Une comédie hypocrite qui cache que l'écologie est maintenant gérée par une ex directrice de Danone et le ministère de l'Intérieur par un joueur de poker.
Voilà que tourne en boucle sur les chaînes d'info la colère de Jean-Luc Mélenchon, devenu le dernier objet de fascination des animateurs de plateaux et des chroniqueurs mondains. Tous les éléments de langage sont en ordre: "au-dessus des lois", "colérique", "fou dangereux", possible ennemi public numéro 1 de la démocratie et de la République.
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Ne faut-il pas s'inquiéter de la privatisation de l'Etat? L'affaire Benalla en fut une sinistre illustration, tout comme le nombre de conflits d'intérêts au sein du gouvernement.
Ne faut-il pas s'inquiéter d'une dérive sécuritaire qui limite nos libertés, commencée sous Sarkozy, amplifiée par Valls et parachevée par Emmanuel Macron?
Ne faut-il pas s'inquiéter de la corruption, de l'influence grandissante des lobbies sur les décisions politiques, de la monopolisation par une oligarchie incestueuse des principaux médias?
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