Oui, s'il s'agit d'un élément important pouvant aider
Non, l'entreprise devrait être sollicitée, pas contrainte
Je n'ai pas d'avis sur la question
Bonjour,
Belle campagne publicitaire d'Apple... Chapeau!
Donc en résumé, si tu veux conserver tes données privées, achètes Apple car il ose braver le FBI!
oui, et la décision d'un juge, pas celle du FBI qui n'est que le demandeur.
ça change de: La France publie le décret sur le blocage des sites, sans juge
je suppose que ceux qui ont répondu "Non, l'entreprise devrait être sollicitée, pas contrainte" considère qu'un entreprise privée peut discuter une décision de justice. Lors de son prochain procès Apple pourra dire, oui vous me sollicitez pour 5 milliards de dollars, mais en fait je ne suis pas d'accord. Elle peut le faire en appel, mais c'est une démarche juridique contraignante justement, elle n'est pas simplement sollicitée pour son bon vouloir.
vous serez donc sans doute d'accord avec le nouveau projet sur le code du travail qui permet à l'entreprise de s'affranchir des règles :
Si la semaine de travail reste à 35 heures (autrement dit, la majoration horaire se déclenche à la 36ème heure), la durée maximale hebdomadaire pourra être portée à… 60 heures! Il faudra pour cela justifier de «circonstances exceptionnelles» certes, et obtenir un accord au sein de l'entreprise, mais il ne sera plus nécessaire, comme c'est actuellement le cas, de demander une autorisation à la Direction du travail, ce qu'elle n'accorde d'ailleurs quasiment jamais.
Le problème n'est pas là. Je ne pense pas qu'Apple refuserait de faire tout ce qui est en son pouvoir dans une enquête policière (ce serait une erreur monumentale de leur part). Ce qu'ils refusent de faire, c'est de donner au FBI un moyen de contourner le chiffrement via un backdoor. Et à raison : il suffirait d'une fuite pour que n'importe quel pirate puisse décrypter un téléphone Apple.
Pour faire une analogie grossière : si Apple était La Poste, ils seraient parfaitement d'accord pour intercepter le courrier destiné à un suspect. Par contre, si le contenu des lettres est crypté, ils refusent de se donner les moyens de pouvoir le décrypter.
Par ailleurs, il est totalement stupide de croire que ce genre de solutions technique pourra lutter efficacement contre le crime organisé (et non terrorisme, qui est un terme moins générique et plus raccolleur). Si j'étais un criminel, je ne reposerais pas ma solution de cryptage sur une entreprise extérieure comme Apple, mais je créerais mon propre système.
Xurei : refuser d'appliquer une décision de justice, vous trouvez ca normal ? Laisser le soin à une entreprise privée de statuer sur une action ont l'enjeu est la sécurité nationale, vous trouvez cela aussi normal ?
Je ne juge pas la décision de la justice américaine, je dis juste que des lors que la décision a été prise, que la justice le demande, il n'y a plus de débat à avoir sur ce genre de sujet.
Si un juge décide que votre police locale doit avoir un passe-partout pour toutes les maisons de votre ville, vous trouveriez ça normal ? Même si c'est un juge qui l'a ordonné ? Même si la police promet de ne pas s'en servir sans mandat ?
C'est un devoir citoyen de protester contre un abus de pouvoir. Le fait d'être une entreprise ou que l'abus soit commis par un juge n'y change rien.
Et pour information : je suis un anti-Apple convaincu. Je trouve leur politique commerciale malhonnête. Mais il n'empêche : quand il font quelque chose de bien, il n'y a pas de raison de leur en vouloir "parce que c'est le démon Apple".
Sauf ces failles 0-days si elles sont connues, ne sont vraisemblablement connues que de la NSA. Qui se garde bien de partager ses informations. Là on dirait que le FBI réclame ses propres backdoors.
La NSA est d'ailleurs favorable à la crypto pour les mêmes raisons de sécurité de l'information que nous.
Quel foutoir cette histoire.
Et surtout, quel enfumage magistral.
Déjà, qui va imaginer que les terroristes vont utiliser des iPhones? Il y a quelque chose qui laisse supposer qu'ils ont massivement recours à ces appareils? Vu leur prix prohibitifs, je pense pas que ce soient les terminaux les plus répandus dans les rangs de Daech & consorts.
Dès lors, on arrive à la conclusion qu'en accédant aux données des iPhones, le FBI/la NSA/insère ici ton service de renseignement préféré/..., n'aura accès qu'à un faible nombre de téléphone de terroriste, mais à un grand nombre de téléphones de personnes influentes (dans mon entreprise, par exemple, tous les chefs de service ont un iPhone payé par la boite, et tous leurs supérieurs aussi... avec accès aux messageries pro...). Parce que oui, chez les chefs/bobos, la proportion d'iPhone est sans doute bien plus élevée que chez les terroriste. Certes, c'est une estimation au doigt mouillé, mais je suis à peu près sur qu'elle se vérifie.
