Et au passage, Google en profite pour faire un ddos du site de la CNIL, en mettant un lien qui renvoie sur son site
Et au passage, Google en profite pour faire un ddos du site de la CNIL, en mettant un lien qui renvoie sur son site
http://hidemyass.com/ + http://google.com
Et uniquement sur les IP françaises !
Pavé dans la marre, ou dans l'océan ?
Maintenant quand je vais sur Google.com cela ne me redirige plus vers Google.fr, du coup j'ai accès à Google en français mais sans aller sur Google.fr et donc sans voir le message...
Bonjour.
Au contraire, Google adore la France. Elle lui rapporte beaucoup d'argent, et la France ne mène pas une lutte efficace contre les paradis fiscaux et par rapport aux impôts sur les multinationales. Ceci dit la lutte contre les paradis fiscaux et le blanchiment d'argent nécessite une volonté de tous les pays du monde. Bizarrement ils ne sont pas pressés de changer les choses malgré la crise et tous les licenciements.
Et quand un ministre est pris la main dans le sac à mettre de l'argent dans les paradis fisxaux, comment voulez-vous que les choses changent.
Vive la France...
En week end à la campagne loin de toute connexion à Internet, j'ai loupé ce moment historique !
J'espère que la CNIL s'est retenu de sabrer le champagne car il n'y a vraiment pas de quoi être satisfait
La peine est insignifiante au vue du préjudice subit par les citoyens français
Google s'en tire vraiment trop bien et ce n'est pas prêt de changer car la rumeur du redressement fiscale, je n'y crois pas...
Le communiqué de la CNIL était invisible sur la page https://www.google.fr depuis un smartphone ( Opéra mobile, Firefox mobile, Chrome mobile ).
Retrouvez nos tests et captures d'écran ici : http://www.touraineverte.com/google-...te-GOOGLE.html
En plein week end... c'est abusé. Je n'ai même pas pu le voir.
En plus, depuis l'étranger j'aurai été épargné.
Quelle arnaque.
Oui mais non. Ce qui est mis en cause c'est le bazar complet de leurs conditions d'utilisation qui centralise un nombre de service trop grand et permet de faire passer des pilules pourtant bien trop grosse pour beaucoup de gorge (on me passera la comparaison moisi). C'est dans le sens où l'utilisateurs est flouté sur ces droits qu'il y a préjudice, et on parle pas là des utilisateurs qui savent tout ça mes des utilisateurs lambda, sans connaissance du milieu qui utilise le moteur de recherche ainsi que les outils fourni par google sans vraiment se rendre compte de ce qu'il fait. Bien sûr, si les gens étaient pas con, on aurait pas ce genre de poursuite, mais il faut jamais partir de ce postulat ...
Plutôt qu'une attitude passive ou bêtement défensive, on souhaiterai un peu de dynamisme pour attaquer Google là où il peut être battu: les moteurs de recherche spécialisés, par exemple pour la presse francophone, comme je le proposai déjà en 2012
http://www.developpez.net/forums/d12...-francaise/#99
Zut alors ! J'ai loupé ça ! {;_;}
Cela dit, étant en Italie, d'une part, et ne passant que par la barre de recherche intégrée à mon navigateur, ce message n'aurait de toute façon pas été visible. Bref, une bonne blague pour Google. Après ils vont demander à ceux qui ont fait de l'optimisation fiscale depuis des années de rembourser les bénéfices en trop qu'ils ont fait durant les dernières 48h ?
Je sens dans les posts comme un goût d'amertume, pour ma part une amande de 150 Mds d'€ aurait été plus réaliste, proportionnellement aux bénéfices engrangés par les abus de Gloogel (j'adore ma tante Alsacienne qui n'a jamais su prononcer ça correctement:-))
Mais on peut aussi se dire que la porte est enfin ouverte et que les gardiens du temple de la vie publique et du droit des citoyens ne vont plus avoir d'excuses pour franchir le pas et prendre des initiatives quand les règles ne sont pas respectées en France comme en Europe.
C'est un bon début, si ça peut aider certains à comprendre dans quoi ils se fourrent quand ils confient des données à Google, et à toutes ces sociétés qui engrangent des bénéfices en exploitant la méconnaissance pour ne pas dire l'ignorance des utilisateurs sur l'utilisation commerciale de leurs données...
150 Mds d'€... Tu as bien écrit 150 milliards d'euros ?
Et tu fais comment pour les leur faire payer ? Tu envoies les porte-avions ?
Mouais, dans un monde de bisounours peut-être...
Mais les certains en question s'en contrefoutent royalement : c'est tellement mieux de pouvoir utiliser tous ces services, alors bah, un petit désagrément invisible, inodore et indolore, c'est pas gênant.
