Discussion :

[ABCIWEB]

Salut,

Musk offre 100 dollars aux signataires d’une pétition contre les « juges militants », c'est ainsi que Musk fait pression sur la justice en finançant une pétition pour défendre les intérêts de son entreprise Tesla.

Un porte-parole de l’équipe de campagne de Susan Crawford a accusé dans un communiqué Elon Musk de tenter « d’acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin afin d’obtenir une décision favorable dans les poursuites engagées par son entreprise contre l’État ».

Tesla, le constructeur de véhicules électriques détenu par Elon Musk, conteste en justice la décision du Wisconsin de ne pas lui accorder une exception à la règle. Selon elle, les constructeurs automobiles n’ont pas le droit de détenir également des magasins de concessionnaires.

Reste à connaître la valeur d'une telle pétition. Probablement aucune, il s'agit plus certainement de poursuivre et d'amplifier la stigmatisation de la justice qui est le dernier rempart contre le totalitarisme revendiqué par Trump/Musk qui veulent gouverner sans aucun contre pouvoir:

« Ce n’est pas de l’impulsivité, ni de l’incompétence, assure Nicole Bacharan, politologue spécialiste des États-Unis. Il s’agit, au contraire, d’un projet autoritaire pensé pour concentrer les pouvoirs dans les mains de l’exécutif ». Une vision qui rejoint celle défendue dans le « Project 2025 », un manuel rédigé en 2023 par un groupe de réflexion très conservateur, visant à orienter la présidence du républicain.

Face au blocage de certaines décisions, la stratégie du locataire de la Maison-Blanche reste la même : la stigmatisation des magistrats. Lundi, il a franchi un nouveau palier en qualifiant le juge Boasberg voulant annuler l’expulsion de migrants au Salvador, de « gauchiste radical dérangé, fauteur de troubles et agitateur malheureusement nommé par Barack Hussein Obama »

Quant au Projet_2025

Le Projet 2025, également connu sous le nom de projet de transition présidentielle, est un ensemble de plus de 900 pages de propositions politiques conservatrices de droite proposé par la Heritage Foundation. Il vise à transformer le gouvernement fédéral des États-Unis et à consolider le pouvoir exécutif, si Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat du Parti républicain, remportait l'élection présidentielle de 2024[1].

Il propose notamment de remplacer des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux par des personnes nommées pour leurs positions conservatrices, de réformer en profondeur certaines agences fédérales et d'appliquer un programme xénophobe, protectionniste, conservateur et climatodénialiste. Il affirme que le président doit avoir un pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif[2].
...
Malgré cette tentative de distanciation, le New York Times mentionne qu'une des principales difficultés pour les équipes de Trump « est que la rhétorique et les propositions les plus incendiaires sont venues de la bouche même de M. Trump » et que les déclarations de deux hauts responsables de la campagne de Trump semblent surtout destinées à décourager ces groupes de parler dans la presse sans toutefois les désavouer[33]. Ces deux responsables publient un mémo similaire quelques jours plus tard, après qu'Axios rapporte que Trump a l'intention de doter une nouvelle administration de « guerriers fiers et 100 % MAGA, des zélotes anti-GOP establishment, et désireux et prêts à tester les limites du pouvoir exécutif pour obtenir ce que Trump veut », ce qui pourrait inclure le ciblage et l'emprisonnement des critiques au sein du gouvernement et des médias.

Axios fait également état de personnes pressenties pour occuper des postes à haute responsabilité dans une seconde présidence. Il cite Kash Patel, Steve Bannon et Mike Davis, un ancien collaborateur du sénateur Chuck Grassley. Mike Davis promet un « règne de terreur de trois semaines » si Trump le nomme procureur général par intérim[35]. Patel avait déclaré sur le podcast de Bannon deux jours plus tôt : « Nous allons sortir et trouver les conspirateurs - pas seulement au sein du gouvernement, mais aussi dans les médias… Nous allons nous en prendre à vous. Que ce soit d'une manière criminelle ou civile, nous verrons[36],[37]. » En juin 2024, Bannon donne les noms des fonctionnaires en poste ou anciens du FBI et du Département de la Justice qui seront traqués pour crimes présumés et actes de trahison, même s'ils fuient le pays.