Et quand on sait comment ils font ce qu'ils veulent au nom de la sécurité nationale et au nom des intérêts supérieurs de leurs entreprises nationales (allez, un quotidien de gauche, un de droite, et même un britannique, tout le monde sera content!), j'ai peu de doutes sur le fait que tôt ou tard, ce qui était prévu pour surveiller uniquement des terroristes finira par être utilisé pour surveiller tout ce qui peut présenter un intérêt politique ou commercial.
D'autant que même en supposant que bon, 100% des terroristes utilisent bien un iPhone. Bon, si il leur reste deux neurones qui se touchent, ils vont chiffrer leurs messages. Donc même en déchiffrant via l'aide d'Apple les données, il y a fort à parier qu'ils vont encore tomber des données chiffrées.
Donc on en reviendra au point de départ... sauf qu'ils sauront lire tout ce qui passe dans tous les iPhones de tout le monde. Et que "oups, on a involontairement aspiré les données de tout le monde, mais promis, depuis qu'on s'est fait avoir, on le fait plus hein, on laisse les canadiens ou les britanniques le faire à notre place parce que leur loi est plus permissive et ils nous envoient les données après. Mais on le fait plus hein, on est clean".
alors je suis aller vérifier la source, la demande du juge est très claire, elle concerne un iPhone 5C modèle A1532 PN:MGFG2LL/A S/N:FFMNQ3MTG2DJ, IMEI:358820052301415 ! défini comme étant le "SUBJECT DEVICE", terme qui est repris en majuscule dans chaque paragraphe. On peut difficilement faire plus ciblé comme demande !
C'est bien pour ça que j'ai affirmé plus haut que ce n'était pas là le problème ! Quand on ne veut pas être mordus par des chiens enragés on ne se préoccupe pas de leurs iPhone, on n'en importe pas (en masse et sans contrôle).
Effectivement, sur mon tout petit smartphone Samsung, je deviens enragé d'utiliser le minuscule clavier virtuel. Donc je rédige mon message sur mon PC, je le glisse (via USB) dans le smartphone et je l'envoie au destinataire en fichier attaché. Si j'avais des données confidentielles à transmettre, j'encoderais le message avec un logiciel de cryptage en utilisant la clé publique du destinataire.
Pourquoi les grandes enseignes comme Samsung, LG ou Sony
ne se sont pas prononcées sur le combat opposant Apple au FBI ?
Une injonction du tribunal a contraint Apple à aider le FBI à avoir accès aux fichiers d'un de ses dispositifs. Le iPhone 5C a été utilisé par l'auteur de l'attentat de San Bernardino (Californie) en début décembre.
Par le biais d'une lettre ouverte écrite par son PDG, Apple s'y est fermement opposé, prétextant « qu'une fois créée, la technique pourrait être utilisée encore et encore, sur n'importe quel nombre de dispositifs. Dans le monde physique, cela reviendrait à être en possession d'une clé maîtresse capable d'ouvrir des millions de serrures - des restaurants aux banques en passant par les boutiques et les maisons. Aucune personne raisonnable ne trouverait cela acceptable ».
Pourtant, force est de constater que les constructeurs de PC et de smartphones, qui pourraient a leur tour faire l'objet de telles demandes si Apple venait à perdre, sont restés silencieux sur le combat opposant Apple au FBI. Si les entreprises de la Silicon Valley ont d'ordinaire soutenu Apple dans ses combats contre certaines décisions du ministère de la Justice, elles ne se sont pas manifestées.
Aussi, vendredi dernier, le quotidien Daily Dot a demandé aux constructeurs de téléphones que sont LG, Samsung et Sony, mais aussi aux constructeurs d'ordinateurs que sont Acer, Asus, Dell, HP et Lenovo (qui possède également le constructeur de téléphone Motorola) s'ils se rangent du côté du gouvernement ou d'Apple dans cette bataille juridique. Dans les six heures qui ont suivi, seul Samsung a répondu par l'intermédiaire d'un porte-parole qui a affirmé que l'entreprise va « étudier cette requête », mais s'est bien gardé d'y répondre.
Timothy Edgar, directeur de la recherche à la Watson Institute for International Studies and Public Affairs, a déclaré que les entreprises étaient « naturellement réticentes à se lancer dans un combat contre le FBI dans un cas de terrorisme de si haut niveau ».
