Les escros achetaient des actions, se les échangeaient entre eux à toute vitesse, achat-vente, achat-vente, de sorte que l'administration fiscale ne savait jamais précisément qui détenait quoi. Pour ajouter à la confusion, ils s'arrangeaient pour multiplier les transactions au moment où les vrais actionnaires des entreprises touchaient leur dividendes, et ils réclamaient tous ensuite un crédit d'impôt pour les dividendes qu'ils avaient soit-disant touchés. Certains sont allé jusqu'à faire se rembourser dix fois sur un dividende totalement fictif.
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Deux banques françaises, BNP Paribas et Société Générale (mais aussi Crédit Agricole selon d'autres sources) sont visées par des instructions judiciaires en Allemagne, c'est dans ce pays que la fraude s'est avérée la plus massive. L'état Français fait lui aussi partie des victimes lésées, mais il est victime d'une astuce
plus légale, celle qui permet
chez nous, à des investisseurs étrangers, de revendre brièvement leurs titres à des banques françaises, le temps d'échapper aux taxes, avant de pouvoir les récupérer.
Manque à gagner pour le fisc français :
17 milliards d'euros.
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