Ils peuvent aussi annexer l'Irlande.
Ils peuvent aussi annexer l'Irlande.
En faire une colonie c'est mieux.Ils peuvent aussi annexer l'Irlande.
Pour pas faire comme la Russie.
Quand on s'imagine maître du monde, on ne peut faire autrement.
Voila presque un an que l'Irlande et l'Union européenne ne protestent pas ou si peu contre cette tentative d'ingérence...
Contradictoire avec le fait que les USA courent toujours derrière.
Mon avis est que µSoft est d'autant plus légitime à leur tenir tête qu'ils ont l'appui total de l'Irlande et des Européens. Si ces derniers ne faisaient rien, µSoft aurait bien été obligé de craquer depuis fort longtemps. Ce qui apparait évident, c'est que les seuls à côté de la plaque sont les américains qui en utilisant des méthodes de voyous ont perdu toute chance d'obtenir quoi que ce soit.
- µSoft s'y oppose.
- µSoft à le soutient de sociétés US de premier plan.
- L'Irlande s'y oppose.
- L'Europe s'y oppose.
- Je suis près à parier qu'il n'y a plus rien d'utilisable contre le suspect visé par la justice américaine dans quelque serveur µSoft que ce soit.
- Bref : Ils sont complètement nuls et d'ors et déjà ils ont perdus toute chance d'arriver à quoi que ce soit de positif. Le pire est qu'ils ne peuvent accuser personne, vu que seule leur incompétence et leur obstination aveugle est cause de leur échec lamentable.
Et bien les Irlandais sont sympa....mais si on les 'asticote' un peu trop, le retour de l'élastique risque de faire mal.....
Les Anglais en savent quelque chose.
Ils peuvent aussi emprisonner le PDG de Microsoft, comme ce que prévoit la loi sur le renseignement français.
Non mais dite moi pas que c'est pas vrai...ils y ont pas pensé !! On est plus fort que eux ^^ je sais pas si il faut en rire ou en pleurer...
Bonjour,
J'ai dit à Microsoft : "continuer comme ça tenir tête au gouvernement américain. " est-ce que vous savez si Apple fait la même chose ?
Merci pour le renseignement
Salutations
Apple ne fait pas la même chose vu que seul µSoft est poursuivit, mais il fait partie de ceux qui soutiennent µSoft.Il s’en est suivi un soutien ouvert à Microsoft par plusieurs entreprises IT telles qu’Apple, Amazon, Cisco, Verizon, Salesforce, HP, eBay, Infor, AT&T et Rackspace, ainsi que d’importantes organisations de défense des droits des internautes, dont l’ACLU et l’EFF, et des médias comme le Washington Post, Forbes, The Guardian, CNN et Fox News.
Par ailleurs, en relisant cette liste, je constate l'absence d'IBM et d'Oracle ... un oubli ?
Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi derrière tout cela des enjeux commerciaux importants. Pas mal d'entreprises françaises (et européennes) stockent données et emails sur les serveurs Microsoft d'Irlande via les offres cloud "Office 365" ou Azure. Ces entreprises posent légitimement des questions sur la confidentialité de leurs données avant de s'engager, et un des arguments de Microsoft est de dire, justement, qu'ils tiennent bon face à la justice Américaine en citant pour exemple cette affaire.
Si jamais Microsoft obtempère face aux injonctions américaines, le retour en arrière va certainement être majeur .... avec des conséquences financières pour Microsoft qui a beaucoup investit dans les solutions "cloud".
on alors c'est une stratégie pour mettre dans l'esprit des gens que usoft résiste et donc on peut utiliser leur outils pour commettre des méfaits
la seules choses qu'il ai a gagné depuis les révélations de snowden c'est de montrer qu'ils sont impuissant face a moulte situation... le contraire nuirait a leur besoin d'information.
Passer pour un nul rend parfois plus de service que le contraire.
Accès aux données privées : Microsoft remporte son appel,
les données stockées à l'extérieur des frontières américaines ne peuvent faire l'objet d'une saisie
Suite aux révélations d’Edward Snowden sur les programmes d’espionnage de la NSA ainsi que les probables implications des gros bonnets de l’industrie technologique, les entreprises du secteur ont opté pour la carte de la transparence afin de se dédouaner de toute responsabilité. Par exemple, Microsoft, Facebook ou encore Google ont entrepris de publier des rapports établissant des statistiques sur les demandes d’obtention des données des utilisateurs émises par les gouvernements.
