Il ne reste plus à attendre quelques temps pour que Bild trouve comment les "politiciens" ont été arrosé par M$...
...et un nouveau scandale et un...
Il ne reste plus à attendre quelques temps pour que Bild trouve comment les "politiciens" ont été arrosé par M$...
...et un nouveau scandale et un...
Ci-dessous, un entretien de 2014 au journal québécois Le Soleil avec le colonel Xavier Guimard, sous-directeur de l'anticipation et de la coordination du service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure en France :
https://www.lesoleil.com/archives/fr...c73923d8a83f8c
France: Linux chez les gendarmes | Le Soleil - Québec
Source initiale : GendBuntu — Wikipédia
[Edit]
Et pour la partie politique :
Source : http://lessor.org/choix-numerique-de...lue-senatrice/Les compliments sont toujours bons à prendre. Même quand ils sont formulés au détour d’une polémique naissante. La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR, Français établis hors de France), vient ainsi de saluer le choix de la Gendarmerie, qui a opté pour logiciel libre pour son informatique. C’est ce qu’elle indique dans une proposition de résolution déposée ce lundi 16 octobre, demandant la création d’une commission d’enquête sur les contrats cadres passés entre le ministère de la Défense et Microsoft.
(...)
Le (bon) choix informatique de la Gendarmerie salué par une sénatrice - L'Essor *
* L'Essor de la Gendarmerie Nationale, le journal des gendarmes depuis 1936
*bis La couverture de ce mois-ci s'intitule La Gendarmerie s'empare du numérique
Très intéressant.
Connaître l'histoire superficiellement est déjà une bonne chose, mais en savoir un peu plus sur le cheminement réel, c'est encore mieux. Ce qui est certain, c'est que la gendarmerie n'a absolument pas essayée de créer son propre Linux, ni son propre Office, ni ...? mais s'est contentée de prendre ce qui existait déjà.
Heu... https://fr.wikipedia.org/wiki/GendBuntu
Je ne sais pas qui de gendbuntu ou de limux diverge le plus d'ubuntu mais ce sont bien toutes les deux des distributions spécialement modifiées.
Je crois au contraire que c'est quasiment le seul intérêt de passer à un système Linux : avoir réellement la main sur ton système.
En ne mettant pas les mains dans le cambouis, comment t'assurer de ce qu'il y a vraiment dans ta distribution?
Après peut être pour une mairie c'est pas forcément utile, mais pour la gendarmerie, et autres institutions d'état il serait franchement débile de changer pour en arriver au même point : dépendre d'un tiers.
Si c'est juste la distribution, tous les Linuxiens font la leur. A partir de OpenSUSE, je fais mes propres choix en enlevant certains éléments de la distribution et en ajoutant certains qui n'en ont jamais fait partie. La distribution, c'est juste une base de départ, après, chacun fait à son idée et selon ses besoins. En fait, je ne travaille pas sous OpenSUSE, mais sous PersoUx basé sur OpenSUSE. Je ne vois pas où est le problème ?
Le fait que la gendarmerie ai des développeurs en plus des décideurs et des utilisateurs est plutôt rassurant ... Non ?
C'est d'ailleurs le discours de la gendarmerie : ils ont pris cette solution parce-que le format ouvert leur garantissait une pérennité des données sur 50 ans, et parce-que l'aspect modulaire leur permettait de customiser là ou ils en avaient besoin. Le coté idéologique, ils n'en ont rien à foutre(et ils ont bien raison, j'aime que l'argent de mes impôts soit utilisé de manière pragmatique).
Dans tous les cas, autant "gendbuntu" est possible, autant "gendows" est rigoureusement impossible et à plus forte raison "gendows 10".
Ce qui semble évident est que la gendarmerie n'est pas passée à cette solution d'un claquement de doigt, mais très progressivement. Un retour arrière me semble vraiment très improbable. Munich à peut-être juste manqué de dirigeants stables et volontaires. L'avantage de l'armée, c'est que les cadres ne sautent pas à chaque nouvelle élection (ce qui n'est pas le cas de la municipalité de Munich).
