Vers la fin programmée des mémoires flash ?
Une start-up met au point une technologie dotant des puces d'un téraoctect de capacité de stockage
Crossbar est une start-up de Santa Clara en Californie qui vient de dévoiler au grand public une technologie révolutionnaire permettant d'accroître les performances et les capacités de stockage des mémoires vives non volatiles.
Baptisée RRAM (pour Resistive RAM), cette nouvelle technologie inédite permettrait de doter des puces d'à peine 200 mm² de surface (soit nettement plus petite que celle d'un timbre postal) d'une capacité de stockage d'un téraoctet de données. Ce qui est l'équivalent de pratiquement 250h de films HD.
Grâce à une structure en trois couches simples, la technologie RRAM de Crossbar offre des possibilités d'empilement, pour permettre d'atteindre des capacités de stockage plus élevées. De plus, du fait de la compatibilité CMOS, l'intégration sur une puce pourra se faire de façon aisée.
Selon ses concepteurs, la RRAM serait 20 fois plus rapide en écriture, 20 fois moins gourmande en énergie et 10 fois plus endurante que la meilleure mémoire flash (NAND) actuelle sur le marché.
Pour l'instant, il n'existe pas encore de puce équipée de cette nouvelle technologie. Néanmoins, sans toute autre forme de précisions, la start-up annonce avoir déjà contacté une usine pour la production en masse des premières mémoires. Aussi, la firme annonce vouloir mettre sa technologie sous licence pour les fabricants de puce SoC (System on Chip) afin que ces derniers puissent l'intégrer aux nouvelles générations de SoC.
Source : Crossbar
Et vous ?
Selon vous, quel pourrait être l'impact de cette technologie dans son segment de marché ?
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