Superbe initiative ! Première fois que je vois un Etat publier du code source pour expliquer un mécanisme.
Superbe initiative ! Première fois que je vois un Etat publier du code source pour expliquer un mécanisme.
Le SonarQube généré depuis le master de parcoursup (+Maven pour l'occasion) : https://sonarcloud.io/dashboard?id=f...rcourssup-algo
Anciennement les universités accueillaient des gens qui venaient y étudier parce que c'était le prolongement du lycée, ça permettait d'avoir un niveau d'études qui ne préparait pas forcément à une carrière bien précise mais donnait accès à des boulots (du moins dans le contexte des trente glorieuses). Les études finalisées étaient plutôt du ressort des grandes écoles
Depuis la situation s'est tendue, avec une pression pour que les formations délivrées ciblent un marché de l'emploi et des débouchés réels, on a vu naître des universités technologiques; bref il y a une concurrence pour les filières les plus aptes à fournir un boulot en sortie, et c'est là que s'opère la sélection.
Les étudiants ne veulent pas de sélection à l'entrée. Mais quel gâchis humain de gens s'investissant dans des filières bac+5 sans débouchés les menant au chômage, à l'expatriation ou à des emplois sous-qualifiés, quand ce n'est pas un échec en fin de première année...quel gâchis aussi pour notre système éducatif lorsqu'on voit nos post-docs s'expatrier après 20 ans d'études cumulés!
Les outils à l'orientation se sont améliorés, mais les jeunes doivent souvent se déterminer trop tôt, parfois sous l'influence de modes, et surtout dans l'ignorance de la vie en entreprise. De ce point de vue, les formations professionnelles ont l'avantage d'être un facteur d'équilibre pour les jeunes, car plus concrètes.
Entre le besoin d'un socle commun de connaissances de base, et le souci de coller très vite à du concret et de la professionnalisation, il n'est pas facile de placer le curseur; La sélection devrait s'opérer beaucoup plus tôt (par exemple, éviter l'arrivée au collège d'élèves ne sachant pas lire), mais avec de réelles possibilités de filières de secours et de rattrapage pour ceux qui ne sont pas au niveau. Avec la perte de la moitié de notre industrie, il y a moins de possibilités de passerelles pour que les jeunes puissent faire des stages en industrie ou des apprentissages. C'est tout un système à repenser, et il faudrait aussi considérer la possibilité de formations longues à mi- carrière.
Nom de fonctions, commentaires et variables en français = yeurk
Le code devrait toujours être écrit en anglais, d'abord pour être universellement compréhensible par tous les programmeurs de la planète, ensuite parce que l'absence d'accents spécifiques aux autres langues rend celui-ci difficilement lisible même pour une personne parlant la langue.
C'est faux : tous les développeurs du monde ne comprennent pas forcément bien l'anglais, y compris en France. Et je ne vois pas du tout de souci d'utiliser le français pour un programme franco-français destiné à résoudre une problématique franco-française.
Et il y a largement pire que de coder en français : c'est le mélange français/anglais dans les noms de variable et de fonctions, ou encore pire, des mots mal traduits en anglais ou avec des fautes pour cause d'une maîtrise insuffisante de la langue de Shakespeare parce que certains ont mis cette règle absurde de tout faire en anglais même quand cela ne s'imposait pas.
Si ton point pourrait être valide pour les noms de variables et de fonction, cela ne s'applique pas aux commentaires. Ensuite, si l'absence d'accent pose réellement un souci de compréhension, il suffit de choisir un autre mot. Enfin, tu peux mettre des accents dans les variables et les noms de fonction en Java (bien que même moi je ne recommanderai pas cette pratique).
Pour un programme non forcément spécifique à la France et dont les sources sont partagées en revanche (ou un projet d'une entreprise un tant soi peu internationale), je suis totalement d'accord sur le fait de tout mettre en anglais.
Enfin ce n'est pas la seule horreur que je lis dans cette discussion, comme le fait que soi-disant le fait que cela soit écrit en procédural serait le Mal absolu, alors qu'au final le style de programmation doit être adapté au projet, ainsi qu'aux compétences de ses développeurs.
Parcoursup : des élus appellent à une plus grande transparence, notamment sur les algorithmes locaux
utilisés par les facultés pour faire le tri
Admission Post-Bac (APB) était le système du ministère français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui, entre 2009 et 2017, a permis d'orienter les nouveaux bacheliers dans les formations de l'enseignement supérieur public en France. Mais il a été remplacé le 15 janvier 2018 par Parcoursup.