LiMux : le directeur de la FSFE revient sur les problèmes du passage de Munich vers Linux
et les leçons à en tirer pour les migrations à venir
Au début des années 2000, alors que Windows NT 4.0 était sur le point d'atteindre sa fin de vie, des administrations publiques (villes et autres organisations gouvernementales) ont commencé à étudier la possibilité de passer à Linux et abandonner les logiciels et systèmes propriétaires. L'une de ces administrations était la ville de Munich. Elle a décidé de lancer LiMux, son projet pour passer à Linux, en dépit d'une tentative de dissuasion de Steve Ballmer, en 2003. Après avoir bravé de nombreux obstacles, en 2013, 15 000 ordinateurs ont migré vers LiMux, un pas qui faisait de la ville un pionnier de l’open source. Mais aujourd'hui, il est presque certain que Munich va revenir à Windows et aux logiciels de Microsoft. Qu'est-ce qui n'a pas marché et quelles leçons faut-il en tirer ? C'est sur ces points qu'est revenu le président de la Free Software Foundation Europe (FSFE), Matthias Kirschner, lors d'une conférence à l'Open Source Summit Europe à Prague.
LiMux : les problèmes, les incertitudes et la chute
Matthias Kirschner explique que quelques semaines après son lancement, le projet LiMux a dû s'arrêter parce que la ville s'inquiétait des licences. Ce problème a donc été étudié et Munich est arrivée à la conclusion selon laquelle le risque de licence n'était pas pire pour le logiciel libre que pour le logiciel propriétaire. Mais avant d'aller de l'avant, Munich voulait surtout savoir si le passage à Linux allait lui permettre d'économiser de l'argent, un avantage qui est très souvent attribué aux logiciels libres et open source. Un comité informatique a estimé que la ville allait économiser 20 millions d'euros en utilisant Linux sur ses PC. Il y avait cependant d'autres études qui laissaient croire que les coûts avaient été sous-estimés. C'est le cas par exemple d'une étude de HP financée par Microsoft qui affirmait que cela coûterait 43 millions d'euros de plus. Qui avait donc raison ? Il est difficile de le dire, mais les rumeurs sur l'abandon de LiMux citaient souvent le coût comme l'une des principales raisons.
En cours de route, il a été rapporté que 20 % des utilisateurs de LiMux n'étaient pas heureux ou satisfaits du nouveau système, alors que d'autres rapports parlaient plutôt de 40 %. On ne sait toutefois pas si leur satisfaction était liée directement à LiMux ou autre chose. S'interrogeant sur les causes possibles, le directeur de la FSFE indique qu'il a été souvent rapporté qu'il était difficile d'échanger des documents avec d'autres administrations en Allemagne. Selon une politique allemande, les documents étaient censés être fournis dans un format ouvert, mais Munich recevait régulièrement des documents dans des formats propriétaires.
Un autre problème qui aurait pu causer l'échec de LiMux est qu'avec la migration, le support a également été centralisé, au lieu d'être géré par « le gars dans la pièce voisine », d’après Matthias Kirschner. Il se demandait donc si cela aurait pu avoir un impact sur la satisfaction des utilisateurs avec leurs ordinateurs LiMux.
Au bout d'un certain moment, LiMux était également désigné comme « la cause de tous les maux à Munich ». Par exemple, les iPhone ne fonctionnaient pas avec l'infrastructure de la ville, et cela était imputé à LiMux même si cela n'avait rien à voir avec le client desktop, explique Kirschner. Une panne de serveur de messagerie aurait également été injustement imputée à LiMux.
Le nouveau maire de la ville, accusé d’être un fan de Microsoft, faisait donc beaucoup de bruit à ce sujet. Le gouvernement de la ville a alors payé pour une étude en vue d’examiner les problèmes informatiques de la ville. L'étude a identifié plusieurs problèmes, y compris le fait qu'une ancienne version de Windows était encore utilisée, mais les plus gros problèmes seraient d'ordre organisationnel plutôt que technique, d’après le patron de la FSFE. Il s'est avéré qu'il y avait quinze versions de système d'exploitation différentes utilisées dans toute l'administration de la ville, et que les mises à niveau pourraient être bloquées par les départements s'ils ne les aimaient pas ou n'avaient pas le temps de les faire.
Le conseil municipal de Munich a donc décidé de réorganiser le service informatique, mais surtout de voter pour passer à un client propriétaire. Lors d'une réunion, le nouveau maire a déclaré qu'il ne s'agissait pas de prendre une décision, mais plutôt d’examiner les options. Il a été convenu, qu’avant qu'une décision puisse être prise, ils allaient clarifier les coûts, les interruptions de service et ainsi de suite. Mais il s'est avéré que beaucoup de partis s'étaient déjà décidés. Sans attendre une décision du conseil municipal, certains services ont été arrêtés et le courrier électronique a commencé à être migré vers Microsoft Exchange. D'après le directeur de la FSFE, on dit au public que la ville examine toujours les options, alors que tout est déjà scellé : « LiMux sera remplacé par les clients Microsoft ». C'est « nuire non seulement au logiciel libre, mais aussi à la démocratie », a-t-il déclaré.
