La croisade de Donald Trump contre le libre-échange commercial se poursuit. Après avoir dénoncé l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) et le Traité transpacifique (TPP), le candidat républicain à la présidentielle américaine a franchi dimanche 24 juillet une nouvelle étape, en évoquant une possible sortie des Etats-Unis de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Interrogé sur NBC News sur sa vision de la politique commerciale, M. Trump a évoqué l’instauration d’une « taxe » de 15 à 35 % sur les produits mexicains, censée prévenir les délocalisations d’entreprises du sol américain. Une initiative strictement incompatible avec les règles commerciales de l’OMC, à laquelle les Etats-Unis adhèrent.
« Eh bien nous allons renégocier ou sortir [de l’OMC], a-t-il répondu. Ces accords commerciaux sont un désastre. L’Organisation mondiale du commerce est un désastre. L’Alena est un désastre. »
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Jusqu’à récemment, ses critiques se retrouvaient plutôt sur l’aile gauche de l’échiquier politique, qui voyaient dans cette organisation l’un des bras armés de la mondialisation capitaliste.
Mais le scepticisme croissant des Américains à l’égard des bienfaits du libre-échange a conduit les deux principaux candidats à l’élection présidentielle, Donald Trump et Hilarry Clinton, à souligner les limites des accords commerciaux internationaux et à prôner davantage de protectionnisme, à rebours des positions défendues depuis des décennies par leurs partis respectifs.
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