Discussion :

[juju21]

(Note: je ne suis pas sûr d'être dans la bonne section du forum. je serais plutôt parti sur débat développement mais je peux pas poster dans cette section donc j'ai mis ici)

Bonjour,

On me demandait il y a quelque temps comment se faisait le partage de revenus/royalties dans le monde de la création logiciel aujourd'hui?
Entre le penseur/fournisseur d'idées, le développeur, le vendeur/marketing/avant-vente/intermédiaire et le support/après-vente. J'aurais tendance à répondre 10%, 20%, 50%, 20% mais je n'ai pas de fondements qui justifierait ca. Je suppose ici que les idées ne sont pas l'objet de brevets/patents et qu'il n'y a pas de vente forfaitaire.

Donc quelle expérience avez-vous aujourd'hui sur ce sujet (non-technique...) ?
la question m'a été posé par un fournisseur d'idée

D'avance merci

Note: Wikipedia a quelques chiffres mais ne dit pas de qui à qui
http://en.wikipedia.org/wiki/Royalti...ware_royalties
http://www.ideabuyer.com/news/royalty-rates/

Note2: j'ai tenté cette question sur hardware.fr mais sans vrai réponse.

[moldavi]

Bonjour.

Dans un monde de paix et de partage, je dirai 25-25-25-25...

[Mat.M]

Salut, très brièvement : ce que tu peux faire c'est t'inspirer de la vente d'un jeu vidéo
Si tu achètes un jeu vidéo en grande surface genre la Fnac ou autres tu vas payer mettons 40euros
Sur ces 40euros tu enlèves environ 20% de taxes pour la TVA ( qui est à 19.6%)
Ensuite il y a
*la marge brute ( ou nette ) que se fait la FNAC c.a.d le prix de vente ( 40euros TTC ) moins le prix de gros/fournisseur TTC.
Mais les prix de gros c'est HT
*le coût du packaging
*et au final la rémunération directe du studio qui a développé le jeu vidéo
Sur Internet tu dois trouver cela ( "combien coûte un jeu vidéo" ? )
La logique peut être la même pour des produits comme EBP compta ,les Antivirus, les logiciels à vocation pro, qu'on peut acheter à la Fnac

[DonQuiche]

Curieuse façon de poser la question, peu adaptée au monde du logiciel. De quoi parle t-on ?

* Dans la distribution des parts au niveau des fondateurs d'une start-up, chaque apport donne droit à une part de la société. Pas à une part des ventes ou des bénéfices. Et grosso modo on va dire que si l'un apporte le capital, l'autre le produit et le troisième la gestion, cela fait trois parts égales.

* Si on parle de commercialisation d'une appli en ligne c'est 10% - 30% pour le distributeur, le reste pour l'éditeur. Et certaines applis se distribuent elles-mêmes pour des coûts représentant moins de 1% de leur chiffre. Quand d'autres auront au contraire une armada de vendeurs pesant plus lourd que la conception.

* Quant au poids des divers postes de dépenses de l'éditeur, il est impossible de donner des chiffres tant les situations sont diverses. D'autant qu'il faut bien comprendre que seul le support croît avec les ventes : le reste est fixe, que tu vendes un exemplaire ou cent millions (je triche un peu : il t'a fallu dépenser davantage en marketing pour toucher plus de monde et supporter de nombreuses langues et cultures).

[juju21]

Merci pour les réponses.

Pour être plus précis, on est dans le cas d'une appli business déjà développée en sous-traitance (info: je ne sais pas qui à la propriété) et qui est en train de gagner en visibilité/distribution et donc potentiellement en bénéfice

* si le contractant a la propriété, il négocie seul les royalties avec le distributeur
* si c'est le sous-traitant, situation inverse.
Si un peu de bonnes volontés de part et d'autre, un partage de bénéfice équilibré peut se faire avec éventuellement du consulting et autres.

Au vu du commentaire de DonQuiche: je verrais du 20-40 sur le distributeur fonction de sa taille/canaux, 60% propriétaire.
Entre commanditaire/développeur, l'idéal serait 50-50 mais je suppose qu'avec les contrats, c'est très variable.