Matthias Kirschner
Quelles leçons faut-il tirer de l’échec de LiMux ?
Le directeur de la FSFE pense que l'échec de LiMux est une chose qu'il faut comprendre et dont il faudra tirer des leçons pour les autres migrations qui pourraient se produire dans le futur. Il s'est demandé si tout cela était vraiment la faute de Munich ou si la communauté du logiciel libre avait aussi involontairement contribué à l'échec de LiMux.
Pour lui, il y a des questions auxquelles la communauté devrait réfléchir. Il se demande d'abord si la communauté s'intéresse vraiment au marché des OS de bureaux. Il rappelle en effet que Linux est dominant dans tous les domaines, des superordinateurs à l'embarqué, mais n'a jamais pu percer le domaine du desktop. Il s'indigne également du fait que beaucoup dans la communauté de l'open source utilisent d'autres systèmes d'exploitation comme principal OS de bureau. « Notre OS de bureau est-il mauvais ou est-ce que des applications sont nécessaires, en particulier pour les administrations publiques ? », s'interroge-t-il. Il pense qu’il serait préférable de se concentrer sur les applications plutôt que sur le système d'exploitation. Les administrations publiques ont des applications pour toutes sortes de tâches différentes, et celles-ci doivent fonctionner immédiatement après une migration ; sinon un retour à Windows serait inévitable.
Ou « l'accent est-il trop mis sur les économies de coûts ? », poursuit-il. Les défenseurs du projet LiMux ont en effet promis que Munich économiserait de l'argent. D'après le directeur de la FSFE, c'est sûr qu'à long terme c'est vrai, mais un changement a toujours des coûts. Il estime que si le budget est serré, passer à Linux pour économiser de l'argent peut ne pas être le bon plan.
Il estime aussi nécessaire de s’interroger sur le bénévolat dans les projets open source. La réalité, c’est que les projets libres et open source reposent trop souvent sur des contributions volontaires, et ce serait un sérieux problème. Le patron de la FSFE explique en effet que les migrations vers les logiciels libres sont généralement dirigées par des individus. Ces personnes commencent à apporter du logiciel libre et font beaucoup de travail (gratuitement) pour que tout fonctionne. Mais des problèmes surgissent et il n'y a pas de budget pour poursuivre le projet, alors ils s'épuisent et tout échoue. Il pense donc qu'il serait plus logique d'essayer d'obtenir le budget nécessaire pour les projets de logiciel libre, plutôt que de compter sur le bénévolat.
Source : LWN.Net
Et vous ?
Que pensez-vous des problèmes indexés par Matthias Kirschner ?
Qu’est-ce qui selon vous est plus susceptible de faire échouer la migration d’une administration publique vers Linux ?
C'est pas une étude ça (du moins, pas une vraie étude objective) => poubelle.Il y avait cependant d'autres études qui laissaient croire que les coûts avaient été sous-estimés. C'est le cas par exemple d'une étude de HP financée par Microsoft qui affirmait que cela coûterait 43 millions d'euros de plus. Qui avait donc raison ?
Comme suggéré dans l'article une migration vers Linux, Libre Office, Thunderbird, etc soulève forcement des problématiques en terme de support à l'utilisateur final.
Des techniciens helpdesk et proxi bien formés aux solutions propriétaires ne vont pas pouvoir du jour au lendemain délivrer une qualité de service équivalente sur des solutions qui ne leur sont pas familières.
C'est un aspect d'autant plus problématique qu'une migration augmente forcement le volume de sollicitations des utilisateurs vers leur support.
Quant à externaliser le support cela ne change pas grand chose au fait qu'il reste difficile de dénicher des experts Libreoffice Calc ou Thunderbird disposés à faire du support utilisateur avec les budgets alloués par les principales ESN...
Si c'est plutot vrai pour un particulier, c'est plus que faux pour une entreprise/administration.
La vrai utilité du libre c'est d'etre justement libre, or utiliser une distribution que l'on ne maitrise pas n'est pas une liberté, on sera toujours lié à quelqu'un quelque part dont on ne sait pas les intentions. Je vois déjà les fanboy débarquer avec leurs pseudo possibilité de pouvoir lire le code...
Je leurs répondrais que l'on parle pas de helloworld et qu'un tel niveau de lecture est extremement compliqué, il faudrait à minima un expert spécialement dédié à vérifier chacun des comits effectués (cout ~ 80k- 100k € / an), et chose plus difficile, voire carrément impossible, à trouver d'éventuelle faille intégrée micro bout par micro bout... Et pour les plus sceptiques sur l'utilité d'une telle personne je le renvoie aux récentes "ingérances" de le NSA dans certains projet open source (seulement ce dont on a eu vent).