La création de Parcoursup visait, entre autres, à refléter des changements opérés par le ministère pour corriger une non-conformité du traitement APB à la loi Informatique et Libertés. La CNIL a en effet demandé au ministère de « cesser de prendre des décisions concernant des personnes sur le seul fondement d’un algorithme et de faire preuve de plus de transparence dans son utilisation ».
Parcoursup reprend donc la même plateforme que son prédécesseur, avec néanmoins une nouvelle charte graphique et de nouveaux paramètres. Le nombre de vœux évolue également, tout comme les critères.
Lundi 21 mai, le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESRI) a publié les algorithmes utilisés par la plateforme Parcoursup dans le cadre de la procédure nationale de préinscription pour l'accès aux formations initiales du premier cycle de l'enseignement supérieur.
Dans un communiqué, nous pouvons lire que « Dès le 22 mai, plus d'un candidat sur deux avait reçu au moins une première proposition, conformément aux prévisions faites par les équipes de Parcoursup. Le premier délai de réponse aux propositions d'admission reçues par les candidats le 22 mai est arrivé à son terme cette nuit. Au 29 mai, un total de 1,6 millions de propositions ont été faites à 551 274 candidats. Chaque jour, la situation de dizaines de milliers de candidats évolue, les listes d'attente sont actualisées et le nombre de premières propositions augmente. C'est la preuve que Parcoursup fonctionne, que les candidats s'en sont appropriés les principes et qu'ils exercent jour après jour la liberté de choix qui leur a été donnée ».
À la veille de l'ouverture de la plateforme, Frédérique Vidal avait fixé comme premier objectif plus de 2/3 des candidats avec une première proposition avant les épreuves du baccalauréat dont les épreuves écrites débuteront le lundi 18 juin pour la totalité des filières (générale, technologique, professionnelle) et des séries (S, ES, L, etc). Parcousup estime donc que cet objectif est atteint avec une très forte avance puisque 551 274 sur 812 056 inscrits (soit 67,89 % de réponse, ce qui représente un peu plus que ⅔) avaient déjà reçu une proposition à la date du 29 mai 2018..
Vers une plus grande transparence ?
Mais un député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, a écrit une question à Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État chargé du numérique, et appelle à plus de transparence :
À l'heure où des milliers de futurs bacheliers attendent encore les résultats de leur affectation au sein des différentes formations dans lesquelles ils ont postulé, il s'interroge sur la transparence réelle que constitue cette publication dès lors que le code source publié contient des appels à des algorithmes locaux non publiés. La question semble d'autant plus centrale que ces algorithmes locaux jouent un rôle essentiel dans le dispositif « Parcoursup » dans la mesure où ils permettent aux établissements de procéder à leurs sélections. Il s'interroge également sur le fait que la documentation du modèle des données n'a pas été publiée, rendant de facto inutilisable le code source mis à disposition du public. Dès lors, il s'interroge sur les raisons de cette publication partielle des algorithmes et codes sources employés dans la prise de décision administrative. Une telle démarche pourrait s'apparenter à un exercice de communication à défaut de répondre à l'obligation générale de transparence telle qu'instaurée dans la loi Lemaire. Il souhaite également savoir si le Gouvernement entend se livrer à une réelle démarche de transparence algorithmique en rendant publics les algorithmes locaux utilisés par les établissements de l'enseignement supérieur.
Il fait d’ailleurs écho au sénateur communiste des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias s'insurge contre les « boîtes noires » que représentent pour lui les algorithmes d'établissements dans la procédure Parcoursup, estimant qu'ils vont être à l'origine d'une « sélection sociale »
Parcoursup collecte par le biais d’une plateforme nationale des données relatives à la scolarité et la vie sociale (CV, lettre de motivation, stages, etc.) des candidats à l’entrée à l’université. Ces données sont mises à disposition des équipes pédagogiques pour sélectionner les dossiers des étudiants qu’elles veulent accueillir. Sur son blog, Julien Gossa s’est efforcé de montrer que les « moyens supplémentaires » mis en œuvre par le gouvernement ne permettent de financer que trois minutes de travail par dossier. Autant dire que les CV et les lettres de motivation ont bien peu de chances d’être lues !
Pis, il est certain que de nombreuses universités organisent un pré-tri des dossiers pour rejeter ceux qui ne seront même pas examinés. Cette sélection est réalisée à partir des données de Parcoursup, à l’aide de tableurs et en fonction de critères qui leur sont propres : les fameux « algorithmes locaux », ces outils de tri dont chaque faculté se sert pour sélectionner leurs étudiants.
Sources : Parcoursup, Nos Députés, EducPros, L'étudiant
Et vous ?