...

La Heritage Foundation est un laboratoire d'idées conservateur américain fondé en 1973 et basé à Washington. Elle emploie des personnes étroitement liées à Trump[8],[10],[9] dans des groupes conservateurs dirigés par des alliés de Trump[4]. En février 2024, le projet comptait plus de 100 organisations partenaires[44], dont sept sont identifiées par le Southern Poverty Law Center comme des groupes « haineux » ou « extrémistes[19] ».

Tout l'article est du même tonneau, on se croirait dans un film d'horreurs. Mais non ce n'est pas un film, c'est le projet pour l'Amérique porté par Trump/Musk et qu'ils sont entrain d'appliquer sous nos yeux. Profitez de l'info pendant qu'il en est encore temps, pas certain que wiki perdure très longtemps...

...bonne semaine quand même

[David_g]

Faut dire que pour forcer Roberts à sortir de ses gonds pour expliquer que non, on ne peut destituer un juge comme on l'entends (on doit suivre le process), c'est que la situation inquiète un peu.
On peut difficilement le qualifier de gauchiste.

[escartefigue]

Une vidéo qui explique en quoi la position de "victime politique" adoptée par la fille Le Pen et ses complices est un sombre mensonge :

Non seulement c'est un mensonge, mais c'est une position dangereuse pour la magistrate contrainte d'être protégée, car faisant l'objet de menaces suite aux mensonges du RN, mais aussi dangereuse pour la démocratie : que deviendrait l'indépendance de la justice si par malheur l'extrême droite prenait le pouvoir...

[totozor]

Certains étaient impatients de voir ce qui allait se passer en nommant un antivax comme ministre de la santé des USA.
Voici la réponse : Rougeole: un deuxième enfant non vacciné tué par l'épidémie aux États-Unis.
Certains me diront qu'avoir une ministre aussi récent ne peut pas être la cause de ces morts.

Rappelons certains faits :
Il y a quelques mois Robert F. Kennedy Jr décourages les gens à faire vacciné leurs enfants contre la rougeole parce que la protection de celui ci diminue avec le temps (et protègerait moins bien les personnes âgées - supposées fragile).
Le rougeole est une maladie potentiellement mortelle pour les enfants et quasiment bénigne pour les adultes.

Voilà ce qui arrive quand on légitime un complotiste au plus haut niveau.

PS : oui il est depuis revenu sur ses propos et encourage à faire vacciner les enfants mais devront nous attendre des morts pour qu'il revienne sur chacune des conneries qu'il a dite?

[Gunny]

Certains étaient impatients de voir ce qui allait se passer en nommant un antivax comme ministre de la santé des USA.
Voici la réponse : Rougeole: un deuxième enfant non vacciné tué par l'épidémie aux États-Unis.
Certains me diront qu'avoir une ministre aussi récent ne peut pas être la cause de ces morts.

Rappelons certains faits :
Il y a quelques mois Robert F. Kennedy Jr décourages les gens à faire vacciné leurs enfants contre la rougeole parce que la protection de celui ci diminue avec le temps (et protègerait moins bien les personnes âgées - supposées fragile).
Le rougeole est une maladie potentiellement mortelle pour les enfants et quasiment bénigne pour les adultes.

Voilà ce qui arrive quand on légitime un complotiste au plus haut niveau.

PS : oui il est depuis revenu sur ses propos et encourage à faire vacciner les enfants mais devront nous attendre des morts pour qu'il revienne sur chacune des conneries qu'il a dite?

Quelques enfants morts de plus ou de moins, RFK Jr. n'en est plus à ça près: https://en.wikipedia.org/wiki/2019_S...asles_outbreak (83 morts)

The cause of the outbreak was decreased vaccination rates among newborns, from 74% in 2017 to 31–34% in 2018. Nearby islands had rates near 99%.

In June 2019, American anti-vaccination activist Robert F. Kennedy Jr. visited Samoa to meet with local anti-vaccination activists including Taylor Winterstein and Edwin Tamanese, whom he called a "medical freedom hero". Kennedy also discussed vaccines with then-Prime Minister Tuilaʻepa Saʻilele Malielegaoi,[27][28] and campaigned against the vaccine on social media.[29][30]