Pour les moins parano, ils peuvent rester sur les distributions qui sont le plus susceptible de perdurer dans le temps : celles à vocation commerciale, qui ne vivent pas par bonheur de faire faire des éconmies à leurs clients.
Et puis pour finir je ramenne sur mon experience perso, je suis sur du Mint depuis 3mois au boulot.
J'ai calculé avoir faire perdre environ 2000 € sur des problèmes ( 2x ecran noir à la suite de mise à jour, probleème nodeJS et python, reformatage/reinstall bugué ), calculé entre mon temp perdu ainsi qu'à 2 autres personnes que j'ai appellé en aide (des utilisateurs linux). Bon il est évident que je suis pas un expert linux, mais un tout petit plus que madame Michu (ok elle s'en fout de nodeJS et python, mais elle aurait déjà jetté l'ordi aux écrans noirs après login).
Bref la vrai utilité de linux c'est la liberté, et la liberté ca à un cout bien plus élévé que le propriétaire. C'est exactement comme dans la vie...
Bonjour,
peux être que si les administrations obligeaient les éditeurs à faire le soft pour linux cela marcherait bien. Sauf erreur Photoshop utilise Qt comme framework et donc, si tout va bien, une simple recompilation pour la nouvelle cible suffit (bien que le logiciel n'existe pas sous linux).
Sinon il aurait peut être fallut une meilleurs organisation, il y a trop de distributions, cela nuit au final à la visibilité. Et surtout, un logiciel d'une distribution A ne pourra pas s'exécuter sur la distribution B (je sais il existe des méthodes pour fournir un paquet "complet" pour cela).
Le gros point, est aussi que Windows est déjà installé sur les machines, les logiciels sont fournis quasi-gratuitement aux écoles du coup toutes les personnes sont habituées à Windows.
Par expérience, il y a des fois des soucis Audio, de clé USB, de drivers graphiques qui font que les personnes à qui ont a mis linux reviennent vers Windows.
Bonne journée
Franchement? Aucune idée j'ai débarqué sur une nouvelle mission y a ça sur mon poste. Je suis absolument certain qu'il s'y est pas installé tout seul, et quelque chose me dit que c'est un "connaisseur" qui l'a mis . Il a normalement déjà du faire le super mega loisir de testeur en chaine de distribution pour savoir laquelle était la mieux.
Je vois bien la tronche des précheurs de telle distrib jouer les rabats joies si dans une boite il y a un précheur concurrent qui a réussi à imposer "sa" distrib . Remarque ca changerai un peu les discussions à la machine à café.
L'échec est avant tout dû au changement trop conséquent je pense.
Si les utilisateurs sont très habitués à windows et peu enclin à changer leurs habitudes vous aurez beau leur mettre la meilleure distribution linux et les meilleurs logiciels dessus que cela ne changera rien...
Je l'ai expérimenté avec ma mère, passé de windows à linux pour redonner une seconde jeunesse au PC.
Au fil du temps, même si elle ne s'en plaignait jamais, elle a fini par de moins en moins utiliser le PC.
Dernièrement suite à un changement de PC on lui a mis un windows 10 et de nouveau elle utilise en permanence son PC.
J'en ai largement discuté et elle avoue à demi-mot que certaines choses qu'elles faisaient facilement sous windows ne l'étaient plus sous linux, ou bien devaient être fait différents même si tout aussi facile, et que ça la perturbait et qu'elle n'avait pas envie de chercher.
En gros à demi-mot, changer ses habitudes.
Exact, moi idem avec mon père, SAUF qu'il y avait en plus des soucis de driver graphique et bien sûr l'arborescence des fichiers qui gène aussi.
Après je suis d'accord il aurait fallu faire des "lecteurs virtuels" donc des dossiers portant la même lettre et pointant vers veux de windows.
Autre soucis, il fut un temps ou firefox n'avait pas les mêmes menus sous linux et windows et c'est un peu embêtant aussi.
Sans parler des clés USB qui se montaient dans un répertoire pas forcément facile à trouver.
OpenOffice qui ne voulait pas bosser avec la clé USB...
Bref pleins de petits trucs qui font que dès fois on abandonne.
MOI actuellement j'ai des soucis avec les vidéo-projecteurs, windows nickel mais linux ne trouve que 640x400 comme résolution et je n'ai pas réussi à modifier cela (même par le fichier xorg).
Des trucs simples mais qui pourrissent la vie.
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