La responsabilité du gouvernement pointée
Cette mise au point a suivi des critiques sévères émises contre le gouvernement par la droite et le Front national (FN). «
Ces milices d’extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c’est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d’une mansuétude et maintenant on peut presque dire d’une complicité », a ainsi dénoncé la présidente du FN, Marine Le Pen.
Laurent Wauquiez, président des Républicains (LR), a pour sa part regretté de « terribles images pour notre pays », dans un tweet. « Faillite de l’État régalien. Il est urgent de rétablir l’autorité : soutien total à nos forces de l’ordre qui font face à ces voyous », a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le député LR des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a de son côté estimé que « jamais de telles violences n’avaient été commises à Paris lors d’une manifestation depuis Mai-68 »,
en raillant « l’autorité de Macron », qu’il a qualifié de « tigre de papier ». Or, de nombreuses manifestations donnent régulièrement lieu à des violences à Paris. Ce fut le cas lors des mouvements contre le contrat d’insertion professionnelle en 1994, le contrat première embauche en 2006 ou la loi travail en 2016.
L’une des porte-parole des Républicains,
Lydia Guirous, a également raillé Emmanuel Macron, qui « continue son road show de banquier d’affaires en Australie en oubliant les Français et leur sécurité qui est pourtant sa mission première », en déplorant que « l’État se délite dans Paris ».
Florian Philippot, président des Patriotes, a pour sa part laissé entendre dans un tweet que
« le gouvernement a refusé d’anticiper » le « déferlement de violence », « à en croire plusieurs syndicats policiers », qu’il n’a pas nommés.
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