le Président «prend acte de la défiance des Français vis-à-vis de l'Union européenne. C'est-à-dire qu'il comprend l'état d'esprit des Français et, par suite, qu'il est conscient de l'exigence de réussite qui lui incombe dans la refondation du projet européen.»
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«La faiblesse verra peut-être le jour au moment d'évaluer le bilan de l'action [d'Emmanuel Macron, ndlr].
S'il échoue, alors il est probable que les eurosceptiques auront une sérieuse carte à jouer.»
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«
La première conséquence, c'est qu'il faut qu'il arrête de vouloir promouvoir une intégration européenne, à marche forcée, puisqu'il sait que c'est contraire à la volonté des Français», ou, deuxièmement, il devrait «faire un référendum pour demander aux Français "Qu'est-ce que vous voulez?"»
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«C'était un vote contre le libéralisme et
contre l'UE parce que précisément l'UE est libérale, technocratique, austéritaire, mais une Europe sociale et démocratique aurait sûrement pour effet d'inverser et d'annuler ce vote. En France également, le rejet qui existe est celui de l'UE telle qu'elle est, mais pas de l'Europe.», Gérard Filoche syndicaliste et homme politique, ancien membre du PS.
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