cette décision, Edward devrait mettre son livre en libre diffusion sur le net.... Les USA lui reprochent la divulgation, mais accepte d'en encaisser les bénéfices !!! Il n'y a pas de petits profits !
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