Partagez-vous l'avis de ces élus qui estiment que le gouvernement devrait faire un meilleur exercice de communication ?
Voir aussi :
Admission Post-Bac : la CNIL interpelle le ministère de l'Enseignement supérieur, sur plusieurs manquements à la loi Informatique et Libertés
Admission Post-Bac (APB) devient Parcoursup et la CNIL clôture la mise en demeure, estimant que le gouvernement s'est enfin mis en conformité
L'Éducation nationale envoie une partie de l'algorithme admission post-bac... sur format papier, Droit des lycéens demande de l'aide pour l'analyser
France : le ministère de l'Éducation nationale interdit les sorties de classe Apple, car elles seraient plus à titre commercial qu'éducatives
Réforme du bac : Blanquer supprime les séries au lycée pour la voie générale, quelles conséquences sur l'enseignement supérieur en informatique ?
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Non, la critique actuelle n'est pas sur le pourcentage d'étudiants ayant un 'poste' ; a priori, ça se passe pas trop mal (je répète ce que dit le Secrétaire d'Etat, je n'ai pas vérifié). La critique est sur l'opacité des critères de sélection. Si tous les élèves de Henri IV ont la possiblilité de choisir, car ils ont eu une réponse positive pour tous leurs choix, alors que les élèves du lycée xxx ont reçu une seule réponse positive, et en plus, c'est dans le truc qu'ils avaient choisi pour assurer le coup, ça peut refléter un problème.
Je me doute bien que pour le Sécrétaire d'Etat ça se passe pas trop mal, mais il y a une forte incompréhension du système chez les parents d'élèves, et chez les élèves eux-mêmes. Le système des listes d'attentes sur des filières non contingentés reste incompréhensible pour la plupart de ceux qui restent en attente d'une affectation.
D'autre part je ne comprends pas pourquoi on s'obstine à faire tourner ce système avant de connaitre les résultats du baccalauréat, étant donné que 90 à 100 000 élèves échouent chaque année à l'examen, ce qui fait autant d'affectations qu'ont attribue en avance pour les annuler ensuite.
Moi quand j'étais étudiant je m'en foutais de la ou j'allais aller.
Je veut dire, peut importe ou l'on vas on fini au meme endroit
je savais depuis le collège que je voulais être informaticien.
En seconde pas de bol j'étais nul en svt & chimie, j'ai donc du faire un bac ES mais qu'importe c'est la même chose qu'un bas S, j'avais été pris en fac/dut/bts informatique donc un bas S ou ES pour moi c’était pareil.
Comme je ne savais pas quoi faire d'ici 2-3ans, j'avais une vision a courts terme au moindre risque, j'ai fais un bts en alternance chez areva en informatique. Puis a la fin j'avais envie de continuer j'ai fais un L3 générale, puis j'ai fais 2ans dans une école d'ing
et après j'ai fais un doctorat en Histoire sur un sujet de recherche mêlant l'informatique et l'histoire, parce que j'aimais bien l'histoire et qu'on m'a proposé sa pour un salaire plus que correcte (1900€ net/mois, sa se refuse pas) dans une boite de dev de jeux vidéos.
Bon au final mes recherches sa a plus été de réécrire l'histoire pour le projet de l'entreprise que de chercher de la vérité, mais bon j'étais bien et j'étais bien payé donc cela ne m'a pas gêné.
bref tous sa pour dire que tous les chemin mène a Rome, dans ma boite actuelement j'ai une littéraire alternante qui veut devenir designeuse/ergonome, pourquoi pas j'ai envie de dire (en gros elle concoit les ihm de mon soft parce que moi le design je m'en tape, cela ne m’intéresse pas)
Je m'en fou du diplôme, tant que la personne à les compétences, ou bien dans le cas de l'alternance si a la fin la personne a acquis les compétences je l'embauche. C'est pas un site web du nom de parcoursup qui peut changer son destin sauf pour les faibles.
Il n'y a aucun moyen depuis la plateforme de parcoursup de connaitre l'origine "sociale" des postulants!!!
Au mieux, il est possible de savoir si un candidat est boursier.
Sachant que si le classement terminé, il n'y à pas un pourcentage de boursier suffisant (fixé par le rectorat ou le ministere, je ne sais plus),
Le classement n'est pas validé.
De plus une fois le classement validé, l'algo remonte automatiquement les boursiers afin que le taux de boursier appelé soit en accord avec le pourcentage fixé.
Donc elle est où la sélection sociale??
Si mettre en fin de liste ou ne pas retenir les personnes ayant 5 de moyenne en math et qui demandent une filière scientifique c'est de la sélection sociale...
