Ce que je retiens de cette "discussion" est le niveau lamentable du Français utilisé par les uns et les autres. Vous démontrez par là la totale faillite du système d'enseignement primaire français.
Les arguments sont à peu près du même niveau. Il est évident pour chacun s'étant confronté un jour à la vraie vie qu'elle n'est pas un long fleuve tranquille, que si on veut faire autre chose que paresser à la plage en touchant des allocations d'état (payées par les travailleurs et salariés, ne l'oubliez pas) il est nécessaire de viser le dépassement de soi, d'améliorer constamment ses connaissances et ses compétences, d'élargir sa culture générale aux domaines les plus divers.
L'absence de sélection est une pure escroquerie, les mauvais péjorent le niveau moyen des classes, rendant ridicules les formations françaises à l'international et dégradant exponentiellement la qualité globale de la réflexion et du raisonnement dans le pays. Ceci est un constat objectif. Voir ensuite des ministères nier cet état de fait pour de basses raisons populistes, et pire, voir certaines populations tomber bêtement dans le panneau est consternant.
Au contraire, je défends qu'un bac obtenu par plus de 50% des candidats est une hérésie, qu'il ne sert plus à rien. La pantalonnade universitaire n'est qu'une conséquence logique de cet avachissement. A l'extrême, chacun devrait recevoir à la naissance une licence en philosophie, par exemple, ça ne sert à rien, ça ne coûte pas cher, ça peut décorer les mûrs et ainsi chacun pourrait se prévaloir d'un titre ronflant.
Vous pouvez continuer comme ça encore quelques années, peut-être une décennie. Mais un jour il faudra payer l'addition, et à voir ce qui s'est écrit ici, elle est déjà bien lourde. Je constate aussi le niveau des applications destinées à faire le lien entre le citoyen et l'administration, qui est catastrophique à tous les points de vue. Mais ceci est une autre histoire, puisque dans ce cas il faut surtout permettre à une armée d'administratifs de ronronner doucement sans être dérangés par cet impedimenta, le citoyen.
Bref. Bossez, cessez de vous plaindre, soyez bons, la France est riche en talents, gâchés par une veulerie et un manque de courage consternants. Prenez Yann LeCun comme exemple plutôt qu'un quelconque Mélenchon ou une Le Pen. Devenez riches, faites fructifier votre talent, n'ayez pas honte. Et emmerdez les larves qui vous encoublent en bloquant votre outil de travail, votre meilleure chance de sortir du cocon, de devenir vous-même. Ils sont si peu nombreux et si nuisibles que vous pouvez les écarter de la semelle de votre chaussure, quitte à vous essuyer après si ça sent trop mauvais.
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