Dans sa tentative visant à montrer aux utilisateurs qu’il met tout en œuvre pour assurer la protection de leurs données personnelles de l’œil espion des autorités américaines, Microsoft s’est lancé dans un bras de fer avec le FBI. En 2014, le FBI a envoyé à Microsoft une lettre de sécurité nationale pour contraindre l’entreprise à lui donner accès à des courriels stockés sur ses serveurs en Irlande qui contiennent des informations relatives à des trafics de drogue.
L’entreprise a alors expliqué que les données en Irlande ne tombent pas directement sous la juridiction américaine, et que si les USA veulent y accéder, il y avait la possibilité de travailler avec les autorités irlandaises en utilisant le Traité d'entraide juridique (TEJ). Toutefois, le juge de district Loretta Preska a statué en juillet 2014 que l’emplacement des données n’a aucune importance puisque Microsoft gardait le « contrôle » sur elles. Le juge a estimé que parce que le siège social de Microsoft est basé aux États-Unis et gère les données stockées à l’étranger, ses filiales étrangères sont elles aussi sous le coup des lois américaines.
Soutenant Microsoft, le gouvernement irlandais s’est tourné vers la Commission européenne. « En cherchant un accès direct aux données sauvegardées dans l'UE à travers le système judiciaire américain, les mécanismes juridiques d'assistance mutuelle entre les administrations existantes peuvent être effectivement contournés », a déclaré le ministre irlandais des Affaires européennes et la protection des données Dara Murphy.
Quel est l’enjeu ? En cas de défaite pour Microsoft, les entreprises technologiques américaines pourraient être désormais obligées d’exécuter les injonctions du gouvernement américain pour l’accès aux données stockées en dehors de la juridiction américaine.
Aussi, comme dans le bras de fer opposant Apple au FBI dont l’issue aurait pu créer une jurisprudence applicable à toutes les entreprises du secteur, des entreprises comme Verizon, Apple, AT&T, Cisco, lui ont apporté son soutien en s’érigeant en amicus curiae (personnalité ou organisme, non directement lié aux protagonistes d'une affaire judiciaire, qui propose au tribunal de lui présenter des informations ou des opinions pouvant l'aider à trancher l'affaire, sous la forme d'un mémoire (un amicus brief), d'un témoignage non sollicité par une des parties, ou d'un document traitant d'un sujet en rapport avec le cas).
Microsoft a fait appel de la décision. Le 14 juillet 2016, la Cour d’appel du second circuit à New York a révoqué la décision précédente : les juges ont conclu que le Congrès n’a pas voté la loi relative aux données de communication sauvegardées (Stored Communication Act) dans l’optique d’une application à l’extérieur des États-Unis.
En marge de la décision de justice, le juge Gerard Lynch a commenté en disant qu’il s’agit là d’un « résultat rationnel de politique » et qui doit être « célébré comme étant une étape importante dans la protection de la vie privée ».
« Le mandat dans ce cas ne peut pas être légalement utilisé pour obliger Microsoft à donner au gouvernement le contenu du compte de messagerie d'un client stocké exclusivement en Irlande. Parce que Microsoft aurait respecté le mandat autrement, il n'a aucune obligation légale à remettre les données au gouvernement », avance la décision.
En septembre 2014, Microsoft avait été accusé d’outrage au tribunal pour avoir refusé de mettre à la disposition du gouvernement les données d’un utilisateur stockées dans son Datacenter de Dublin en Irlande. La firme a accepté d’être coupable afin d’accélérer la procédure, pour pouvoir engager rapidement une procédure d’appel.
Hier, la Cour d'appel a également infirmé cette accusation d'outrage qui a permis à Microsoft de déclencher un appel.
« Nous sommes déçus de la décision du tribunal et nous allons examiner nos options. Accéder, pleinement en conformité avec la loi, à des informations stockées par les fournisseurs américains en dehors des États-Unis assez rapidement pour agir sur l'évolution des menaces criminelles ou de la sécurité nationale qui ont un impact sur la sécurité publique est crucial pour l'accomplissement de notre mission de protéger les citoyens et d’obtenir justice pour les victimes d'actes criminels », a déclaré le porte-parole du ministère de la Justice Peter Carr. Il n’a pas précisé si le ministère de la Justice comptait faire appel de cette décision.
