À l’instar du bouton « J’aime », Facebook compte sortir un bouton « Je n’aime pas » à utiliser dans des cas précis
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Mise à jour du 25 / 02 / 2016 : Facebook lance « Reactions », une série d'alternatives au bouton « J’aime »
Ce mercredi 24 février, le numéro un des réseaux sociaux a lancé de nouveaux boutons pour permettre de partager son humeur. Il est désormais possible de commenter d'un « like », d’un « love », d’un « triste », d’un « en colère », d’un « ahah » et d’un « wow ». Pour rappel, au mois d'octobre, Facebook avait déjà commencé à tester une suite de six émoticônes qui viendraient se ranger aux côtés du bouton « like ». Elles sont donc désormais toutes disponibles, à l'exception de « Yay » (chouette).
Facebook a présenté ces nouvelles émoticônes, baptisées « Reactions », dans un billet de blog : « nous avons recueilli les avis des utilisateurs et nous savons qu’il devrait y avoir davantage de possibilités pour exprimer facilement et rapidement ce que vous inspire une publication dans le fil d’actualité. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui « Reactions », extension du bouton « J’aime », pour élargir le choix de vos réactions à un post et vous permettre de les partager en toute simplicité ».
Pour les utiliser, il suffira de maintenir appuyé le bouton « J’aime » (si vous vous trouvez sur un smartphone ou sur une tablette) ou en positionnant le curseur de votre souris dessus (si vous vous trouvez sur un ordinateur).
Source : Facebook
À la faveur de la séance de questions - réponses organisée par le réseau social Facebook, Marc Zuckerberg, le CEO de Facebook s’est prêté aux questions d’un panel de journalistes. Devant l’assistance, un journaliste a relayé la préoccupation d’un internaute qui souhaite avoir plus d’options par rapport au bouton « like » ou en français « J’aime ».
La réponse de Marc ne s'est pas fait attendre. Il a ouvertement annoncé que « les gens ont réclamé depuis des années le bouton « Je n’aime pas ». Aujourd’hui est un jour spécial parce c’est le jour où je peux dire que nous travaillons dessus et sommes sur le point de sortir une version test ».
Marc explique qu’au départ, il était très opposé à cette option à cause du fait qu’il ne souhaitait pas cela ressemble à un système de vote opposant ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas un contenu web.
Mais face à certaines situations telles que les sinistres ou les situations tristes, il se trouve que le bouton « J’aime » montre ses limites. En effet, lorsqu’un contenu que l’on apprécie est posté sur la toile, l’on peut apporter son soutien en cliquant sur le bouton « J’aime ». En le faisant, cela apporte de la joie et du réconfort ou des sentiments similaires chez celui qui a posté le contenu web ou celui à qui sont adressées ces mentions « J’aime ».
Toutefois, dans certaines situations, le bouton « J’aime » semble ambigu ou inapproprié. Par exemple dans une vidéo mettant en avant des situations de sinistres ou de catastrophes naturelles, une personne pourrait cliquer sur le bouton « J’aime », afin d’exprimer son empathie.
Ce geste, bien que plein d’intentions louables pourrait, nonobstant, être interprété négativement. En effet, en cliquant sur ce bouton, il serait aisé de dire qu’on aime voir ces personnes dans la souffrance puisque c’est l’esprit qui soutend les clics effectués sur ce bouton.
Pour remédier donc à cette mauvaise interprétation ou mauvaise utilisation du bouton « J’aime », Marc Zuckerberg a dû changer d’opinion en adoptant la mise en œuvre de ce bouton « Je n’aime pas » qui pourrait être mis en œuvre avec d'autres boutons également ou formulé autrement à sa sortie. Ceux-ci viendront donc combler le vide laissé par l’absence d’autres options.
Toutefois, si cliquer sur le bouton « J’aime » apporte beaucoup de chaleur ou de réjouissance chez les personnes auxquelles s’adressent les clics, il faut dire également qu’il n’est pas exclu que l’effet contraire puisse être observé chez certaines personnes auteurs des vidéos, images, commentaires, etc.
Certaines personnes dépressives pourraient par exemple tomber dans le désarroi au vu du nombre important de clics effectués sur le bouton « Je n’aime pas » et liés à leur contenu web. Les conséquences pourraient aller du simple sentiment de frustration aux actions les plus irrationnelles.
Aussi, pour éviter de telles situations, ne serait-il pas judicieux de permettre à l’auteur du poste d’avoir la possibilité de désactiver cette fonctionnalité au cas où il souhaiterait le faire ? Nous attendons donc la sortie de ce plug-in afin de voir comment ce bouton sera accueilli dans la communauté des internautes.
Source : Blog Facebook
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