Stephen Vladeck, professeur de droit à la American University, a avancé que « certaines [entreprises] pourraient être moins confiantes quant à l'image renvoyée ici - que la vie privée de leurs clients est même au-dessus des intérêts du gouvernement le plus contraignant ».
Vladeck a souligné une autre possibilité : la crainte qu'une critique du gouvernement mette en péril de futurs contrats avec des organismes fédéraux, « un problème qui ne concerne pas vraiment Apple étant donné sa part de marché ».
Pour Timothy Edgar, Apple a surestimé sa position en affirmant que la demande du gouvernement était trop lourde. « Le FBI dit que si Apple faisait un téléphone indéchiffrable , ils seraient en mesure d'obliger Apple à les aider à le déchiffrer », a-t-il déclaré, précisant que « les entreprises peuvent penser, à juste titre, qu'Apple est au moins partiellement responsable de la situation dans laquelle l'entreprise se trouve ».
Phillip Rogaway, un professeur de sciences informatiques à l'université de Californie, a estimé que « plus l'attention sera portée sur la sécurité des smartphones, plus les gens prendront conscience de ce que sont ces dispositifs en réalité : des instruments extraordinaires de surveillance ». Pour lui, c'est un problème pour toutes les entreprises qui se trouvent dans le secteur de la vente de téléphones mobiles, en particulier pour des entreprises qui n'ont pas la main mise sur le processus de conception du système d'exploitation (et donc sur la sécurité dudit système) employé sur leurs dispositifs contrairement à Apple.
Source : Daily Dot
Et vous ?
Que pensez-vous de ces arguments ? Quelles pourraient être, selon vous, les raisons qui poussent ces entreprises au silence ?
quand on ne se prononce pas l'on à plus de chance de vendre que en se prononçant pour le mauvais côté de l'acheteur, mais je suis sûr que d'ici vendredi 26 il y auras des déclarations
Parce qu'ils le font déjà ...
J'ai dis une connerie ... LoL
Une entreprise n'est pas un citoyen.
Le fond de l'affaire n'est pas le plus important, le plus important c'est le refus d'Appel vis à vis d'une institution gouvernemental.
Après tout elle pourrait très bien contester l’imposition "confiscatoire", ou d'autre norme "contraignante pour l'activité économique"...
Plusieurs possibilités :
- Ils font preuve d'un attentisme opportuniste. Ils attendent de voir de quel coté le vent va tourner avant de décider quel est leur réel opinion sur la question, et il sera évidemment en faveur du moindre impact pour eux
- Ils ne disent rien parce qu'ils ont eux-mêmes déjà collaborer par le passé (ou actuellement). Soutenir Apple c'est se désavouer et prendre le risque que ce soit découvert. Enterrer Apple, c'est officialiser la collaboration passée ou actuelle. Avec dans les 2 cas un désastre probable sur l'opinion et leur image de marque.
- Ou alors ils jouent la carte du "Moi, pas concerné". A la différence d'Apple, aucun des autres ne possède la maitrise de la totalité de l'objet. Certes il fabriquent l'appareil mais ne sont pas responsables du système d'exploitation, que ce soit Android ou Windows, qui est dessus. Ou alors ils font le système d'exploitation mais ne fabrique pas les appareils. Les uns comme les autres, peuvent toujours se défausser sur l'autre. Apple ne le peut pas, non seulement il fabrique l'appareil, mais conçoit aussi le système d'exploitation.
A mon avis, c'est plutôt le premier cas, et peut-être un peu du second. Quant au 3ème cas ça sera l'argument utilisé si jamais ils viennent à être mis en cause.
Samsung et LG et les autres constructeurs ne sont généralement pas responsables de l'OS, tant que le hardware n'est pas directement impliqué dans un processus d'encryption, ils n'ont rien de particulier à défendre, ils ne sont pas dans la même problématique qu'Apple qui est responsable et de l'IOS et du hardware. Par ailleurs, il semblerait que dans ce cas, le FBI ait eux-mêmes réinitialisé le code de sécurité de l'appareil pour le connecter à leurs installations alors qu'ils auraient pu le sauvegarder depuis le domicile du propriétaire en utilisant les sauvegardes automatiques de l'appareil.
"Samsung, LG ou Sony" mentionnées dans le titre de la news ne risquent pas de tomber sous le coup des memes demandes qu'Apple de la part de la justice américaine puisque ce ne sont pas des entreprises américaines et elles ne sont donc pas soumises au droit américain en dehors du territoire des Etats-Unis.
Ouais enfin à partir du moment où Samsung et LG sont présentes sur le marché ricain, hein, ça s'est déjà vu.
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