Par le lycée d'origine sans doute, dans un reportage que j'ai vu avec le meme genre de note (ceux qui étaient interrogés disaient avoir entre 17 et 18 en maths). Ceux du lycée public étaient en liste d'attente et ceux du lycée privé a coté étaient déjà accepté su un ou plusieurs voeux.
C'est faux. Tout un tas de données sont disponibles, par exemple, l'établissement d'origine : les algorithmes locaux peuvent tenir compte de la moyenne au bac de cet établissement. C'est qui se fait dans les filières sélectives mais aussi de l'aveu de certains responsables d'université dans des filières non sélectives comme à Paris Descartes (au nom de "15 de moyenne dans tel établissement ne vaut pas 15 dans tel autre", ce qu'on peut discuter).
Est-ce que quelqu'un est vraiment étonné qu'il y ait des bugs ? Je veux dire la décision de supprimer APB a été prise fin septembre, pour une mise en prod en Janvier (je ne dis pas que tout était fini en janvier non plus hein), par les mêmes personnes qui ont publié un code source sur papier, le tout devant gérer les vœux d'un million de personnes avec un nombre de variables qui n'est pas piqué des hannetons... Bien sûr qu'il y a des trucs qui ont été bâclés parce que plus de temps et/ou push sans tests...![]()
heu... comment tu définis "sélection sociale"?
Celui qui à 6 de moyenne en math et demande une filiere scientifique, il n'est pas retenu parcequ'il n'a visiblement pas le niveau.
Il faudrait avoir un critere "fils/filles de .." tu remplaces le ... pas ce que tu veux : ouvrier, chomeur, parent isolé, cadre, etc
et donc si c'est ouvrier, tu le prend quand même... ?
Et pour être bien politiquement correct, si c'est un enfant de cadre, mais qu'il n'a que 12 tune le prend pas parceque papa/maman ont les moyens de lui payer une école privée s'il n'est pas prit ?
ayant fait parti d'une commission, je confirme que toutes les filieres ne se valent pas:
15 en math en bac pro, c'est pas 15 en math en bac sti2d qui n'est pas équivalent à 15 en math en bac S.
Après je pense que seule les grandes villes peuvent appliquer une sorte de discrimination en fonction de l'établissement d'origine.
N'étant que dans une ville moyenne nous n'avions pas ce luxe, ni même l'esprit assez tordu pour ça.
Marco46
Il y a 2 ans de cela j'ai fait le trajet Chalon-Liège via blablacar avec un jeune ingénieur Arts et Métiers qui sortait de deux ans de mission sur Louvois.
Blablacar donc blabla. C'était très instructif j'ai trouvé. Le gars avait fini par démissionner après un réel burn-out. A 26 ans je crois... après un beau parcours scolaire qui démontre tant de potentiels, quel gâchis...
Embauché sorti d'école, balancé consultant pour la mission, soumis à des reporting hebdo destinés à nourrir des chefs qui doivent en faire tout autant pour leurs supérieurs, engagé dans un projet tentaculaire et inerte, livré à lui-même comme probablement tous les "consultants" placés sur ces missions, sans soutien en cas de problème ou de vague à l’âme.
Pour moi un condensé de tous ces travers liés à la prestation de service à la sauce ESN/SSII.
Alors, en fait je n'ai jamais utilisé cette expression et tu emmènes le débat sur tout un tas de trucs dont je n'ai jamais parlé.
Je réfutais simplement ton affirmation :
Il n'y a aucun moyen depuis la plateforme de parcoursup de connaitre l'origine "sociale" des postulants
(qui ne contient pas le mot "sélection")
Franchement, j'aimerai serrer la pogne aux devs de l'application. J'aurais sûrement un sourire amusé.
J'imagine lorsque l'un de ces devs sera à un prochain entretien d'embauche.
- Qu'avez vous fait dernièrement ?
- Heuu.... j'ai développé l'application parcoursup....
C'est un peu de la mauvaise foi la.
Il n'y a pas du tout 120 000 personnes non affecté.
Les "71 804 jeunes qui ont accepté une proposition d'affectation tout en la mettant en attente" Non pas à être compter. Ils ont un choix qui ne leur convient peut être pas. Mais c'est pas en espérant que tous ces jeunes vont pouvoir avoir leur petit souhait se réaliser. Si ils se donnent pas les moyens, si ils sont pas capable de d'avancer, et de rebondir, ben ils resteront sur place comme des petits moutons.
La catégorie des 39 513 jeunes dit « candidats inactifs » sont des gens qui n'ont pas répondu à l'aide proposer. Et je voie pas pourquoi eux devrait être compter dans un système qu'ils ignorent.
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