Non! par ogive transcontinentale , et comme ce montant est tout aussi ridicule que les 150 000 € infligés c'est dans la norme.
Oui c'est clair, une sorte de déni consenti de fait, et dès que ça commence à faire mal on se dit mince si j'avais su j'aurais d'abord mis un peu de pommade.
Politique de confidentialité : le G29 propose des mesures à Google,
afin qu'il soit conforme au cadre juridique européen
Au cours de l'année 2012, Google a décidé de fusionner en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de ses services (notamment Google Search, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, Youtube, etc.).
De février à octobre 2012, le G29 (groupe de travail Article 29 sur la protection des données qui est un organe consultatif européen indépendant sur la protection des données et de la vie privée) a mené une enquête sur ces nouvelles règles à la lumière de la législation européenne applicable en matière de protection des données. Suite à son investigation, le G29 a conclu que la politique de confidentialité n’était pas conforme au cadre juridique européen. S’en sont suivi des listes de recommandations pour aider à rectifier le tir que Google n’a pas suivies.
C’est dans ce cadre que, le 03 janvier 2014, la formation restreinte de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a prononcé une sanction pécuniaire de 150 000 euros à l’encontre de la société Google Inc., estimant que les règles de confidentialité mises en œuvre par celle-ci depuis le 1er mars 2012 ne sont pas conformes à la loi (n°78-17) du 6 janvier 1978 relative à « l’informatique et libertés ».
Elle a relevé que la société n'informe pas suffisamment ses utilisateurs des conditions et finalités de traitement de leurs données personnelles. De ce fait, ils ne peuvent comprendre, ni les finalités de la collecte, celles-ci n'étant pas déterminées comme l'exige la loi, ni l'ampleur des données collectées à travers les différents services. Par conséquent, ils ne sont pas mis en mesure d'exercer leurs droits, notamment d'accès, d'opposition ou d'effacement.
Aussi, les autorités de protection ont établi 19 grandes mesures pour servir de lignes directrices réparties en 3 catégories : information, contrôle des utilisateurs et conservation des données. Dans le domaine de l’information donnée par Google aux utilisateurs de ses services, l’Europe propose dix sous-parties. Parmi ses recommandations, le G29 suggère que la « politique de confidentialité doit être immédiatement visible et accessible » en un clic et de préférence sans défilement à partir de n'importe quelle page du service. Cette politique doit également fournir une liste exhaustive des types de données à caractère personnel traitées par la société en plus d’en préciser les objectifs.
Le G29 propose de personnaliser les politiques de confidentialité en fonction de chaque service (recherche, Gmail, etc.), en clair d'afficher uniquement les traitements de données propres à ces services.
Concernant le contrôle des données utilisateurs, le G29 constate que Mountain View a récemment ajouté dans sa politique, sans information préalable, que des partenaires pourraient désormais collecter des données sans préciser l’identité de ces « partenaires » et les objectifs de ces collectes. Aussi, les autorités souhaitent donner plus de contrôle aux internautes sur leurs données en leur permettant, depuis un tableau de bord accessible, de donner leur consentement ou non à des collectes de données service par service.
Enfin, concernant la politique de conservation des données par Google, le G29 suggère de « définir des politiques de conservation de toutes les données à caractère personnel », que ce soit sur les utilisateurs actifs et passifs. Les stratégies de rétention devraient être envoyées aux régulateurs européens, sachant que la période de rétention des données « doit être justifiée et devrait être spécifique à chaque objectif et sur une base juridique ».
« Ces recommandations sont fournies uniquement à titre illustratif et ne sauraient être les seuls moyens par lesquels Google soit conforme. Elles doivent être regardées comme des solutions potentielles afin de donner des suggestions pratiques sur la manière dont les exigences pourraient être mises en œuvre » précise le G29. Libre donc à Google d'en choisir d'autres à condition qu’elles respectent les mesures définies par l’Europe.
Source : proposition G29 (au format PDF)
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Dans le cas où cela reste au stade de recommandations, cela donnera de rien à pas grand chose : un changement cosmétique.
Les lois informatiques et libertés de chaque pays européen conservent des axes identiques à quelques iota près. Les faire respecter par Google ( et Facebook , et Apple, et MS, etc ... ) par une astreinte en espèce sonnante et trébuchante conviendrait plus au besoin inhérent à ce nouveau gisement des données personnelles et privées.
ca viendra peut etre... ils sont en train de parler de mettre en place des amendes en % de chiffre d'affaire...
M'est avis que google rigolerai moins du coup...
Mais quel foutage de gueule quand on sait ce que fait PRISM... derrière notre dos.
Par contre l'état américain lui n'a aucune sanction.
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