Du côté de Microsoft, Brad Smith a affirmé que « la décision est importante pour trois raisons : elle assure que les droits à la vie privée des personnes sont protégés par les lois de leur propre pays, elle contribue à faire en sorte que les protections juridiques du monde physique s’appliquent dans le domaine numérique et elle ouvre la voie à de meilleures solutions pour répondre aux besoins de l'application des deux à la vie privée et au droit ».
L’ACLU (American Civil Liberties Union), qui a également apporté son soutien à Microsoft, a estimé qu’il s’agit là d’une « décision significative », une autre illustration de la nécessité de faire évoluer les lois : « nos lois sur la confidentialité en ligne ne sont pas les remparts de la vie privée que le Congrès pensait qu'elles étaient quand il les a adoptées en 1986 », a indiqué Alex Abdo de l’ACLU. « Il est temps pour le Congrès de se décider à passer la réforme de la protection de notre vie privée à l'ère numérique », a-t-il continué.
Source : décision de justice (au format PDF), blog Microsoft (commentaire de Brad Smith)
Maintenant, il faut attendre la suite, mais après les prochaines présidentielles américaines. En attendant, il ne se passera probablement pas grand chose. Pour ce qui est de µSoft, il est bien qu'il ait tenu le coup, car sinon, c'était la porte ouverte à un grand n'importe quoi en matière de vie privée.
Reste le fond du problème : Comment pister des terroristes ou "futur" terroristes sans permettre de surveiller certains individus suspects sur le WEB. Il faudra mettre en place des règles/lois internationales (genre Interpol) pour permettre des exceptions. Mais laisser un juge américain accéder à des données en Irlande est impossible tant que de telles structures n'existent pas.
Le pire est que les acteurs en questions travaillent uniquement pour le bien ( soit les intérêts ) de leur entreprise.
Ils refusent de collaborer à l'espionnage du particulier parce que cela peut faire gagner en image ou des parts de marcher à leur société.
Mais ces mêmes acteurs n'auront aucuns scrupules de collaborer avec les gouvernements si cela leur est soudainement plus bénéfique ...
On l'a vu avec la Chine ... Et les 'grands principes' élastiques de Google et de Microsoft
USA : le département de la justice lance une pétition,
pour ouvrir à nouveau l'affaire Microsoft et les courriels sauvegardés en Irlande
Suite aux révélations d’Edward Snowden sur les programmes d’espionnage de la NSA ainsi que les probables implications des gros bonnets de l’industrie technologique, les entreprises du secteur ont opté pour la carte de la transparence afin de se dédouaner de toute responsabilité. Par exemple, Microsoft, Facebook ou encore Google ont entrepris de publier des rapports établissant des statistiques sur les demandes d’obtention des données des utilisateurs émises par les gouvernements.
Dans sa tentative visant à montrer aux utilisateurs qu’il met tout en œuvre pour assurer la protection de leurs données personnelles de l’œil espion des autorités américaines, Microsoft s’est lancé dans un bras de fer avec le FBI. En 2014, le FBI a envoyé à Microsoft une lettre de sécurité nationale pour contraindre l’entreprise à lui donner accès à des courriels stockés sur ses serveurs en Irlande qui contiennent des informations relatives à des trafics de drogue.
L’entreprise a alors expliqué que les données en Irlande ne tombent pas directement sous la juridiction américaine, et que si les USA veulent y accéder, il y avait la possibilité de travailler avec les autorités irlandaises en utilisant le Traité d'entraide juridique (TEJ). Toutefois, le juge de district Loretta Preska a statué en juillet 2014 que l’emplacement des données n’a aucune importance puisque Microsoft gardait le « contrôle » sur elles. Le juge a estimé que parce que le siège social de Microsoft est basé aux États-Unis et gère les données stockées à l’étranger, ses filiales étrangères sont elles aussi sous le coup des lois américaines. Microsoft a fait appel de la décision.
Soutenant Microsoft, le gouvernement irlandais s’est tourné vers la Commission européenne. « En cherchant un accès direct aux données sauvegardées dans l'UE à travers le système judiciaire américain, les mécanismes juridiques d'assistance mutuelle entre les administrations existantes peuvent être effectivement contournés », a déclaré le ministre irlandais des Affaires européennes et la protection des données Dara Murphy.
