Quelles sont les tendances à suivre en matière de mesure et contrôle ?
National Instrument livre son analyse
Se basant sur son expertise dans le domaine de l’instrumentation virtuelle, les recherches universitaires et industrielles, les veilles économiques ainsi que les retours de clients (forum, enquêtes, etc.), le texan National Instruments (NI) a recensé six tendances technologiques à suivre dans son rapport intitulé « l’observatoire des tendances 2014 ». L’une des tendances abordée par NI concerne les modèles informatiques.
L’heure est au changement estime National Instruments face aux problèmes de plus en plus complexes auxquels les ingénieurs doivent faire face, quel que soit leur domaine d’activité. NI étaye sa pensée en se servant d’un cas des plus visuels.
Prenez l’exemple du test d’un système cyber- physique tel qu’un appareil électroménager intelligent. Cette application, autrefois simple, requiert des connaissances dans un certain nombre de domaines comme les standards RF, la gestion de l’énergie, la conception physique, la dissipation de la chaleur, la capture et l’analyse d’images et potentiellement la qualité vidéo. Sur le marché du test traditionnel, chacune de ces fonctions nécessite d’être testée par un spécialiste différent, à l’aide d’outils disparates, ce qui crée des barrières artificielles entre ces spécialistes. Chaque spécialiste travaille avec son propre langage, sans point commun entre les outils. Non seulement le coût de l’intégration de ces langages est élevé, en termes pécuniaires et de temps consacré, mais en plus le processus d’intégration de ces approches n’apporte aucune valeur au système conçu.
National Instruments note que la disparité des outils est un facteur limitant considérablement l’extensibilité du système. Le texan suggère alors de faire évoluer voire transformer l’approche utilisée pour aborder ces applications de conception complexes. Il ne s’agit pas d’apporter un nouveau langage unique qui rendra caduc ceux dont certains ingénieurs ont fait leur spécialité, mais plutôt de faire appel à un outil logiciel de plus haut niveau afin d’apporter aux ingénieurs un niveau d’abstractions supérieurs à celui que leur confère les outils spécifiques au domaine.
NI remarque qu’à travers l’histoire de la programmation, l’abstraction logicielle n’a eu de cesse d’accroître la productivité en éliminant les détails futiles. D’ailleurs, chaque niveau d’abstraction a amélioré la capacité du développeur à mettre en œuvre des applications toujours plus complexes sans faire l’impasse sur le contrôle des éléments individuels. Un avantage qui peut se retrouver dans la conception de systèmes en adoptant une approche logicielle vraiment abstraite pouvant être utilisée par les spécialistes d’un domaine pour construire leurs composants individuels à l’aide de leurs outils préférés, mais aussi pour collaborer par le biais d’un outil de conception de systèmes unique, qui supporte les modèles informatiques indépendants.
« Par exemple, les ingénieurs peuvent utiliser des logiciels de conception de systèmes tels que NI LabVIEW pour intégrer des modèles informatiques divers, qu’il s’agisse de code C, d’un fichier .m personnalisé ou d’un diagramme d’états-transitions standard UML. Le gain de productivité vient de l’abstraction des détails d’intégration de ces modèles informatiques divers, et non de la réinvention de chaque modèle comme entité individuelle » suggère le rapport.
Disposer d’un outil logiciel abstrait capable de parler les différents langages des outils de conception spécifique à un domaine élimine la nécessité d’investir du temps et de l’argent dans l’intégration de systèmes. Une approche multilingue qui se voit donc essentielle à l’accroissement de la productivité dans les conceptions complexes
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