On dérive pas mal du sujet, quand j'étais étudiant, j'ai pas mal pris le train.
Les deux contre-temps qui m'ont le plus marqués sont arrivés alors que j'étais dans le train et qu'il était immobilisé:
- Au milieu de nulle part à cause de deux bovidés en train de s'accoupler sur les voies (il les ont laissé finir)
- A la gare de Montauban, parce que peu après être sorti de Toulouse, le train s'est fait tirer dessus par un chasseur (il avait dû le confondre avec sa chienne, Lolita). Du coup, les gendarmes sont venus constater à l'arrêt suivant...
Celui qui trouve gagne un bisou
De la part de qui ?
source :le quai 1 correspond à la voie 1. Le sens Paris -> province se fait toujours, sauf quelques exceptions, sur la voie 1. Le quai 1B correspond à la voie 1Bis. Cette voie permet des dépassements. Le quai 2 correspond à la voie 2 (sens province -> Paris). La voie 1E correspond à la voie 1 qui va à Ermont (d’ou le E). La voie CE est une voie centrale, qui permet la aussi des dépassements, ou a un train venant de Paris de repartir vers Paris. C’est la voie centrale des voies qui vont à Ermont, d’ou le nom CE pour Centrale Ermont. Enfin le quai 2E, correspond à la voie 2 des trains qui viennent d’Ermont.
Pour la gare d’Argenteuil : elle est en deux parties distinctes. Trois voies pour la ligne J6 (Cormeilles, Conflans, et au-delà) qui sont donc 1, 1B et 2, et trois autres voies pour J4 (Ermont), qui sont 1E, CE et 2E. Toutefois, pourquoi la voie 1B s’appelle ainsi et pas C (Centrale), comme la voie CE (Centrale Ermont) ? Cela s’explique par le côté historique : à sa création, cette voie n’était accessible que par la voie 1, et permettait seulement des dépassements dans le sens impair. Il s’agissait donc bien d’une voie 1bis. Depuis, les aiguilles ont été modifiées, et cette voie est maintenant utilisable dans les deux sens, mais a conservé son nom.
http://malignej.transilien.com/2011/...-octobre-2011/
Et on t'indiquait la voie 2E au lieu de 2ER car les panneaux d'affichage n'avaient pas encore été modifiés et ne pouvaient afficher que 2 digits
En gros si j'ai bien compris, c'est que les voies ont été renommées telles qu'elles sont appelées par les cheminots, ce qui leur simplifie un peu la vie
Quelque chose de bien bizarre, cette fois, qui remonte à l'époque du plomb et ne concerne pas l'orthographe mais la gravure des lettres. Regardez ces « N », extraits en haut d'un plan de Marseille de 1845 et en bas d'une illustration trouvée dans un livre sur le canal du Midi, donc remontant (à la louche) à 1675 + ou - 10 ans :
Fallait le faire quand même : les graveurs gravent leurs matrices à l'envers, on en génère des poinçons puis des moules foireux, on coule les lettres et ça se retrouve dans des casses d'imprimeries puis sur du papier et personne ne s'est rendu compte de rien !?
Les caractères à l'envers ne sont pas nouveaux. J'ai trouvé cet article :
http://www.renneslechateau.com/francais/migdom7.htm
mais on trouve ces caractères inversés plutôt dans des textes sacrés.
Tu plaisantes, là ?
Tout bon exécutant se devait de bien connaître le latin, au moins un peu de grec ancien et parfaitement sa langue maternelle, pour pouvoir lire le texte manuscrit à retranscrire en caractères d'imprimerie.
Que ça se comprenne je l'admets, mais d'où sort-il ?
S'il est gravé, comme dans le lien d'Auteur, c'est foutu à moins de refaire toute la gravure, ce qui doit poser problème.
Pour l'imprimerie, il aurait suffit de créer un autre moule à partir du moule principal pour recréer un N normal. Alors pourquoi avoir conservé (2 fois puisque nous avons 2 polices différentes) dans la casse un N raté ? C'est mon interrogation...
Merci pour ton lien. Je ne connaissais pas tous ces N inversés, qui semblent bien avoir une signification mystico-ésotérique.
Se pose maintenant la question de cette signification sur un bête plan de ville...
Je ne vois pas de lien dans le message de jipété à propos du plan de Marseille...
J'suis bigleux ou y en a vraiment pas ??
Pas compris. Une faute où ? Photo de l'affiche ?
Pas compris. Lien ?
Pas compris. De quel lien parle-tu ? Un machin cliquable ou une « relation » ?
Et sinon, j'y ai repensé et je me suis dit qu'en fait ceux qui ont créé les deux lignes que je montre ont dû utiliser des N normaux pour créer des moules pour fondre des N inversés à n'utiliser qu'une fois.
Ou alors il ne s'agit pas de caractères mobiles en plomb mais de bois gravés (ça se faisait dans ces temps-là : pour accompagner une image gravée sur bois, on gravait parfois son titre) : regardez attentivement les E et les S de la première ligne, il y a des différences ; idem pour les E de la seconde ligne. Et les graveurs se sont faits un petit plaisir en forme de clin d'œil ? Ou ils ont voulu passer un message ? Là on ne saura jamais...
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