L’enjeu est énorme : en cas de défaite pour Microsoft, les entreprises technologiques américaines pourraient être désormais obligées d’exécuter les injonctions du gouvernement américain pour l’accès aux données stockées en dehors de la juridiction américaine.
Le 14 juillet 2016, la Cour d’appel du second circuit à New York a révoqué la décision précédente : les juges ont conclu que le Congrès n’a pas voté la loi relative aux données de communication sauvegardées (Stored Communication Act) dans l’optique d’une application à l’extérieur des États-Unis.
Mais le DoJ (département de la justice) ne compte pas en rester là. La semaine dernière, l’agence américaine a lancé une pétition pour que l’affaire puisse être a nouveau jugé au tribunal. Selon la pétition, ce cas « implique une question d’importance exceptionnelle », mais la décision de juillet entrave les enquêtes criminelles à travers le pays.
Pour les procureurs américains, la décision de juillet constitue une « trop grosse limite » à un « outil essentiel d'investigation utilisé des milliers de fois par an » et représente également une « source de confusion et de chaos » entre les fournisseurs de service internet dans leur lutte pour déterminer comment se conformer aux exigences de la SCA.
« Cette décision rompt avec plus de deux décennies d'application de la SCA en affirmant qu'une société américaine a le droit de refuser de se servir de ses installations ainsi que de ses employés basés aux Etats-Unis pour se conformer à un mandat émis par le tribunal et qui autorise une divulgation simplement parce que la société a choisi, à sa seule discrétion, de stocker les données électroniques visées par le mandat sur ses propres serveurs d'outre-mer » regrettent les procureurs.
Le département de la justice a également précisé que tandis que les services en ligne s’internationalisent de plus en plus, les entreprises technologiques compliquent la bonne tenue des enquêtes criminelles étant donné la fréquence à laquelle elles transfèrent et stockent les données.
Comme exemple, ils ont évoqué Google et Yahoo qui offrent des services de stockage sur le cloud dans une sélection « en constante évolution » de serveurs à travers le monde. Ce qui tient les preuves potentielles dans les affaires criminelles loin de la portée des investigateurs.
Mais, pour Microsoft, le mécanisme européen doit être utilisé et les procédures adéquates doivent être suivies si les forces de l’ordre veulent avoir accès à ces données ou à plus encore. L’américain estime que les législateurs américains doivent travailler à résoudre ces problèmes avec des accords sur l’échange des données entre les pays.
Source : pétition du département de la justice
Je ne comprends toujours pas pourquoi les autorités américaines n'utilisent pas cette procédure qui, si elle avait été suivie aurait fait gagner un temps précieux à la justice sans pour cela heurter les sensibilités des uns ou des autres. Que les américains aillent jusqu'au bout de leur logique, et au lieu de poursuivre µSoft, qu'ils se mettent à poursuivre l'Irlande ... et, pourquoi pas, l'Europe.
Pour moi, il faut ériger l'entraide internationale au plus haut niveau, ça sera le moyen le plus efficace pour luter contre la drogue (dans le cas présent) mais aussi contre le terrorisme, la contre-façon, le blanchiment d'argent, l'évasion fiscale etc... Si à chaque fois les USA et les autres jouent dans leur propre camps sans tenir compte des autres, ils perdront grandement en efficacité.
Tu es certain qu'ils veulent lutter contre ça au moins ?
Delaware, Monaco, Andorre, etc...
Lutter contre le terrorisme alors qu'on copine avec les financeurs ?
La drogue alors qu'ils achètent la paix sociale avec ça ? Voire qu'il y a des deals avec ça du type drogue contre armes.
L'évasion fiscale alors qu'ils sont les premiers à faire des cadeaux fiscaux ou à planquer leur pognon ?
La prostitution alors qu'ils sont les premiers à faire appel à ces services ? Les Mme Claude, il n'y en a pas qu'une dans le monde.
Je te trouve bien naïf...
Si ils ne vont pas jusqu'au bout de la logique, ils savent très bien pourquoi, ne t'inquiète pas pour eux. Comme je te disais sur un autre post, tout ça est de la parade, du cirque histoire de camoufler un peu les autres magouilles.
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