Envoyé par
VivienD
Nos aïeux s'adonnaient en leur temps tout autant à la gaudriole que nous autres aujourd'hui.
Sauf que nous autres aujourd'hui, on risque des ennuis judiciaires je t'explique pas ! Déjà du temps de Montherlant (même source que tout à l'heure) c'était dans l'air :
Soudain, parmi les danseuses du corps de ballet, j'en remarquai une, de beaucoup la plus jeune : comme les Orientaux, j'avoue un faible pour la grande jeunesse. Ibn el Ouardi [inconnu chez ggl] dit qu'un garçon est désirable à partir de douze ans, une fille à partir de dix. On lit dans Al Mostrataf [idem] : « Les montures de la volupté sont celles qui ont un peu plus de dix ans, et qui ne dépassent pas vingt ; passé cet âge, mets-les au rebut. La femme de quarante ans, par exemple, est une calamité. » Toutefois, les Orientaux n'ont pas dit que c'était par la grande jeunesse qu'on souffrait davantage. Mettons que ma danseuse avait seize ans. Seize ans juste, parce qu'à seize ans moins un jour, l'aimer n'aurait pas été l'aimer mais la souiller : le code pénal est là, ah mais !
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