« Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire, comme chaque année. Mon chef d’état-major sera présent à cette cérémonie », a précisé le chef de l’Etat, interrogé par des journalistes en arrivant à la préfecture des Ardennes pour un conseil des ministres délocalisé.
« Je n’occulte aucune page de l’histoire », a-t-il souligné, en réponse à certaines critiques contre la célébration de Philippe Pétain, qui fut ensuite chef du gouvernement collaborationniste de Vichy (1940-1944). Et d’ajouter :
« Il a été un grand soldat, c’est une réalité. La vie politique comme l’humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu’on voudrait croire (…) J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. »
« Je me suis toujours opposé au défaitisme français ou à la complaisance envers toute idéologie. Mais je reconnais la part que nos maréchaux et notre armée ont jouée. Nous lui devons la victoire », « la victoire d’une nation combattante », a-t-il conclu, au quatrième jour de son périple de commémoration du centenaire de l’armistice de 14-18.
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