II. En parlant des êtres humains.
1. Lignée, ensemble des ascendants et descendants d'une même personne, d'une même famille.
La race d'Abraham, de David. Il vient d'une race illustre, d'une race ancienne. Être de race noble, de race royale. Une race éteinte. Spécialt. HIST. Chacune des différentes familles royales qui ont tour à tour occupé le trône de France.
La première race, les Mérovingiens.
La deuxième race, la troisième race, les Carolingiens, les Capétiens.
Loc. adj. Péj.
Fin de race, se dit d'une personne qui, dans ses manières ou son apparence, donne une impression d'affaiblissement des caractères héréditaires.
Litt. Pour désigner un ensemble de personnes descendant d'une même origine.
La race humaine, la race mortelle, les hommes.
Les races futures, les races à venir. Par anal. Catégorie particulière d'individus apparentés par des qualités, des inclinations, des habitudes communes.
Il est de la race des grands conquérants, de la race des seigneurs. Souvent en mauvaise part.
La race des pédants est insupportable. ÉCRITURE SAINTE.
Race de vipères, expression par laquelle le Christ désigne les pharisiens dans l'Évangile de saint Matthieu.
2. Chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l'espèce humaine d'après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées.
Un homme de race noire, de race blanche, de race jaune. Le mélange, le métissage des races.
S'emploie, abusivement, dans le sens d'
Ethnie. Titres célèbres :
Essai sur l'inégalité des races humaines, d'Arthur de Gobineau (1853) ;
Race et histoire, de Claude Lévi-Strauss (1952).
Partager