L’UE ouvre des enquêtes sur Facebook et Apple
afin de faire la lumière sur les soupçons de violation des lois européennes
Il est notoirement connu que les données personnelles des utilisateurs du réseau social Facebook sont utilisées à des fins pécuniaires. Récemment, un rapport commandité par la commission européenne s’est penché sur ce problème et a permis de savoir qu’en plus des données collectées sur les abonnés de la plateforme, celles des non-utilisateurs sont également collectées à travers les cookies pendant une période allant jusqu’à deux ans.
Pas plus tard qu’hier, les organes de protection de la vie privée de la France, de l’Espagne et de l’Italie ont ouvert des enquêtes sur les politiques de confidentialité du réseau social. Il faut noter que ces pays rejoignent par cet acte trois autres pays que sont la Hollande, l’Allemagne et la Belgique qui s’étaient coalisés afin d’examiner la manière dont Facebook utilise les données de ses services tels que Istagram ou encore Watsup à des fins de publicité. De même, ces enquêtes ont également pour but de faire la lumière sur la manière dont le réseau social utilise le bouton « J’aime » pour suivre l’activité des internautes.
En réponse à cette démarche, le géant du réseau social souligne sur sa page d’actualités « nous n’avons pas peur d’être examinés ». Les arguments de cette déclaration peuvent s’apprécier dans le fait que le réseau prétend se conformer à la loi sur la protection des données de l’Union européenne. En outre, elle précise qu’elle fait l’objet de surveillance par la commission de protection des données de l’Irlande, lieu où se trouve le siège social de la firme. Il faut noter que le régulateur irlandais a déjà mené deux audits sur la firme depuis 2010 ayant conduit à l’amendement de certaines pratiques du réseau.
Toutefois, s’il advient que le réseau social viole les lois des états de l’UE, nous imaginons que le scénario de Microsoft et Google toujours en cours risque de s’appliquer à cette firme internationale.
En plus de Google, voici également Facebook pour qui les choses semblent se corser en Europe. Toutefois, il faut noter qu’à cette liste vient s’ajouter la firme à pomme.
En effet, selon des sources anonymes, l’Union européenne a adressé plusieurs questionnaires à des marques de musique ainsi qu’aux fournisseurs de services streaming concurrents à Apple afin de confirmer ou infirmer les soupçons d’abus de position dominante dans le domaine des services de streaming offerts par la firme à la pomme.
Il faut savoir qu’Apple a signé plusieurs accords avec des maisons de disques en vue de la diffusion sur sa plateforme de différents produits musicaux. Aussi, pour lever le doute raisonnable sur cette affaire, l’UE recueillerait des informations afin de voir si ces accords n’ont pas pour but d’écraser illégalement les autres services gratuits ou freemium proposés par les concurrents.
Si les soupçons d’abus de position sont confirmés, une enquête formelle pourrait être ouverte afin de prendre des sanctions à terme contre la firme de Cupertino.
Selon des sources non divulguées, les questionnaires expédiés la semaine dernière doivent être retournés par les compagnies au plus tard le 17 avril.
Source : The Wall Street Journal, Facebook, Reuters
Et vous ?
Que pensez-vous de toutes ces enquêtes initiées par l’UE?
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