Le fait est que justement, c'est peu connu du grand public, mais non. Si votre système nerveux à besoin d'un calmant, le risque d'accoutumance devient extrêmement faible. Dans le cadre de la fameuse opération de stomatologie dont je parlais, la période de morphine peut durer jusqu’à un mois. Or, le nombre de personne devenant accro est très faible.Tu as partiellement raison sur ce point.
Que ce soit du cannabis ou de la morphine, il n'y a pas d'accoutumance si prescris que ponctuellement pour une opération unique.
De plus, tout antalgique présente des risques d'accoutumances. Par exemple, une prise trop fréquente de paracétamol entraîne des douleurs.
Il y a toujours un risque. Il n’empêche que si la pharmacopée avait besoin du tétrahydrocannabinol, il serait produit et vendu. Un laboratoire ne se prive jamais d'une source de rendement.
Or, en France, la mise sur le marché d'un médicament n'est possible qu'en répondant à un certain nombre de conditions. Deux de ces conditions sont que le rapport bénéfice / risque soit positif, et qu'il apporte une amélioration thérapeutique significative par rapport aux traitements existants. En ce moment, les labos sortent par exemple principalement des mi-tout, des médicaments qui améliore une molécule existante en proposant soit de diminuer les effets indésirables, soit d'apporter une simplification du traitement. Le problème avec le THC, c'est que d'autres font son boulot.
Vous insistez sur la morphine, ou j'ai justement dit à la base que je m’inquiétais de son utilisation (encore un homme de paille soit dit en passant). J'ai après simplement justifié son utilisation thérapeutique dans un cadre précis, qui était les soins palliatifs.
Mais l'ibuprofène répond à votre problématique anti-douleurs par exemple. Et des centaines d'autres. Allez voir la quantité d'antalgique proposait par le Vidal (709 référence de médicaments. Certes certains ne sont qu'une variation sur une molécule existante, ou les différents noms commerciaux d'une même molécule, mais quand même...) , et revenait me prouver que le cannabis est nécessaire
pour les soins palliatifs...
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