J'ai voté "sans avis" parce que ça dépend de l'approche que vont avoir nos gouvernants sur le sujet.
On peut bien amorcer ce virage en diminuant le nombre d'heures travaillées et en prévoyant dès maintenant une redirection des emplois (via une politique de la formation et de la recherche) vers les secteurs les plus porteurs.
Ce qui est sûr, c'est que les économies tournées vers du travail peu qualifié sont celles qui vont souffrir le plus de ces avancées technologiques - Furman l'admet lui-même : "Low-skilled workers are particularly at risk of losing their jobs to robots". Bien sûr, à terme une partie des emplois seront compensés, comme la profession de taxi a fini par apparaitre alors que les cochers disparaissaient au début du 20ème siècle. Mais nous sommes dans une économie globalisée et il y aura forcément des pays gagnants et des perdants, au moins au début.
Pour ne pas rester à la traîne, il faut donc mettre le paquet et dès maintenant sur l'intelligence artificielle et la robotique, en France et à l'échelle européenne.
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